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samedi 21 novembre 2015

Automne mouvementé

Bonjour tout le monde,

Je suis venu vous écrire quelques mots aujourd’hui parce que je m’ennuyais un peu de vous autres. Faut dire que j’ai été occupé à pas mal de choses depuis mon dernier post.

Je suis allé en Floride entre autres, pour accompagner ma blonde à sa réunion annuelle de l’industrie des tourbières, qu’elle appuie par ses recherches via son laboratoire de recherche à l’Université Laval. Elle est très impliquée en environnement dans la restauration des sols et toute l’industrie des tourbières au Canada et un peu partout dans le monde. Elle leur dresse le bilan de ses activités et des retombées positives que l'industrie peut en tirer tant financièrement (productivité) que sur le plan environnementale. On était gâté. Nous avons été logés toute la semaine au Marenas Resort à Sunny Isle Beach dans une superbe suite au 25e étage avec une superbe de vue sur la mer.
 

 











D’ailleurs, j’y ai fait mon premier voyage de pêche en haute mer de ma vie.  Je dois dire que cela a été toute une expérience wow!! J’y ai pris une dizaine de prises dont 5 à 7 Dolphin fish de cette grosseur!! Pas pire n’est-ce pas? En tout cas un voyage de pêche que je ne suis pas près d’oublier de sitôt.



Ce fut également une semaine assez émotive parce qu’elle survenait, imaginez-vous bien, après que Line fut diagnostiquée pour un cancer du sein. Je n’avais comme jamais compris pourquoi tant de gens faisaient circuler sur les réseaux sociaux toutes sortes de messages à propos du cancer, des pensées pour des gens qui en sont atteints, des messages pour nous sensibiliser à la chose ou pour amasser des fonds en recherche sur cette christ de maladie. Et bien aujourd’hui, je le sais. Je le sais parce que ce foutu cancer à marde vient de la frapper de plein fouet. Sournoisement, par surprise et violemment, même si Line comme toutes les femmes de son âge se faisait suivre régulièrement.


Heureusement, malgré tout, l’opération s’est bien déroulée (ablation du sein), les ganglions ne seraient pas atteints et nous sommes en attente du diagnostic final lorsqu’on nous mettra au courant des dernières analyses pathologiques des tissus le 11 décembre. C’est là qu’on connaîtra le protocole des traitements à suivre; chimio, radio, hormonothérapie, etc. Line est vraiment forte. Elle m’impressionne.


Cela ne fait pas une semaine qu’elle est sortie de l’hôpital, que déjà, elle vient de faire l’une de ses premières grandes marches. Elle est bien entourée de sa famille et par ses amis (e) qui lui envoient plein d’ondes positives. Line est en forme, c’est une fighteuse et elle s’en sortira, çà c’est certain!


Vous ne serez sans doute pas surpris que je vous dise que côté vélo et entrainement, je suis assez tranquille. Mais je sens que je vais m’y remettre d’ici peu. Je suis allé chercher ma carte de gym hier et mon sac de sport est déjà près. Il ne me reste qu’à me botter le derrière et y aller!!

Et vous? Cà roule ?

Je vous souhaite une belle fin de journée

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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jeudi 22 octobre 2015

Dopage, le cas de Dominic Picard

Bonjour,

Incroyable pareil ce cas de dopage d’un coureur maître au Québec, qui vient de se faire prendre. 

Je vois déjà apparaître plein de commentaires qui s’opposent sur la question, sur les forums, réseaux sociaux et blogues comme sur celui de la Flamme Rouge par exemple.

Personnellement, son cas ne me fera pas verser de larmes. Vous savez jusqu’à quel point je suis sans pardon contre le dopage ? Voici d’ailleurs le commentaire que j’ai fait parmi d’autres, où il faut ménager l’individu, il est déjà si atterré, pourquoi poursuivre les contrôles chez les Maîtres alors que ces athlètes courent pour le fun dans des courses du dimanche et qu’ils n’aspirent pas à aucune ascension de grade comme athlète? Bla bla bla etc

« Le cas Picard à lui seul justifie la poursuite des tests antidopage.


Actuellement, toute la communauté cycliste, coureur amateur comme cycliste du dimanche, considère et qualifie ce gars de tous les noms, sans compter qu’on croit tous qu’il devrait aller consulter.

Souhaitons que tous les jugements négatifs, dont il fera l’objet, le tiennent dans son sous-sol pour une couple d’années rongé par la honte et la culpabilité. Qu’il serve d’exemple afin d’ébranler quiconque, qui serait tenté de l’imiter ou de faire arrêter ceux, qui en ce moment, sont en train de tricher! Pourquoi devenir une vedette de la sorte pour si peu d’exposure et de visibilité lors d’un podium de course du dimanche dans un parc industriel? C’était qui ce Dominic Picard en passant? Ah, je l’ignorais moi. Maintenant je sais!

Nous avons juste hâte de connaître le prochain pour le pointer du doigt comme nous le ferons encore quelques semaines pour ce Dominic Picard, cycliste.

Vraiment! C’est un pensez-y deux fois les gars et filles."

Le sain esprit de compétition sur le circuit des maîtres cyclistes doit être préservé. Les gars et les filles doivent continuer de croire qu’ils compétitionnent à force égale dans la camaraderie. En tout cas, dans mon temps, c’était de même que ça se passait. Nous étions tous des travailleurs avant tout, passionné de cyclisme, imprégné de cet esprit de compétition, par cet amour des stratégies de club, mais pas au point de tricher. Pas à cette époque du moins. Quand les Roger Lessard, Hugues Lunardi, Alain Deschènes, Gaétan Beaulieu, Julien Rioux, Pierre l’Écuyer et bien d’autres que j’oublie gagnaient des courses, nous nous faisions tous un plaisir d’aller les féliciter pour leur excellent travail. On se réjouissait presque pour eux plutôt que de les envier. Je n’ai jamais perçu chez mes coéquipiers de l’époque de la jalousie et de l’envie au point de ….

J’espère que le cas Picard saura faire réfléchir tout le monde pour que cet esprit de camaraderie entre coureurs survive, si il était encore présent bien sûr? L’est-il encore? À vous  de me le dire coureurs Maîtres.

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!

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samedi 17 octobre 2015

The underground cycle gangs of Los Angeles

Wow! Quelle belle découverte ai-je faite en fin de semaine lorsque que je suis allé surfé sur le blogue de mon grand ami Paul Trépanier de Bicycle Falardeau. Je ne m’attarderai pas trop sur qui est Paul. Vous n’aurez qu’à parcourir ses adresses et vous le découvrirez. Mais bon, pour faire cela simple, Paul est un super mécano, fabriquant de vélo situé au centre-ville de Québec, qui répare et sert une clientèle des plus variées et hybrides qu’on puisse imaginer; du full lycra comme moi aux cyclistes à tatous full percing. D’ailleurs, ce n’est pour rien que c’est sur son blogue, que je suis tombé sur ce lien du Theguardian qui décrit un phénomène grandissant, les « gangs de rue cyclistes underground » des grandes villes américaines, particulièrement à Los Angeles.

HI HI HI, laissez-moi vous dire qu’on n’est pas dans Sport-en-tête du tout à Québec ou dans tout autre club de vélo de la province de Québec. Je ne dirais pas d’aller toute vous rhabiller, mais plutôt allez toute vous déshabiller! Rien n’est fait dans l’ordre des choses dans ces gangs cyclistes que l’article traite. Que vous fassiez partie des Pier Pressure de Santa Monica  qui se réunissent sur les quais de la ville bien sûr, leurs performances ne sont pas de battre des segments strava, mais bien de se jetter en bas des quais de Santa-Monica, ou des Wolfpack Hustler (regardez la vidéo du lien) qui organisent le plus grand nombre de Street Racing de nuits à LA et d’où est issu Willo qui est sorti des ghettos pour accéder aux courses de vélos sanctionnée aux States, ou si vous préférez des Los Angelopes qui organisent des rassemblements des très électrisants sur les haute collines de LA ou encore d’un groupe de féministes activistes à vélo les Ovarieans Psychos Bicycle brigade dont le slogan est « We are so big, we don’t need no balls » elles organisent depuis quelques années le super « Clitoral Mass of LA » Vous ne savez pas ce que ca veut dire? Bien réfléchissez un peu. Voici un autre lien qui va vous expliquer loll Si vous avez bien visionné tous ces petits clips, et si vous ne l’avez pas fait bien bullshitt retournez à vos chaudrons,  ces jeunes ont tous un lien en commun, leurs membres pratiquent le vélo et à leur façon. Ils attribuent même une partie de leur réhabilitation ou de leur existence au travers le vélo. Les streets racing de nuit organisés par les Wolfpack, dont les réchauffements consistent à s’étourdir en prenant de la Boost ou une couple de joints. D’autres groupes, comme vous avez pu le voir, seront friands de pic-nics familiaux agrémentés de rides dans les rues de LA sous assistance policière ou pas, de toute façon, ils s’en câl… ils organiseront des « bigs party » dans les bas fonds de leurs quartiers et ce, toujours avec leurs vélos, les amis.  Issues des communautés ethniques, latinos et autres, messagers, courriéristes, artistes, journalier ou sur le BS, ils font tous partie d’une grande famille et malgré leurs habitudes de vie très mouvementées et underground, le vélo et les compétitions improvisées de nuit ont changé la vie de plusieurs de leurs membres. 

J'ai trouvé les clips supers bien faits. Il y en a beaucoup d'autres qui suivent de leurs créateurs à la fin de chacun, la musique est le fun et le tout imprégné de cette culture multi-ethnique de LA.

Je dois dire que mon idée de la pratique du vélo a changé et que je me suis demandé moi-même à quelle gang j'appartiendrais si je vivais à LA?  J'avoue qu'une street Racing à 22h30 du soir câlé à la dernière minute comme ils font pour ne pas être ennuyés par la police me plairait bien.



Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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lundi 12 octobre 2015

Une autre belle saison de vélo qui s'achève

Notre groupe de SET en ce beau lundi sur le bord de la rivière Jacques-Cartier
à Ste-Catherine de la Jacques-Cartier. De gauche à droite...
Moi, Bianca, Bernard, Linda, Nancy, Claude & Claude et Sylvain à l'avant.
Photographe et membre du groupe Rock Gervais
Les dernières sorties en fin de semaine au calendrier des deux clubs dont je fais partie, le Club Vélo Stoneham (CVS) et Sport-en-Tête (SET), marquent pour ainsi dire la fin de ma saison de vélo. C’est sûr qu’il nous reste encore quelques belles journées à faire d’ici les gros froids. On ne parle évidemment pas de 4 à 5 degrés C ici au Québec, lorsqu’on parle des temps froids vous savez pour mes amis étrangers. Sachez qu’en novembre et décembre lorsqu’il fait -25 la nuit et – 10C ici le jour, seuls les cyclotravailleurs, que j’admire, ont les vêtements et le courage de poursuivre leurs sorties quotidiennes pour aller travailler, et pour faire leurs courses. Des vrais de vrais. En voici quelques uns ici bas. Vous n'avez qu'à appuyer sur la photo pour grossir.




En ce qui me concerne, je vais plutôt attendre l’été des Indiens pour refaire quelques bonnes sorties. Je me souviens, l’an dernier en novembre, une chaîne de courriels entre amis(e) avait été lancée pour convaincre tout le monde de prendre congé pour une sortie de vélo. Nous avions été pas moins d’une quinzaine à être malades lors de cette magnifique journée. C’est sûr que je vais la répéter cette journée-là. Il y a des partants? J’ai déjà un mailing list, mais s’il y en a qui veulent embarquer, montrez-vous! On fera sans doute une sortie du genre Méga-Centre Duplessis, Chemin-du-Roy /Donnacona, retour par les terres ou vers Shannon et Ste-Catherine de la Jacques-Cartier. Un peu comme aujourd’hui où le principe n’était pas battre des records, mais de jouir de sa forme pour faire un 80 kilos à 30 de moyenne sans trop s’épuiser tout en prenant le temps de placoter un peu….Bien moi un peu c’est certain, mais les filles beaucoup comme d’habitude HI HI HI…Non, mais elles sont tellement mignonnes ( bon! Arrête de faire ton Marcel là!) que Bob Coach la Gazelle leur permet ces petites indisciplines en fin de saison de la sorte. Mais ce n’est pas moi qui ai permis celle-ci? 

Gracieuseté Kid Kodak André Moreau

C’est pour vous dire jusqu’à quel point ce que la camaraderie à vélo peut nous faire faire!

Sur ce, je vous souhaite tous et toutes un bon début de semaine.

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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lundi 28 septembre 2015

Peter Sagan champion du monde sur route à Richmond


Mais quelle fin de course pour ceux qui ne l'auraient pas vue.

Autre version francophone pour ceux qui veulent le voir festoyer à la fin

Bon début de semaine à tous

Coach BOB la gazelle!
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dimanche 20 septembre 2015

Avoir le moral dans les talons

Certain d'entre vous ont peut-être déjà lu ce petit bijoux de billet écrit récemment par le chroniqueur journaliste de Vélomag, David Desjardins, sur comment on peut se sentir en période de convalescence après une sévère chute, qui nous éloigne de notre vélo durant une assez longue période.

Je ne me souviens pas être passé par là moi-même, sauf lorsque je me suis planté d'aplomb en vélo de montagne tard à l'automne avec une séparation de l'épaule. Cela ne m'avait pas aussi affecté que lui et certains d'entre vous, qui se sont plantés cet été, puisque c'était tard à la fin octobre et ma saison de vélo tirait à sa fin. Mais enfin...je trouve qu'il a su bien trouver les mots pour décrire l'état d'être du cycliste tenu sur la voie d'accotements pour un certain temps.

Bonne lecture et récupération pour ceux et celles qui seraient encore en train de se relever suite à une mauvaise chute à vélo.

Coach BOB la gazelle!
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dimanche 13 septembre 2015

Le plaisir de sortir en groupe dans un club de vélo

« À quoi bon faire partie d’un club de cyclistes? Moi, je roule seul et je ne veux pas me contraindre à des horaires. Je sors quand ça me plait! »

Je me souviens très bien avoir tenu ces propos-là jusqu’à il y a quelques années. Le Rassemblement d’Affaires à Vélo est le premier groupe qui m’a convaincu de changer mes habitudes, quand Richard Garneau m’a approché lors de sa création. Par la suite, des membres de Sport-En-Tête et du Club Vélo Stoneham m’ont fortement encouragé de les suivre.

L’ai-je regretté? Ai-je toujours la même opinion par rapport à faire partie d’un club? Bien sûr que non! Évidemment, cela ne m’empêche toujours pas de partir la semaine en solitaire comme j’aime bien pour faire quelques exercices ou pour respecter un rythme d’entrainement qui m’est propre, afin d’arriver frais et dispo lors de mes sorties de club. Ah ah regarde donc cela!! Pour arriver frais et dispo à ses sorties de fds (??). Bien oui staffair! L’autre fin de semaine j’étais dans les montagnes blanches au New Hampshire pour 3 superbes journées en montagne (360 kilos sur 3 000M) et hier, samedi, au rendez-vous annuel de mes deux clubs, SET et CVS qui nous recevaient sur ses terres relevées des Cantons-Unis de Tewkesbury (118 kilos sur 900M). Vous pensez que je vais me présenter la face là sans avoir roulé intelligemment avant ou après une couple de partys couché aux petites heures du mat?!! Bien non voyons donc, parce que je suis comme vous tous et même encore plus, sans doute pour des raisons personnelles sans importance.









Je reviens à mon image de secte que j’ai déjà utilisée pour nous décrire ici. Pourquoi ce terme? Parce que je crois qu’on s’apparente à ces gens faisant partie d’une secte. Vous savez comme ces gens innocents on dirait (p/r à notre entourage qui nous croit tout simplement fou de toujours vouloir rouler de la sorte), qui sont endoctrinés, sous le joug d’un gourou (les meilleurs que nous, qui sont nos modèles et qui nous prodiguent conseils), qui obéissent à toutes sortes de règles ou de préceptes ridicules, et qui seront prêts au suicide collectif pour sauver leur âme! (Faire 170 kilos à 30C pas de GPS). Bien, alors pensez-y comme il faut. On est disons, peut-être 500 quelques cyclistes dans ces trois clubs si ce n’est pas plus (il y en a qui font partie des 3 clubs), qui ont tous leur programme d’entrainement personnel, qui s’obligent à sortir leur bécane un minimum de fois par semaine pour leur bonheur, santé physique et mentale, mais aussi pour être à la hauteur des attentes de leurs amis qui, semaine après semaine, les attendent de pied ferme sur le sacre de l’hôtel pour se recueillir et souffrir!! Vous ne croyez pas qu’il y a ressemblance? Hey come on!!

On n’est pas Rigoreto Uran, Michael Kwiatkowski, Phillipe Gilbert, Simon Gerrans, Marianne Vos, Nicole Cook, mais nous poursuivons tous un peu le même but; s’améliorer, devenir meilleur cycliste, se tester, voir jusqu’où sont nos limites, faire la démonstration de nos améliorations, et enfin, malgré ce que vous en pensez, être reconnu par nos amis, qui sont tous aux prises avec la même maladie. Non, qui sont dans la même secte! Non, qui ont tous adopté le même mode de vie que vous et avec qui vous vous plaisez d’être! 








(Crédits photos Michel Saint-Laurent)


Regardez tous ces sourires lors des arrivées de groupe, ces high five que nous faisons ensemble, ces poignées de mains et accolades que nous nous donnons autour de la bière d’après ride, ces anecdotes et histoires qui nous concernent et qu’on doit bien en rire, et le respect que nous nous vouons tous, sachant qu’on a besoin de ces encouragements pour persévérer, pour garder le cap, parce qu’on se sent bien de même. Êtes-vous d’accord avec cela?

Bien si vous êtes d’accord, dites-vous que c’est grâce aux nombreux bénévoles et organisateurs dans ces clubs qui donnent de leur temps, sans rien en retour autre que votre reconnaissance et remerciements pour ce qu’ils font pour vous…et la secte! Sans eux et leur travail, rien de tout cela n’existerait. 
Martin Perron et Geneviève Ajas, deux de nos organisateurs en chef
en cie d'un membre et d'un commanditaire du SET Mathieu Performance
Comme pour un gourou, nous devons en quelque sorte nous incliner, leur demander pardon pour nos jugements parfois sévères et les encourager plutôt à poursuivre leur travail pour notre bonheur à tous.

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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mardi 8 septembre 2015

Voyage de vélo avec Sport-en-Tête dans les montagnes Blanches, NH, USA

Bonjour tout le monde,


C’était en fin de semaine le voyage de fin de saison de Sport-en-Tête de Québec dans la région du Mont Washington situé dans les montagnes Blanches de l’État du New Hampshire aux États-Unis.
 DollarPhotoClub, Bill (photo authentik Canada)
Dany à son ravitaillement
(courtoisie André Moreau)
Je désire vous en parler parce que premièrement, c’est une super de belle région pour rouler offrant de belles grandes montées, quoiqu’il y ait un peu trop de motocyclistes qui se prennent pour d’autres, et qui se sont comportés avec nous un peu comme le font beaucoup trop de nos Québécois. La route leur appartient et ils se font un malin plaisir de nous le faire sentir de toutes sortes de façons, mais bon…. Je veux vous en parler aussi, parce que tous les cyclistes qui y sont allés ont dû composer avec toutes les difficultés qu’on rencontre ordinairement lorsqu’on fait de la longue distance à la chaleur en hautes montagnes!


Nous étions autour d’une quarantaine à ce voyage de SET. Ce n’était pas non plus des parcours à la portée de tous non plus. De 60 quelques kilos  pour les parcours courts (de 5 à 600M de dénivelés) à 125 kilos pour les moyens (1 250M) et jusqu’à 155 pour les longs avec 2 000 M à tous les jours, ça rentre dans le corps. Personnellement, il aurait été bien qu’il y ait quelques parcours autour de 85 à 100 kilos, mais comme la direction de notre club aime bien les « défis », ce ne sont que les cyclistes élites qui y sont allés ou les plus crinqués, quoiqu’encore là, l’atmosphère et la camaraderie qui règnent lors de ces voyages en vaut le coût à lui seul. 
Un groupe parmi plusieurs faisant la pause
Courtoisie photo André Moreau
C’est ce qui fait que certains d’entre nous se sont contentés de faire les courts et à leur rythme. Mais sur trois jours à 30C, pas de vent, cela peut laisser des traces à la longue et dimanche, lors de notre programme principal, plusieurs d’entre nous l’ont appris à leurs dépens.

Bob Coach la Gazelle
(crédit photo André Moreau)

J’en ai maintes fois parlé ici sur mon blogue. Le cyclosportif de club est un sportif orgueilleux qui veut souvent prouver à ses paires ce qu’il est capable de faire. Cette fierté personnelle, pour ne pas dire esprit de compétition, provoque des départs toujours un peu trop rapides à mon goût. Je demande souvent à mes compagnons de route de m’épargner un peu au début des sorties. Que voulez-vous? J’ai besoin d’une quinzaine de kilos avant de bien me sentir et pour faire face à l’adversité de mes amis, même si ces sorties regroupent sensiblement des cyclistes de même calibre. Malheureusement, le message ne passe pas. On dirait que chacun cherche à se faire dire moins 1 lorsqu’il prend son relais ou qu’il veuille se donner à 110 % pour ne pas passer pour une moumoune! Mal gérer son énergie de la sorte à la chaleur ou ne pas s’hydrater ou manger adéquatement avec les bons produits peuvent se transformer en cauchemar après 100 kilos à 30C en montagne, laissez-moi vous le dire! C’est ce qui s’est d'ailleurs produit dimanche. Dans notre groupe de 8 cyclistes par exemple, 3 ou 4 d'entre nous ont éprouvé des difficultés ou de la grande fatigue au centième kilomètre sur 125. Et il en fut de même chez ceux du parcours long au 125e lorsque nous devions tous gravir la dernière difficulté du jour, soit la montée de Kank Valley sur 9 kilomètres avant de basculer vers notre complexe hôtelier le village de Loon.
Aperçu de nos condos
(crédits photos Sylvie Milman)

Coups de chaleur, crampes, baisse de tension ou de pression, déséquilibre glycémique, allez mes amis tous les maux y sont passés! Certains ont dû même marcher à côté de leur vélo ou plutôt s’accoter dessus pour ne pas tomber à terre!! Le mur sous toutes ses formes, vous voyez l’affaire! Heureusement, il n’y eut pas pire incident, ce qui est juste cocasse ma foi, lorsqu’on se revoit tous le soir et que ces belligérants, la face rougie par le soleil nous sourit et serre la pince, pour nous dire que ça va, que tout s’est replacé, que c’est bizzz, mais que c’est la première fois que cela m’arrive….Ah ces cyclistes si fiers!!!


En ce qui me concerne, je suis pas mal fier de mes 3 jours. Grosso modo, 357 kilos sur 3 500M de dénivelés et je dois dire que tout s’est parfaitement déroulé, bien presque disons...
Jour 1 Gilles et moi perdus dans le Maine
Jour 2 Lincoln/Franconia Notch/Bear Notch
Jour 3 récupération active

Gilles sur la droite
(crédit photo Sylvae Milman)

Mon grand compagnon de route et un peu bougonneux Gilles Gagné vous dirait peut-être que cela a mal tourné pour nous samedi, mais personnellement, mon escapade sur 167 kilos en duo avec lui sur plus de 1 250M figure parmi mes plus beaux souvenirs à vélo! Il est vrai que Marie-Josée et les organisateurs avaient en effet prévu des parcours assez longs le samedi avec un départ à 13h pour être au RV à un Pub en soirée à 19h30, considérant les douches, le voyagement et tout le tralala.  Ce qui fait, que samedi matin, certains ont décidé de faire faux bon au groupe et de s’organiser un circuit seuls pour toute la journée, alors que d’autres plus vaillants ont opté pour 2 sorties de 60 kilos; l’une en avant-midi et l’autre à l’horaire prévu par l'organisation. Pour ces derniers, ça va, ils étaient au moins présent avec le groupe, cependant, j’étais déçu d’être le seul à vouloir me risquer pour faire le 125, faute de monde. Comme Gilles connaissait mon point de vue sur la question, il s’est offert pour m’accompagner même s’il doutait de mon adresse à ce qu’on se retrouve avec le parcours sur mon GPS. De fait, comme on s’est mis à suivre les gens du court pour commencer, on s’est fourvoyé dès le départ, et on a entrepris le trajet en sens inverse! Pas grave ai-je dit à Gilles, je vois le tracé de ma ligne pareil. C’est juste que le Cue sheet n’est pas bon. Toujours est-il que tout s’est bien déroulé jusqu’à ce qu’on arrive à Gorham à presque mi-parcours après avoir gravi les montagnes jusqu’à la base du Mont Washington. Une montée graduelle intercalée de quelques faux plats sur 17 kilos sur 425M de dénivelé! Aillloyyyyy!!!

Gilles et moi au Applebee's
Les yeux nous brûlaient par la chaleur et la sueur. Par la suite, j’ai manqué la 113 Sud à Gilead pour notre retour et on s’est ramassé dans le Maine à Bethel 25 kilos trop à l’Est! Heureusement, avec le Cell de Gilles, on a détecté les routes #35 et #5 qui pouvaient nous ramer à bon port. 167 kilos au lieu de 125 et en prime, un arrivé en pleine noirceur à 19h30 à North Conway! Impossible d’aller rejoindre en temps nos amis pour le souper. Notre soirée s'est plutôt terminée au Applebee’s de Conway avec un bon steak. On l’avait bien mérité.


Et le dimanche, j’ai bien géré mes relais au début comme je dois le faire ordinairement sur les premiers 35 kilos. Je m’accrochais quand Fredéric, Caroline, Jean-Pierre et Claude prenaient les relais et plus la journée avançait, oups! plus je voyais le rythme et l’intensité des relais changer. Les relances sur les sommets devenaient plus ardues et une distraction pour suivre ta roue dans une descente pouvait te reléguer loin en arrière sur les longues descentes. La montée de Bear Notch a causé les premiers dégâts après la pause et celle Kank Valley sur la 112 à notre retour a fini le travail. Comme lors des grandes étapes du Tour de France au dernier col, où ceux qui ont été les mieux supportés par leurs coéquipiers réussissent à rester avec les meneurs jusqu’au dernier sommet. Je remercie Fredéric et particulièrement Sylvain qui m’ont dicté le rythme et la cadence pour les accompagner jusqu’en haut non sans peine! J’étais très fier de moi, parce qu’il ne faut pas oublier que j’avais mon escapade avec Gilles qui s’était terminée la veille tard et j’avais connu, disons une nuit quelque peu surexcitée comme cela arrive après de grands efforts.


Marie-Josée notre GO en chef
Enfin pour terminer ce petit compte-rendu, je tiens à remercier Marie-Josée et son équipe pour leur excellent travail et tous ceux qui se sont présentés aux divers rendez-vous.




Coach BOB la gazelle!
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jeudi 27 août 2015

Les filles chutent-elles plus que les gars à vélo?

Cela fait un petit bout de temps que je vous ai donné signe de vie n’est-ce pas? Alors, pour me faire pardonner, je vais y aller d’un billet qui va soulever la controverse, même la désapprobation par plusieurs d’entre vous.

Les filles chutent-elles plus que les gars à vélo? En tout cas, si je me fie aux chutes qui se sont produites autour de moi dans mon entourage depuis le début de l’été, force est d’admettre que les filles ont chuté plus que les gars. Il y eut certes l’empilade en début de saison de Jean Anderson et de Martin Perron, deux gars avec qui j’aime bien rouler et qui me semblent avoir un bon bagage d’expérience. Cependant, dans leur cas, je suis porté à attribuer leur mésaventure aux risques qu’on coure lorsqu’on fait du vélo en peloton à  haute vitesse. L’imperfection de la route n’a pas été signalée par le meneur de peloton et un cycliste venant de l’arrière n’a pu l’éviter. On ne peut pas vraiment attribuer cette chute à une erreur de pilotage, mais à des circonstances qui arrivent malheureusement trop souvent chez des cyclistes même avec beaucoup d’expérience.

Bon! Je ne vous ferai pas la description de toutes les chutes de filles dont j’ai eu connaissance ou entendu parler. Soyez sans crainte les filles. Il y a bien celle par contre de Geneviève que j’ai décrite que très brièvement ici sur mon blogue lorsqu’elle s’est plantée. Malgré tout le respect et l’admiration que je voue à Geneviève, il faut avouer qu’entrer dans une chaîne de trottoir violemment après avoir retourné la tête vers l’arrière est une chute qui relève de conditions différentes de celles des gars de tantôt. C'est un peu comme tomber seule en roulant sur un caillou, ou en ne voyant pas une craque dans le pavé alors qu’on est en avant et capable de bien voir loin devant soi, lorsqu'on applique les freins à l’improviste sur une surface glissante, ou qu'on soit distrait dans un peloton et on en vient à faire chuter nos compagnons de route . Ce sont toutes des chutes qui, en quelque sorte, sont le fruit d’un peu d’inexpérience.

C’est justement une cycliste expérimentée autour de moi qui m’a expliqué que les filles, ayant un tempérament différent des gars, fait que sur un vélo, elles pourraient faire preuve de trop de prudence et avoir des hésitations pouvant leur être coûteuses. C’est connu que les gars ont toujours été plus téméraires et audacieux que les filles. Déjà jeunes, les gars sont à sauter les chaînes de trottoir, à se faire des sauts dans les terrains vagues, etc., alors que les filles se promènent gentiment avec leur poupée dans le carrosse. Oui oui je sais, ce sont des clichés faciles qui tendent à s’estomper, vous direz, mais qui subsistent encore beaucoup en l’an 2 015 quoique vous en pensiez. Ce goût du risque chez les gars fait qu’il a moins peur, qu’il a plus confiance en lui, qu’il est moins hésitant et  par le fait même, réagit plus promptement aux situations imprévisibles. Normal, depuis son jeune âge qu’il s’entraîne à dépasser les limites, à prendre des fouilles. Il est donc tout à fait normal qu’il ait les réflexes plus aiguisés à l’âge adulte pour faire face aux imprévues

Qui d’entre vous les gars n’ont pas remarqué autour de lui des filles hésiter dans les descentes ou souvent faire usage exagérément de freinage dans toutes sortes de circonstances parce qu’elles ont eu peur? Voilà! Et on sait tous et toutes que les vélos que nous conduisons sont tous fabriqués pour être laissés aller plutôt que d’être freinés!  

Finalement, plus j’y pense, plus je crois que cela a de l'allure. Vous ne croyez pas? Écoutez, c’est juste une opinion. Je n’ai rien trouvé sur Internet qui fait état de ce que j’avance comme réflexion ou statistiquement parlant. D’ailleurs, si un de mes lecteurs a de la littérature pouvant nous instruire sur la question, bien go ahead! Fais-nous partager cela.

Puis, si vous avez de quoi à dire, bien ne vous gênez pas. Je n’ai jamais refusé de commentaires ici.

Ouillle que je vais me faire blaster bientôt….je vais me faire crier des noms.

Précisions : Je ne parle pas de la fille qui a couru sur le circuit Québécois Cadet, Junior ou Sénior, qui a appris à la dure, qui a peut-être déjà chuté et qui s'est relevée plus forte. Non je parle de la fille de 25 à 77 ans, qui est arrivée dans le vélo pour le goût de ce sport, qui s'est inscrite dans les clubs et qui en est arrivée à même faire des cyclos sportives.



Coach Bob la gazelle
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mardi 11 août 2015

Conseils de Hugo Houle


Bonjour tout le monde,


Je vous donne souvent des conseils vous savez et parfois, je me demande si vous les prenez au sérieux quand je vous vois aller.

Alors, tout récemment mon ami Jean Gascon, qui aime bien m'alimenter en sujets à vous parler, m'a fait parvenir ce PDF sur des conseils d'Hugo Houle sur comment rouler en peloton et se nourrir. Peut-être que venant de lui, vous vous direz que cela doit être vrai, ou que là c'est indiscutable. Bob Coach la Gazelle peut toujours nous conter des fois des histoires, mais pas un gars de la trempe de Hugo Houle, un petit gars de chez nous qui fait sa marque sur le Pro Tour quand même.

Personnellement, j'ai l'impression de me lire. Je fais intégralement tout ce qu'il dit et propose, sauf que je colle ma roue d'un peu plus près que lui suggère. Je vais peut-être même emboîter parfois 1/5 de ma roue sur la gauche ou la droite. Je sais, je sais, on ne devrait pas le faire. Mais je suis tellement attentif. J'ai tellement analysé rapidement le coups de pédale de ma roue, que je suis en mesure de bouger à l'instant qu'il bouge de travers. C'est vrai que moi, je ne raconte pas comment j'ai réussi à faire lever mon gâteau hier aussi :-)

Coach Bob la gazelle
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samedi 25 juillet 2015

Sachons remercier les automobilistes prudents envers nous

Bonjour tout le monde,


Cela fait un ptit bout de temps que je suis préoccupé par nos relations de plus en plus tendues entre les automobilistes et nous. De malheureux accidents de la route entre cyclistes et automobilistes semblent arriver plus fréquemment, certains médias ont pris plaisir à nous critiquer au point que certains conducteurs sont allés de déclarations haineuses à notre endroit. Encore tout récemment, les réseaux sociaux rapportaient des propos d’automobilistes à notre égard qui pouvaient donner des frissons. Il faut toutefois dire qu’il y a des cyclistes parmi nous, qui ne se conduisent pas très éloquemment non plus.

On ne recommencera pas ce débat là ici. Ce n’est pas le but de mon billet. De toute façon, tout a été pas mal dit et chacune des deux parties sait pas mal ce qu’il a à faire. Bien presque, parce qu j'ai une suggestion à vous faire

Je me suis quand même posé la question suivante : comment sortir de ce cercle vicieux, d’être constamment critique et négatif envers l’autre partie? Que souhaitons-nous, nous les cyclistes? Rouler en toute sécurité en sensibilisant les automobilistes à nous donner de l’espace, n’est-ce pas? Or, depuis quelques semaines et encore ces derniers jours depuis l’incident d’Isabelle Richer et de la dame du Saguenay, j’ai cru constater une amélioration de la conduite des automobilistes envers nous. Vous ne trouvez pas? Bien honnêtement, aujourd’hui, sur 120 kilos avec mon club, les automobilistes nous ont vraiment dépassés dans la voie de dépassement et plus est, tous les pickups qui ordinairement, me font chier royalement, se sont comportés avec classe. 

Dans les circonstances, je me suis efforcé, lorsque j’étais le meneur de mon peloton, de leur signifier ma reconnaissance au moment qu’ils devaient regarder dans leur rétroviseur pour se ranger. 





















Écoutez, nous sommes tous automobilistes et vous savez tous que lorsque vous dépassez quelqu’un, vous vous devez de regarder dans votre rétroviseur pour vous ranger.  Alors, pourquoi ne pas en profiter pour remercier ces automobilistes? Et vous savez quoi? Depuis que je fais cela, certains lèvent la main dans leur voiture pour me dire  « De rien »! Et vous savez quoi?  En faisant cela à la première voiture qui me dépasse convenablement, les autres d’en arrière le constatent, et agissent de la même façon. Je me suis alors aperçu que tout le trafic, comme un peloton de vélos, suit la même ligne. Parfois, lorsque je me fais frôler, je fais le même geste, mais la main ouverte vers le haut en haussant le tronc et les épaules. Vous savez, comme lorsqu’on veut dire à quelqu’un, "mais pourquoi donc!!??". Pas de doigts d’honneur, mais tout simplement un geste qui indique à l’automobiliste qu’il ne s’est pas conduit convenablement. Encore là, je me suis aperçu qu’en faisant cela à un automobiliste fautif, que le suivant qui suivait d’un peu plus loin, s’étant aperçu de la scène, a compris ce qui s’était passé, et m’a dépassé largement. Yessss!

Je sais qu’il y en a plusieurs d’entre vous qui le faites déjà et aurez tendance à me dire « ahhhh Bob, c’est peine perdue ». Bien, je ne suis pas d’accord. Imaginez si on créait un BUZZ, qu’on se mettait tous à faire cela convenablement? Vous ne croyez pas que cela se parlerait? Moi j’en suis sûr. Cela viendrait aux oreilles des automobilistes non cyclistes qu’on qualifie souvent d’insouciants, et je suis à peu près certain qu’ils s’efforceraient d’observer si les cyclistes qu’ils croisent ont su reconnaître leur geste de courtoisie! Wowww. On vivrait maintenant complètement dans une autre dynamique. On se demanderait maintenant qui est le plus poli, voire gentil. Les gens prendraient maintenant plaisir à être courtois parce que les cyclistes et automobilistes fonctionneraient avec le même code de conduite. Toi cycliste, roule convenablement en bordure de la route et moi je m’efforcerai de te dépasser avec prudence. Ce qu’il nous reste à faire nous, c’est de dire merci! Voilà! La communication est établie et le tour est joué. Je suis convaincu qu’on pourrait retourner la situation de bord, si nous nous y mettions tous. Qu’en dites-vous?

En tout cas, moi je continue d’agir de la sorte….

P.S. Évidemment, ce n'est pas tout. Il faut faire ses arrêtes stop et ses feux rouges :-)


Coach BOB la gazelle!
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vendredi 24 juillet 2015

Position de la selle


Bonjour à tous,

Je suis revenu de vacances cette semaine au cas que vous ne le sachiez pas. Je suis allé en Caroline du Nord à Cape Hatteras faire de la plage avec ma famille. J’ai tout de même apporté mon vélo, mais je n’en ai pas fait beaucoup. Il faisait vraiment trop chaud (entre 35 et 40 C), et cela, même le matin en partant vers 7 h 30. Pourquoi ne pas partir plus tôt? Eh! Cela va faire! Je suis en vacances quand même :-) je me lève à l’année à 6 h!


Avant de vous parler de la position de ma selle pour améliorer quelque peu ma poussée et mes performances, je voudrais juste vous informer des précautions d’entretien de votre vélo lorsque vous allez sur le bord de la mer comme je viens de le faire. S’il vous est possible de remiser votre vélo à l’intérieur aussitôt votre ride terminée, faites-le! Nous avions un bel espace à l’extérieur sous la maison à pilotis pour les ranger, ce que nous avons fait les premières journées. Oufff le vent, le sel dans l’air, les poussières de sable ont fait de nos vélos des vraies statues de sel! Les bases de rayon oxydées, les freins poignés dans l’humidité et j’en passe. Il a donc fallu faire le grand ménage à la grande eau et au savon pour les remiser le reste du voyage à l’intérieur. Donc, avis à ceux qui prévoient aller sur le bord de la mer.

Bon!  La position de ma selle maintenant. Vous savez comment je suis orgueilleux et fier de mes performances hein? J’en ai-tu écrit des billets où je pouvais m’être montré plus fin ou plus en forme que certains cyclistes que je pouvais croiser! Et je m’en fais toujours une plus grande fierté parce que je vieillis et que je lutte fort contre cette réalité qui m’obsède lolll. Et bien, imaginez-vous que je me suis fait déposer, comme on dit, à une couple de reprises, il y a quelques semaines, par une couple de tempes grises avant de partir de vacances. Cela m’a fait chier pas mal! Étais-je dans une mauvaise journée? Étais-je fatigué de ma sortie d’avant? Avais-je bien mangé le matin ou le midi? Est-ce que je revenais de chez mon Psy? Ma blonde m’avait-elle mis la batterie à terre le matin même? Bien, rien de tout cela! J’aurais bien aimé vous trouver une raison comme font les cyclistes ordinairement, les prétextes des défaillances des cyclistes sont ma foi pires que les histoires de pêche, mais je n’en ai pas trouvé!



Or, je me suis remis à me questionner sur toutes sortes de petits détails comme notre position sur le vélo. J’ai donc procédé à deux petits ajustements que j’avais délaissés en raison de mon âge et du type de cyclisme que je pratique aujourd’hui. Vous savez,  à 60 ans on va souvent, par exemple, relever la hauteur de notre guidon pour ne plus être courbé vers l’avant ou encore pour éviter de trop forcer du dos plus fragile maintenant en tirant assis lors des montées. 


Comme vous pouvez vous en douter, je suis revenu à une position légèrement plus basse de mon guidon. Pas aussi basse que lorsque je courais, mais quand même plus que bien des gars et filles de mon âge. Évidemment, lorsqu’on abaisse son guidon de la sorte pour avoir une position plus aérodynamique, c’est-à-dire d’avoir le tronc, le haut du corps plus à l’horizontale sur le vélo, on peut avoir le siège pour ne pas dire le « cul » qui veuille bouger ou glisser vers l’avant de la selle lorsqu’on tire fortement dans les arches des drops en moulinant sur le gros braquet! Normal. Quand on est un poids plume dans mon genre, qu’on veuille pousser les manivelles sur une résistance développant de la puissance supérieure à son poids, bien c’est le derrière sur la selle qui doit rester immobile pour tout bloquer. Alors je suis également revenu, comme certains l’ont peut-être déjà observé, à une position de ma selle légèrement relevée du nez. Je dis revenu, parce que c’est la position que j’avais à l’époque que je courais. Pour m’assurer de ne pas glisser vers l’avant de ma selle, de maximiser ma poussée et ma tire des bras sans aucune perte d’énergie, bien on relevait le nez de notre selle de la sorte. Alors, si en voulant pousser la manivelle sur le gros braquet à midi et dix ou maximiser sur la tire à moins 20 en remontant tout en forçant des bras et du dos, il ne fallait surtout pas que le « cul » sur la selle nous abandonne en glissant vers l’avant! Alors on barrait cette glisse de la sorte! Si la force exercée est trop grande, celle-ci doit s’exercer dans le dos, sur les bras ou encore mieux, dans les muscles du fessier et des jambes. C’est là que ça doit se passer, pas ailleurs! 

Ah on a bien dit des choses sur cette position. Il y a toutes sortes de légendes urbaines. Que cela crée une pression indue sur les « Schnolls », que cela rend stérile, nuit à la virilité, voyez-vous ce que je veux dire? Non? Bander je veux dire! Bien, à l’âge que je suis rendu, tant et aussi longtemps que mon affaire répond aux avances de ma blonde, la stérilité moi, je m’en fou pas mal. J’ai eu ma fille que j’adore et je n’en voudrais pas d’autres. Alors si c’est pour tuer mes spermatos, j’en suis bien aise!

C’est certain que si vous l’essayez, vous trouverez cela bizarre pour ne pas dire inconfortable. Normal, vous aurez comme l’impression de glisser par en arrière, mais attendez d’être sur une lancée sur un faux plat montant les mains sur les cocottes ou dans les drops en pleine puissance? Personnellement, sans vouloir exagérer, j’ai dû retrancher quelques secondes sur des segments de mes parcours préférés dans des conditions semblables. J’irais jusqu’à dire que j’ai gagné entre 2 et 3 % en puissance. Pas beaucoup? Bien c’est l’équivalent d’une bonne dose d’EPO. Alors cela me convient.

Je ne sais pas si les coureurs adoptent encore cette position. Je ne fraye plus dans ce milieu, mais si vous êtes un cycliste compétitif qui est sur le bord de faire une dépress comme moi je m’apprêtais à faire, alors pourquoi ne pas l’essayer? Vous m’en redonnerez des nouvelles.

Bonne journée,

Coach BOB la gazelle!
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jeudi 9 juillet 2015

Marc Blouin, encadreur bénévole

Marc Blouin, Montréal 1976
Vous le reconnaissez? Pas évident n’est-ce pas? Avouez que si je n’avais pas mentionné son nom dans le titre de mon papier d’aujourd’hui, vous ne l’auriez jamais deviné. Eh oui il s’agit de notre ami Marc Blouin, membre du Regroupement d’affaires à Vélo de Québec (RAV) qui, sur cette photo, porte la moustache « handlebar » rappelant la forme de son guidon aux Olympiques de Montréal en 1976. J’ai trouvé cette photo ainsi que d’autres sur le site Véloptimum qui fait une courte bibliographie de notre homme. Je suis d’ailleurs à peu près certain qu’il va m’en vouloir d’avoir tout sorti cela sur mon blogue aujourd’hui. Pour ceux qui le connaissent bien, Marc n’est pas du genre égocentrique, me myseft and I, qui va se péter les bretelles de ses réalisations passées. Très modeste notre Marc.  Même que si quelqu’un voulait rouspéter à ses directives, il ne sera jamais condescendant en disant des choses du genre « Écoute jeune homme, ça s’adonne que moi j’ai fait cela et ceci et tout le tralala » pour lui faire prendre son trou comme moi je dirais

Alors hier, c’était notre 3e sortie de la saison avec le RAV et nous étions comme 11 assez bons cyclistes à prendre le départ sous sa supervision pour un 85 kilos avec un assez bon vent de l’ouest (groupe 32km/h). Assez fort pour l’inquiéter et nous dire qu’en raison des conditions d’aujourd’hui, que les relais se feront par roulement autant de l’intérieur que de l’extérieur selon la venue du vent ou des conditions de l’accotement. Bon! Enfin quelqu’un qui comprend les vraies affaires pour les relais en tout cas. Pour ce qui est de faire la roue pour les relais, plusieurs d’entre nous l’avaient déjà fait avec des copains, je présume, ou en petit groupe restreint, mais personne ne l’avait certainement fait sous la supervision et les instructions de Marc! Beaucoup de petits correctifs à apporter lol! Encore là, Marc n’est pas du genre à crier après personne, sauf que lorsqu’il parle fort et donne ses instructions, sa voix porte! Puis, il n’y a qu’un chef dans le peloton. Quelqu’un a voulu suggérer une façon de faire sur la piste cyclable et après réflexion Marc a dit « non! Ça va bien de même, les gars sont disciplinés, on continue de même! » Le sujet est clos.

La plupart du temps avec de forts vents et à plusieurs comme nous étions, il n’est pas toujours facile d’atteindre notre vitesse moyenne, même si le terrain était peu accidenté comme hier (475 M); attente de retardés, ravitaillement, crevaisons, etc.

Cependant, nous étions tous très disposés à apprendre de Marc et pour travailler sur cette constance qu’il fallait avoir pour maintenir une vitesse constante tout en ne prenant le devant, que le temps du dépassement de la personne qui nous donnait le relais. C’est ce qui s’est avéré le plus difficile à « catcher » pour plusieurs, entre autres moi-même. Trop lent, trop vite, trop tôt, trop tard, trop large, etc. On a dû travailler sur la fluidité pendant les 2h30 de la ride. Toujours est-il que si j’exclus la crevaison de Réjean, qui m’a envoyé une roche grosse comme une balle de golf à 2 pc des oreilles et le ravitaillement, on a terminé notre sortie avec une vitesse moyenne de 33,4km/h. Dans les circonstances, je considère que c’est mission accomplie et que nous n’aurions sans doute pas fait meilleure moyenne avec des relais traditionnels. Cependant, et je suis assez certain que tout le monde en conviendra, d’ailleurs j’en ai discuté avec quelques gars après la ride, cette technique de relais m’a tiré du jus considérablement. Faire la roue à 8 ou 10 cyclistes en formation 2 X 2, les relais viennent vite et ils se font vites, ce qui m’a forcé à élever d’un cran mon niveau de concentration, et cela a paru sur le vélo, et cela se ressentait également dans le peloton. 

Ce fut une excellente sortie, formatrice, mais qui doit être faite avec discipline par des cyclistes aguerris.

Nous sommes choyés d’avoir un gars de sa trempe dans notre club pour nous encadrer. Il faut en être conscient. Il n’y pas beaucoup de cyclistes dans les clubs de vélo au Québec qui peuvent profiter d’un tel accompagnement. Nous avons été des privilégiés hier.

Merci Marc de tes précieux conseils! J’ai hâte d’en « runner » un gang à mon tour HI HI HI HI!


Vous ne savez pas comment çà marche faire la roue pour les relais. Je vous propose cette petite vidéo que j'ai déjà mise sur mon site pour décrire ce que c'est (Tour de Cali 2007). C'est exactement comme cela que nous roulions hier.

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mardi 7 juillet 2015

Les lacs Archambault et Ouareau (Lanaudière) à vélo

On s’enorgueillit souvent de nos parcours dans la région de Québec, moi le premier. J’ai souvent fait l’apothéose des Équerres et du tour du lac Saint-Joseph et de quelques autres circuits dans la région de Portneuf tout près. Récemment, je suis retourné faire le Parc de la Mauricie qui n’a pas besoin de présentation. Un circuit de plus de 115 kilos qui ne donnent aucun répit sur plus de 2 000M. C’est un must, bien sûr.


Michel et moi il y a cela
plusieurs années :-)
Mais bon, je suis allé voir en fin de semaine mon chum Michel Turner de Repentigny qui a un chalet au lac Beauchamp dans Lanaudière. Pour les gens qui connaissent un peu plus la région, c’est un beau petit lac situé à St-Donat de Montcalm entre le grand lac Archambault plus à l’Ouest et le lac Ouareau à l’Est. Soit dit en passant, le village de St-Donat vient de se classer la 2e ville la plus plein-air au Québec selon un concours mené par le magasine Géo Plein air. Cela a donc été l’occasion pour moi de refaire le Chemin du Nordet qui commence à être drôlement connu (le tracé sur ce lien est partiel. Ordinairement, les gens partent ou arrivent à l'entrée du lac Supérieur). Je dirais que depuis que le journal La Presse en a fait un article en 2013  qu’on y tient la cyclosportive St-Donat/le Nordetqu’Infovélo.com en a fait un de ses parcours, sans oublier tous les athlètes de triathlon qui se sont découverts dans les Laurentides avec la tenue de l’Ironman Tremblant, le chemin du Nordet est devenu comme une autoroute de cyclistes. Je n’y avais jamais vu autant de cyclistes de ma vie en fin de semaine. C’est définitivement un autre parcours à faire au Québec. Pas surprenant qu’il y ait tant de monde.

Mais comme il faisait super beau en fin de semaine et que nous voulions profiter du lac, j’avais demandé à Michel un parcours pas trop long pour que nous puissions profiter de sa plage et des équipements nautiques qu’il a chez lui. Au Programme, les tours du lac Archambault et du lac Ouareau. Wowwww!!! « Mais comment se fait-il Michel que tu ne m’aies jamais fait faire ce parcours avant bonyenne!!! Bien Robert le pavé du Lac Ouareau a été refait à neuf depuis 2 ans seulement, puis cela n’a pas adonné!!! » 735M de dénivelés sur 60 kilomètres de bonheur et je n’exagère pas, mais pas pantoute. Quelques côtes abruptes ici et là pouvant atteindre 18 à 19 degrés du côté du Lac Archambault et des centaines de virages en montées et descentes voilées dans une nature de grande beauté. Un fichu de beau coin, c’est moi qui vous le dis! La circulation y est civilisée, il y a plusieurs affiches sur tous les parcours « Partageons la route  avec les cyclistes » et ces derniers marchent à la file indienne en essayant de ne pas trop créer d’embouteillage. De toute manière, il y a tellement de descentes voilées cachées par les arbres qui surplombent la route, qu’il est nettement préférable de ne pas en prendre trop large.

Alors, tenez-vous-le pour dit. Le chemin du Nordet est une chose, mais le tour de ces deux lacs en est une autre. Vous n'avez qu'à vous donner rendez-vous au parc des pionniers à St-Donat et profiter des café terrasses après votre randonnée. Michel m’avait demandé de ne pas trop en parler, mais c’était bien difficile de ne pas le faire.

Une précision qui vient de m'être signifié par les intervenants du milieu à Sain-Donat pour le sens de faire le tour des lacs
 
Le Vélo Club San Donato recommande de faire le tour des Lacs Ouareau et Archambault dans le sens antihoraire de manière à éviter les quelques 1500 entrées/sorties des nombreux chalets sur le bord desdits lacs et aussi pour avoir le vent «grand largue» en descendant la 125  (vent ouest-nord-ouest à 80%)jusqu'au Chemin St-Guillaume.
 
Raymond M. SIGOUIN pour VELO CLUB  SAN DONATO
 
P.S.:  Nous avons une super belle carte des circuits cyclistes au Bureau d'information touristique

Classique Jean-Yves Labonté

Mon Dieu que j’aurais aimé y être présent pour faire le tour symbolique des anciens coureurs et pour serrer la pince à Jean-Yves, mais malheureusement je serai à l’extérieur de Québec lors de cette journée. Cela m’aurait fait plaisir de rouler avec les anciens coureurs de l’époque alors que nous animions ses courses du mardi et les grandes classiques qu’il organisait les fins de semaine

Passez une belle journée


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