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jeudi 27 août 2015

Les filles chutent-elles plus que les gars à vélo?

Cela fait un petit bout de temps que je vous ai donné signe de vie n’est-ce pas? Alors, pour me faire pardonner, je vais y aller d’un billet qui va soulever la controverse, même la désapprobation par plusieurs d’entre vous.

Les filles chutent-elles plus que les gars à vélo? En tout cas, si je me fie aux chutes qui se sont produites autour de moi dans mon entourage depuis le début de l’été, force est d’admettre que les filles ont chuté plus que les gars. Il y eut certes l’empilade en début de saison de Jean Anderson et de Martin Perron, deux gars avec qui j’aime bien rouler et qui me semblent avoir un bon bagage d’expérience. Cependant, dans leur cas, je suis porté à attribuer leur mésaventure aux risques qu’on coure lorsqu’on fait du vélo en peloton à  haute vitesse. L’imperfection de la route n’a pas été signalée par le meneur de peloton et un cycliste venant de l’arrière n’a pu l’éviter. On ne peut pas vraiment attribuer cette chute à une erreur de pilotage, mais à des circonstances qui arrivent malheureusement trop souvent chez des cyclistes même avec beaucoup d’expérience.

Bon! Je ne vous ferai pas la description de toutes les chutes de filles dont j’ai eu connaissance ou entendu parler. Soyez sans crainte les filles. Il y a bien celle par contre de Geneviève que j’ai décrite que très brièvement ici sur mon blogue lorsqu’elle s’est plantée. Malgré tout le respect et l’admiration que je voue à Geneviève, il faut avouer qu’entrer dans une chaîne de trottoir violemment après avoir retourné la tête vers l’arrière est une chute qui relève de conditions différentes de celles des gars de tantôt. C'est un peu comme tomber seule en roulant sur un caillou, ou en ne voyant pas une craque dans le pavé alors qu’on est en avant et capable de bien voir loin devant soi, lorsqu'on applique les freins à l’improviste sur une surface glissante, ou qu'on soit distrait dans un peloton et on en vient à faire chuter nos compagnons de route . Ce sont toutes des chutes qui, en quelque sorte, sont le fruit d’un peu d’inexpérience.

C’est justement une cycliste expérimentée autour de moi qui m’a expliqué que les filles, ayant un tempérament différent des gars, fait que sur un vélo, elles pourraient faire preuve de trop de prudence et avoir des hésitations pouvant leur être coûteuses. C’est connu que les gars ont toujours été plus téméraires et audacieux que les filles. Déjà jeunes, les gars sont à sauter les chaînes de trottoir, à se faire des sauts dans les terrains vagues, etc., alors que les filles se promènent gentiment avec leur poupée dans le carrosse. Oui oui je sais, ce sont des clichés faciles qui tendent à s’estomper, vous direz, mais qui subsistent encore beaucoup en l’an 2 015 quoique vous en pensiez. Ce goût du risque chez les gars fait qu’il a moins peur, qu’il a plus confiance en lui, qu’il est moins hésitant et  par le fait même, réagit plus promptement aux situations imprévisibles. Normal, depuis son jeune âge qu’il s’entraîne à dépasser les limites, à prendre des fouilles. Il est donc tout à fait normal qu’il ait les réflexes plus aiguisés à l’âge adulte pour faire face aux imprévues

Qui d’entre vous les gars n’ont pas remarqué autour de lui des filles hésiter dans les descentes ou souvent faire usage exagérément de freinage dans toutes sortes de circonstances parce qu’elles ont eu peur? Voilà! Et on sait tous et toutes que les vélos que nous conduisons sont tous fabriqués pour être laissés aller plutôt que d’être freinés!  

Finalement, plus j’y pense, plus je crois que cela a de l'allure. Vous ne croyez pas? Écoutez, c’est juste une opinion. Je n’ai rien trouvé sur Internet qui fait état de ce que j’avance comme réflexion ou statistiquement parlant. D’ailleurs, si un de mes lecteurs a de la littérature pouvant nous instruire sur la question, bien go ahead! Fais-nous partager cela.

Puis, si vous avez de quoi à dire, bien ne vous gênez pas. Je n’ai jamais refusé de commentaires ici.

Ouillle que je vais me faire blaster bientôt….je vais me faire crier des noms.

Précisions : Je ne parle pas de la fille qui a couru sur le circuit Québécois Cadet, Junior ou Sénior, qui a appris à la dure, qui a peut-être déjà chuté et qui s'est relevée plus forte. Non je parle de la fille de 25 à 77 ans, qui est arrivée dans le vélo pour le goût de ce sport, qui s'est inscrite dans les clubs et qui en est arrivée à même faire des cyclos sportives.



Coach Bob la gazelle
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Aussi un rouleur!
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mardi 11 août 2015

Conseils de Hugo Houle


Bonjour tout le monde,


Je vous donne souvent des conseils vous savez et parfois, je me demande si vous les prenez au sérieux quand je vous vois aller.

Alors, tout récemment mon ami Jean Gascon, qui aime bien m'alimenter en sujets à vous parler, m'a fait parvenir ce PDF sur des conseils d'Hugo Houle sur comment rouler en peloton et se nourrir. Peut-être que venant de lui, vous vous direz que cela doit être vrai, ou que là c'est indiscutable. Bob Coach la Gazelle peut toujours nous conter des fois des histoires, mais pas un gars de la trempe de Hugo Houle, un petit gars de chez nous qui fait sa marque sur le Pro Tour quand même.

Personnellement, j'ai l'impression de me lire. Je fais intégralement tout ce qu'il dit et propose, sauf que je colle ma roue d'un peu plus près que lui suggère. Je vais peut-être même emboîter parfois 1/5 de ma roue sur la gauche ou la droite. Je sais, je sais, on ne devrait pas le faire. Mais je suis tellement attentif. J'ai tellement analysé rapidement le coups de pédale de ma roue, que je suis en mesure de bouger à l'instant qu'il bouge de travers. C'est vrai que moi, je ne raconte pas comment j'ai réussi à faire lever mon gâteau hier aussi :-)

Coach Bob la gazelle
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Aussi un rouleur!
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