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vendredi 19 décembre 2014

Joyeux Noël et bonne année 2015



Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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jeudi 27 novembre 2014

Un cri du coeur....

Bonjour tout le monde,

Il y a longtemps qu'un de mes fans ne m'avait écrit sur mon courrier du BikeCoeur.

Et bien au début du mois de novembre j'en ai reçu un qui s'intitulait CRI DU COEUR!! Incroyable! J'en suis toujours pas revenu Alors le voici:

Salut Bob,

J’ai besoin de ton aide. J’ai nouvellement développé, depuis juin 2014, une nouvelle passion pour le vélo de route. Après une carrière amateur au hockey et au tennis bien rempli, je me cherchais une activité physique pour me remettre en forme après plus de cinq années d’inactivités causées par des maux de dos intenses et un corps qui envoyait de plus en plus des signes de révolte envers chaque geste posé pour perdre quelques kilos en trop.

Un vélo hybride est venu m’arracher de mon fauteuil déformé par l’usure au début de la belle saison 2014. Ensuite, l’achat de mon vélo de route en juin n’a cessé d’alimenter mon intérêt, assez pour entretenir des liens avec des personnes de qualité dans mon entourage cycliste: Denis Meyer de vélo Réaktif pour le positionnement et entraînement, la gang de Mathieu Performance pour mes équipements et mon voisin de quartier Maurice Fortier de Sport en tête qui je l’espère pourra m’accueillir dans son club en 2015 si mes performances sont au niveau souhaité.

Au-delà de ce CV cycliste en devenir, je désire te souligner Bob l’importance que ton blogue a eue sur mon développement cet été. Premièrement, l’information générale sur l’art de rouler, seul ou en groupe, m’a été fort utile. On n’arrive pas dans un groupe, frais comme un puceau sans faire un minimum d’effort pour comprendre comment fonctionne une activité. J’ai lu tes textes, assimilé le plus d’éléments possible et mis en pratique les plus élémentaires règles de sécurité qui régissent le simple respect envers d’autres passionnés comme moi. J’ai pu réaliser après trois mois d’entrainement les deux cyclos La Montréalaise et la Québécoise en toute sécurité en roulant à l’arrière du peloton avec des encadreurs expérimentés qui m’ont aidé à démystifier les différents rôles qu’un cycliste peut jouer dans une meute.

Pour réaliser des cyclos ou des longues sorties intenses, il faut s’entraîner. J’ai pris connaissance de tes parcours, je les ai essayé et m’en suis approprié quelques-uns. C’est en lisant tes textes que j’ai enfin compris ce que le terme Équerres voulait dire. Pas un terme d’entraînement, mais plutôt un merveilleux parcours sur lequel on peut ajouter un aller-retour jusqu’à la porte du parc Jacques-Cartier ou même en revenant par Valcartier faire un détour par Montolieu, Fossambault, la côte Gagnon, celle de Cap-Rouge avant de reposer ses jambes par le boulevard Champlain et revenir à la maison par la piste des Cheminots.

Ce souci de la sécurité et du respect envers d’autres cyclistes, ces beaux parcours c’est toi Bob qui me les a fait découvrir par tes textes. Et que dire du texte sur le pick-up, cette race animale qu’il faudra bien un jour apprivoiser pour la contrôler ou sinon la radier de la planète comme nous avons fait avec certaines races animales. J’avance que cette bibitte à quatre pattes n’en a pas que contre les cyclistes puisque mes mauvaises expériences avec le pick-up durent depuis plus de trente ans. Je peux t’assurer Bob que le pick-up et le motocycliste ne font pas bon ménage.

Bob, malgré cette générosité débordante dont tu fais preuve avec ta plume et dans la pratique de ta discipline, je vais te demander un ultime effort: Comment fait-on pour survivre à l’hiver Bob. J’ai beau faire du spinning deux fois semaine chez Denis Meyer, m’éclater les cuisses à la maison sur mon rouleau d’entrainement le week-end en écoutant les reprises de Culture Vélo et toutes les vidéos que je peux trouver sur YouTube, je n’ai pas le sentiment que je vais m’en sortir, je n’ai pas l’impression que l’hiver sera court et que même l’aide que mes amis pourront me donner sera insuffisante. Devant ce désespoir en devenir, j’ai peur de poser des gestes regrettables et irrémédiables comme de me rendre chez mon marchand favori et acheter un autre vélo, changer mes roues pour une paire en carbone. Comment fait-on pour gérer cette période de découragement? Le printemps revenu Bob, est-ce qu’on peut se remettre d’une telle dépression?

Merci coach pour ton aide et longue vie à la Gazelle

Première réponse

Cher Claude,

J’ai failli mettre ton courriel à la poubelle quand j'ai lu seulement le titre de ton mail et la façon qu'il commençait. J'ai cru un instant que c'était l'arnaque habituelle de l'étranger d'outre-mer, tu sais, qui te lègue une fortune en échange de marier sa fille lolll

Claude, ton histoire est extraordinaire et surtout très émouvante pour moi. Tu as presque réussi à me faire pleurer. Il m'arrive de recevoir des remerciements, plusieurs fois même, mais le tien bat tous les records pour le bien qu’il m’A fait. Si tu n'y vois pas d'inconvénient, j'en ferais éventuellement un post sur mon blogue et je t'offrirai ma réponse bien humblement, en espérant que tu ne penses pas à te mettre au bout d'une corde si je tarde un peu à le faire:-) j’espère que ton désespoir soit aussi figuré que mes écrits parfois.  Alors, je vais y penser. Ta missive mérite une réponse songée et ce n'est pas ce soir que je pourrai le faire par manque de temps, mais je te promets que j'y donnerai suite

Bon me revoilà Claude,

Dans un sens, tu es définitivement dans le pétrin mon cher Claude et dans un autre pas du tout.

Tu te sens comme un jeunot qui vient de tomber en amour avec une matelot qui t’a ressuscité cet été pendant ses vacances et qui est repartie travailler sur un brise-glace pour l’hiver. Tu as le choix de la regarder dans un cadre tout l’hiver, fantasmer sur elle, faire ce que je ne dirai pas au point d’en faire une dépression et souffrir d’épuisement mental à son retour. Tu me suis ?

Bon! J’espère qu’il est encore temps pour que tu prennes des bonnes dispositions parce que si la vie (santé) est généreuse à ton égard comme elle l’est pour moi tu en auras plusieurs autres hivers à passer et attelles toi tout de suite, parce qu’ils deviendront de plus en plus difficiles à traverser au fur et à mesure que tu progresseras….Le vélo est comme une drogue, tu sais. Crois-moi j’en arrive à ma 30e saison et il faut en quelque sorte se trouver d’autres activités pour changer le mal de place. Dans mon cas, je me suis remis à faire du ski alpin, tu vois, même pas du ski de fond, ou encore du fatbike comme bien de mes amis te conseilleraient d’acheter. Ils sont des accros eux autres aussi, ça fait que je ne conseillerai pas cela. Cela ne veut pas dire de couper les liens totalement avec le vélo, mais tu as le temps de reprendre la forme. Il est reconnu que tous les cyclos sportifs qui ont exagéré en s’entrainant trop durant l’hiver connaissent des gros printemps pour stagner en juillet. Alors tu vois? Pourquoi ne pas te donner une chance et ne pas t’inquiéter. As-tu une blonde? Si tu en as une, donne-lui plus de temps en hiver, profites-en pour l’endormir, fais plein de choses avec elle. Prépare là au printemps. Tu auras été tellement été sur son dos tout l’hiver, qu’au printemps, c’est elle qui va te sacrer dehors de la maison avec ton bike dans les mains. AHhhhhh tu n’en as pas!! Et bien trouve-toi en une au PC avant le printemps pour te ….comme il faut, parce qu’au printemps si tu n’en rencontres pas une dans ton club de vélo ou dans ton entourage comme cela m’est arrivé, tu vas rester célibataire c’est sûr jusqu’à l’hiver prochain. J’ai été célibataire plus souvent qu’autrement lors de mes 30 derniers étés. Oui mon homme. La branlette je connais cela comme il faut. Est-ce que c’est cela que tu veux? Devenir un vieux grognon fatikants qui ne sait que de parler de vélo. Non hein?

Bon! Alors, va jouer dehors, regarde des films cochons si tu n’as pas de blondes, fais-toi venir des hôtesses à la limite, mais tu t’organises pour t’éloigner le mental du vélo un peu. Comme m’a dit un ami sur ton compte « Il faut s’organiser pour faire autre chose pour arriver au printemps, être anxieux de voir le soleil briller, de revoir ses coéquipiers de peloton. Un peu la même sensation quand les femmes recommencent à s’habiller plus léger, que les jupes raccourcissent de semaine en semaine. Si elles étaient en maillot à longueur d’année, nous perdrions cette excitation du printemps. Même chose avec le vélo » dit-il.

Donc, trouve-toi d’autres activités et tu gardes la forme sur ton rouleau modérément. Pis si tu as les moyens, vas-y t’acheter pleins de nouvelles bébelles en carbone. Tant qu’à être omnibulé, anxieux et pas capable de rester en place, aussi bien l’être pour de vrai avec un arbre de Noël plein de cadeaux qui t’empêcheront dormir jusqu’au printemps!

Puis quand tu auras fait quelques centaines de kilos, tu me redonneras des nouvelles et je vais t’inviter à une petite sortie pour voir ton nouveau bike, pour voir si tu as fait un bon investissement selon la façon que tu vas te comporter dessus

Joyeux Noël sacré chanceux


Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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dimanche 28 septembre 2014

Ride du vendredi, pas mal l’une des dernières

Gang du 29 septembre à l'entrée du Chemin du Roy, Saint-Augustin de Desmaures, Qc, Canada
absente et photographe du jour Geneviève Ajas
C’est toujours avec nostalgie que je mets fin à ces petites randonnées improvisées du vendredi en fin de saison. Les classes sont recommencées, les vacances sont terminées et il devient de plus en plus rare de tomber sur un si beau vendredi chaud comme celui que nous avons eu avant hier à la fin septembre début octobre.

Je dois avouer cependant que ces sorties improvisées sont rendues souvent l’initiative de mon grand chum Jean Gascon qui, depuis quelques années maintenant, m’appelle le mercredi presque systématiquement pour me demander quelle ride je prévois faire vendredi. Et si je lui dis être incapable de la faire, il me demandera de caller la shot (par courriel) et c’est lui qui s’en occupe par la suite.



Même si tout le monde me remerciait vendredi de leur magnifique ride, parce qu’elle en fut toute une, c’est encore grâce à Jean si celle-ci a pu regrouper autant de monde. C’est lui qui la semaine dernière me disait « hey Bob, faudrait bien faire une petite sortie commémorative de fin de saison. Vendredi passé avec Solange, Pierre et Éli, ils me disaient justement qu’ils seraient libres pour une sortie du genre. » Quelle bonne idée! Il n’en fallut pas plus pour que le mailing-list apparaisse à mon écran d’ordi et que je lance l’invitation.

Pas évident d’encadrer un petit groupe comme nous étions aujourd’hui. Il y avait de la testostérone en masse dans gang! Réunissez des Curodeau, Perron, Picard, Levasseur, Garneau ensemble (1) et vous verrez vite que sur une simple pression de manivelle cachée sous un sourire hypocrite, que la tension va monter pour en faire grimacer plusieurs en arrière malgré la draft du pack. Finalement,  j'ai quand même réussi à endiguer les érections trop brusques/$%?... Voyons kossé  je dis là… les accélérations, les changements de vitesse pour faire un beau 80 kilos à 32,6km/h de moyenne à vitesse constante et où tout le monde a pris ses relais à son propre rythme.

Alors, je dis un gros merci à tout le monde qui ont réussi et ont bien voulu nous accompagner lors de ces sorties improvisées du vendredi après-midi. Qu’on ait été 2, 3, 6 ou 16 comme vendredi passé, chacune d’elle s’est déroulée dans le plaisir de rouler en peloton dans le plus grand respect des règles de l’art. Bon, j’exagère un ptit peu. Il y a sans doute quelques petits aspects que je souhaiterais qu’on améliore, mais on y verra l’année prochaine. L’important est que tout le monde ait eu l’occasion de faire des sorties de vélo à son goût en toute sécurité. Bien honnêtement,  je me croise les doigts et c’est ma plus grande source de fierté, c’est qu’il ne soit survenu aucun incident depuis le débuts des sorties improvisées de Coach Bob la gazelle. 


Coach Bob la gazelle

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Aussi un rouleur!
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(1) Ajouter à ces gars jean Gascon, Richard Lavoie, notre plus jeune Pierre Messely et moi et vous obtiendrez l'un des packs de gars les plus relevés de Québec dans la cinquantaine, cinquantaine avancée, sans vouloir diminuer pour autant nos filles qui nous ont accompagné. Fallait bien qu'elles suivent et fassent leu job après tout :-)

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mercredi 17 septembre 2014

Les cyclosportives

Bon allons-y avec un autre sujet controversé. Je sais que je vais m’exposer à la critique, mais vous me connaissez? J’aime créer la controverse et je n’ai pas peur de dire ce que je pense. Alors voilà, je veux vous parler aujourd’hui des cyclosportives, vous savez ces randonnées organisées par toutes sortes de monde, qui ont un petit caractère compétitif en classant leurs participants par groupe de vitesse, soit par niveau d’habilité finalement. Vitesse de croisière moyenne = niveau d’habilité vous me suivez? De tous ces gran fundo ou randonnées au profit d’organismes de bienfaisance, dont on ne sait pas très bien quelle proportion des sous est retournée à l’organisme en passant. En tout cas, moi je ne l’ai à vrai dire jamais vraiment su. De toute façon, cela n’a pas d’importance, parce que mon propos ne porte pas sur les profits ou les sommes d’argents que leurs promoteurs se mettent dans les poches lors de ces événements.

Non, ce qui me chicote et ce sur quoi je veux vous amener, c’est sur leur popularité grandissante, je dirais presque effarante et surtout sur les risques élevés de chutes et de blessures graves que les gens prennent en y participant, sans compter les coûts de plus en plus prohibitifs que cela coûte. Non seulement aux cyclistes qui peuvent débourser jusqu’à 200 $ pour y participer, mais également pour notre système de santé qui passe la Castonguette à tour de bras pour amener tout ce beau monde à l’hôpital le plus près en ambulance pour réparer des clavicules cassées ou pour dire à madame ou à monsieur, vous pouvez retourner chez vous, vous n’avez que quelques égratignures ou pire, reposez-vous bien, vous avez subi une légère commotion cérébrale. Ce n’est pas compliqué, c’est rendu une vraie farce. Aucune évaluation des participants, aucune classification de ceux-ci comme sur le circuit amateur (cadet, junior, Sénior 1,2,3 etc etc). Vous dites être capable de rouler à combien de moyenne? Signez ici la déclaration de décharge et l’affaire est BINGO! Tout le monde s’est soudain lancé là-dedans. Monsieur et madame tout le monde y participe en grand nombre sans vraiment une préparation ou formation adéquate. C’est pour cette raison d’ailleurs que je n’y participe plus après avoir été témoin de drames d’horreurs dont je n’étais pas la tête d’affiche ou la vedette heureusement!! Combien de mes amis(e) aussi habiles que moi, travailleurs d’un certain âge diront « Moi allez là? Pas question mon BOB, me faire chrisser à terre par un ti-coune qui roule tout croche pas question! »

Je sais que je vais encore vous tanner avec mon passée, mais quand je courais il y a trente ans chez les masters, il n’y avait que la randonnée des Gouverneurs qui existait, il me semble, comme randonnée à caractère caritative. De toute façon s’il en existait d’autres, elles étaient la copie conforme de celle-là. Je m’en souviens très bien parce que je l’ai commandité pendant au moins 5 ans, lorsque j’étais chez Métro-Richelieu. J’y donnais la bouffe et je la faisais tous les ans. Je me souviens très bien qu’à l’époque, il y avait deux gars que je connais bien, Yvan Waddell et Marc Blouin, qui étaient postés en avant de leurs pelotons pour contrôler la vitesse et quiconque essayait de les dépasser se le faisait dire assez vite merci. Même chose si il apercevait un zigzageux. Il l’envoyait en arrière se reposer. Le défi de l’époque? Rallier Trois-Rivières Québec pour le sport amateur pour une modique somme de quelques piastres. Et malgré cela, il arrivait tout de même quelques chutes chez des cyclistes moins aguerris qui, par fatigue, avaient moins de concentration et se plantaient eux-mêmes ou en faisaient chuter d’autres. Ça fait que voyez-vous? Sur une moins grande distance, parce qu’aujourd’hui les randonnées sont souvent au-dessus de 150 kilos, donc avec beaucoup plus de risques, bien quelques cyclistes se plantaient pareils, même avec une excellente sécurité! Moi, je pense qu’il faut vraiment remettre tout cela en question. Il faut repenser l’affaire

Bon! On fait quoi mon Bob? Tu arrêterais tout cela toi? Non pas nécessairement, mais une chose est sûr, L’encadrement et la gestion de ces randonnées ne sont pas faits en fonction de da la sécurité de leurs participants.

Mais mon point n’est pas encore là tout à fait. Dans mon temps, je vais encore dirrrrrrrrrr, quand tu étais un tit coune qui se trouvait bon, à 15 ans ou à 35 ans comme c’était mon cas, et qu’on voulait savoir ce qu’on valait, ou on était rendu, bien on prenait sa licence de la Fédération de Sport cycliste du Québec, ou encore une passe d’un jour (15 $ ou 20 $ à l’époque), puis tu allais te mesurer aux meilleurs de ta catégorie en te pointant sur la ligne de départ. Pis l’avantage que tu avais, c’était de rouler avec des cyclistes plus expérimentés que toi, même si encore là il pouvait survenir des chutes. Tant qu’à chuter aussi bien chuter d’aplomb en course que lors d’un dimanche après-midi dans un empilage d’inexpérimentés. Puis, si tu n’avais pas d’affaire là mais vraiment pas, tu te le faisais dire ou tu te faisais larguer dès le premier tour et tu avais compris que tu devais t’entrainer encore plus avant d’y revenir.

Je viens de lire un article très intéressant qui est paru dans le journal Le Devoir samedi passé. Malheureusement, on peut le lire que si on est membre du journal sur le web.

L’article met l’emphase sur les conséquences qu’entraineront les nouvelles politiques de la Sureté du Québec, quant aux coûts associés à la surveillance de ces cyclosportives. On dit craindre que ces mesures aillent malheureusement un impact négatif sur le circuit homologué par la Fédération du Sort cycliste du Québec. Pas sur les cyclos là, non non sur les courses férérés qui nécessitent une carte de coureur avcec une classfication de sa catégorie. Les Louis Garneau et bien d’autres pensent que les courses sanctionnées par la FÉDÉ n’auront plus les moyens de se tenir de façon abordable. On craint que les organisateurs des vraies courses tireront la serviette. Qui écopera? Les jeunes gars et filles qui suivaient la vraie filière pour bien se développer, la vraie voie pour se mesurer aux meilleurs et la seule et unique voie pour devenir, qui sait, une Lyne Bessette ou un David Veilleux. Pensez-vous que David se serait développé comme il l’a fait au travers les cyclos vous autres? Allez lui poser la question et s’il vous dit oui, vous reviendrez me voir!

La solution? Rentrez dans des clubs de vélo et choisissez-le en fonction de vos besoins. Vous voulez rouler un peu plus sécuritairement, c’est-à-dire de façon moins sportive et compétitive, dans un environnement sain pour apprendre, bien il existe Cyclorizon de mémoire qui répond bien à ce besoin. Il ya même des boutiques de vélo maintenant qui ont vu cette opportunité et organisent elle-même leurs randonnées encadrées pour leurs clients qui en avaient fait la demande.Vous êtes un tit coune qui s’ignore, qui se dit capable de rouler 35 et plus, parce qu’il voit son odomètre à 38 de temps à autre, bien amène-toi dans Sport entête avec ses groupes 32 forts et l’Express, et tu vas en faire des semblant de courses mon homme ou ma fille. Ce club offre aussi des groupes de vitesse beaucoup plus accessibles aussi pour les gens désirant respirer par le nez. Moi c’est ce que je me contente de faire maintenant et il devrait y avoir plus de monde à le faire. Tu aimes cela te mesurer, bien dans un premier temps, mesure toi aux meilleurs de ces clubs, puis après, si cela n’est pas assez intense pour toi, bien tu feras comme les Claude Samson ou Kevin Archambault de mon club par exemple, pis tu iras faire baver les gars de ta catégorie sur le circuit amateur. Encore là, tu demanderas à ces gars-là s’ils aiment faire des cyclos voir, si c’est à l’intérieur de ces événements qu’ils vivent des sensations fortes?

Je vais aller plus loin que cela tient!!Si j’étais Louis Barbeau de la Fédération de sport cycliste, je ferais des représentations auprès du gouvernement pour bannir toutes les cyclos chronométrés! Ce n’est pas à Pierre Jean Jacques de l’association xyz avec ses bénévoles qui sont capables d’organiser cela! Hey, les coureurs licenciés amateurs critiquent déjà la Fédé parce qu’il y a des courses qui ne font pas tout ce qui est en leur possible pour les sécuriser et ce sont des gens qui connaissent cela pas mal plus que tous les organisateurs de cyclos!

Quant à moi, les cyclos doivent revenir à des ballades, à des randonnées à vitesses contrôlées par des cyclistes d’expérience ou des véhicules de contrôle. Vous voulez venir en aide à un organisme de votre choix qui a choisi les randonnées organisées pour se financer. Soit! Comme autrefois, vous irez prendre l’air sur votre bécane, participer à une bonne cause en pratiquant votre sport favori. Mais si tu veux courir, pis te montrer meilleur que les autres, parce que c’est cela le but on s’entend hein, vous ne me monterez pas à faire des grimaces quant même, bien prends ta carte de coureur! T’es trop complexé pour prendre ta licence? Bin quoi! T’a la chienne tout d’un coup? Tu n’aimes pas te mesurer à plus fort que toi? Ahhhhhhhh, c’est celaaaaaa, tu préfères faire suer des cyclistes moins forts, moins expérimentés que toi parce que tu as besoin de te valoriser? Bien dorénavant, tu n’aurais que deux choix; prendre ta licence sur le circuit amateur avec les meilleurs ou venir rouler avec les cyclos sportifs dans les clubs de vélo qui ne demandent pas mieux que te donner une rince!

Cela fera en sorte que les jeunes à la recherche de sensation forte retourneront dans les clubs de compétition et les entraineurs vont bien les développer. Même chose pour les plus vieux chez les maîtres. Le circuit est parfaitement organisé. Cela fera en sorte de revitaliser le cyclisme amateur. Comme gouvernement, je laisserais l’escorte gratuite aux courses sanctionnées par la Fédé pour les raisons que je viens de vous présenter alors que les cyclos qui sont devenue une Business se paieront la SQ. Au lieu de payer 200 $, bien ils paieront 300 $ ou 400 $, ce n’est pas plus compliqué que cela.
  
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lundi 15 septembre 2014

Une autre belle saison qui s'achève...

Mes amis(e) au Pro-tour
(gracieuseté de Josée Bolduc photographe)
La saison 2014 aura été encore une très belle saison. Vous direz que je la finis de bonne heure, mais avec la dernière sortie du Regroupement d’Affaires à Vélo mercredi passé, la venue des pros dans nos murs avec le Grand Prix cycliste de Québec et la nouvelle Classique « Le tour de mon Île » à des températures plus froides à la mi-septembre,  ces
moments m’indiquent que la saison achève et qu’il est temps que je profite pleinement de ma forme en planifiant mes dernières sorties sous des soleils radieux dans des horaires pas trop contraignants. Je n’ai plus vraiment le goût, comme on dit, de me donner du trouble pour être à temps à des sorties où je devrai m’accoter! Cool down my Bob.



J’atteindrai encore cette année, pour une 29e saison de suite, un millage de 6 à 8 000 kilos au compteur. Il y en eut des meilleurs entre 9 et 10 000 et d’autres moins bonnes autour des 5 500 à 6 000. Vous savez mes amis, l’important est d’avoir du plaisir. De rester en santé, éviter les blessures, les chutes, d’être satisfait de sa forme et de ses performances avec les gens qu’on a l’habitude de rouler et de se mesurer. Ces objectifs auront encore été atteints en 2014.

Mon groupe lors de cette dernière randonnée du RAV
C’est encore avec un pincement au cœur que j’ai fait ma dernière sortie du Rassemblement d’Affaires à Vélo sur la côte de Beaupré mercredi passé. Ce club de vélo, dont le but est de permettre de créer des liens d’affaires, m’aura également permis de me faire des nouveaux compagnons de route devenus au fil des ans des vrais(e) amis(e). Vous savez, dans la vie, on se fait des amis qu’avec les gens qui ont une certaine affinité avec notre personnalité et souvent on peut les compter que sur le bout des doigts d’une main. On sait tous et toutes qu’on ne tissera pas des liens d’amitié avec tout le monde. Bien, il en fut ainsi dans le RAV. Je ne me suis donc pas lié avec tout les membres, de toute façon nous sommes beaucoup trop nombreux, mais il y en a certains dans mon groupe de vitesse qui au fil du temps sont devenus des complices de mes hauts et bas dans le vélo. On s’appelle. On s’invite à des sorties en privé. Ils viendront à mes sorties improvisées du vendredi où j’irai me joindre à eux dans leur club de vélo auquel j’appartiens ou que je suis invité. On roule ensemble depuis maintenant quelques années, on en venu à se deviner sur le bike, sur la route, aussi bien que dans la vie lorsqu’une de ces personnes semble passer un dur ou beau moment.


Cette prise de conscience m’est venue samedi dernier lorsque nous avons souligné entre amis le retour sur deux roues de Denis Curodeau.
Notre petit groupe festoyant dans le garage en raison de la pluie 

J’en n’ai pas trop parlé cet été, parce que je ne voulais pas le torturer. Il a tellement souffert physiquement et moralement, qu’il n’avait pas besoin que je lui tourne le fer dans la plaie c’est le cas de le dire. Denis Curodeau dit « La brute » à cause de sa force brute à vélo, s’est blessé sérieusement au printemps en mettant le vélo de sa femme en boîte avant notre départ pour l’Europe avec des amis.



Denis, moi, Line Rochefort et
Carole Tardif sa femme
Imaginez-vous donc qu’il s’est estropié en s’envoyant une paire de pinces dans l’œil. Il a failli devenir aveugle. Il a été opéré 3 fois durant des heures et des heures en salle d’opération. Il n’a pu reprendre l’entrainement qu’à la mi-août. Je ne tenterai même pas à vous expliquer comment il a pu se sentir tout ce temps sans savoir si les médecins pourront ou ne pas sauver son œil!!! Vous vous imaginez? Ce gars-là roule depuis sa tendre jeunesse. C’est un ancien coureur, un fighter, un vrai de vrai qui fut condamné pour la première fois de sa vie à l’inactivité totale.

Bob la Gazelle faisant le "bien cuit"
de Denis
Heureusement, il a pu revenir sur pied en temps afin que nous fassions entre amis le « Tour de son Île », une classique qu’il faudra prévoir dorénavant au calendrier de nos sorties. Denis était tout rayonnant et malgré le temps menaçant et le vent, il nous en a fait baver sur le tour de son île en moins de 2 heures à plus de 33,5km/h. Merci Denis. Si tu savais comme nous sommes tous heureux de te savoir de retour.

1e Jessica Bellisle 29 ans de 3 rivières, 2e Geneviève Dutil (40-44 ans) Bromont
et Notre Geneviève 3e de Stoneham
Je m’en voudrais de vous laisser aujourd’hui sans parler de notre guerrière Geneviève Ajas la coriace qui défendait son titre de championne 2013 de la Québécoise. Ceux qui la connaissent un peu savent que c’est une combative, une excellente cycliste qui, en passant, dépassera facilement les 13 ou 14 000 kilos sur plus de 120 000M de dénivelé cette saison-ci.



Elle a commencé son été en Espagne en m’y invitant et la terminera sans doute en y retournant avant d’aller voir sa famille dans les Pyrénées. Pas prétentieuse pour 2¢, elle a dû certes faire son possible, mais la terre n’a pas arrêté de tourner lorsqu’elle s’est aperçue qu’elle ne pouvait pas s’accrocher au groupe des 35km/h dans lequel étaient les deux plus jeunes filles qui l’ont devancé, puisque Geneviève est rentrée première de son pack qui suivait! Je ne suis pas certain aussi que ces deux concurrentes avaient marché le circuit de 18 kilos la veille en soulier de ballerine, mais enfin…passons! Je te félicite Geneviève. Tous mes lecteurs sont fiers de toi et t'admirons pour ta grande combativité, mais surtout pour ta grande humilité.
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mercredi 3 septembre 2014

Rouler en peloton sécuritairement

Rouler en peloton sécuritairement est sans doute le sujet le plus abordé entre cyclistes depuis quelques années. Avec raison, le cyclisme est en forte progression. De plus en plus de gens commencent à en faire, ils y prennent goût et s’enrôlent dans des clubs de vélo pour s’améliorer et pour se situer dans leur progression. Et c'est tout à fait normal! Tous les sportifs quel qu’il soit, compétitif ou pas, espère toujours s’améliorer, même s’il prétend le contraire.  Même le cycliste qui enfourche sa bicyclette que pour se déplacer, donc pour répondre à un besoin essentiellement utilitaire, voudra améliorer sa conduite dans le trafic, développer un instinct et des techniques qui lui permettront de survivre dans le trafic. Vous voyez? S’améliorer, voire apprendre à rouler seul ou en groupe peut prendre pas mal plus de temps qu’on pense. Il en est de même dans tout, mais bon, il y aura toujours des « Jos connaissant »

D’ailleurs, une grosse partit du problème et là. Tout le monde croit avoir acquis toutes les techniques et habilités pour rouler en peloton, voire même seuls. Oui oui, on peut causer un accident ou se planter soi-même par maladresse. On a pas toujours besoin de quelqu’un pour nous faire tomber, je pourrais le dire à bien du monde autour de moi qui se croient les maîtres penseurs de la bicyclette.

L’arrivée massive de plusieurs nouveaux adeptes, l’apparition de nouveaux clubs de vélo partout au Québec et la croissance fulgurante de randonnées de toutes sortes pour des fins caritatives ou pour le dépassement de soi, ont obligé les clubs à développer avec raisons des encadreurs de peloton, afin de s’assurer qu’il y ait le moins d’accidents possible. De toute façon, ce n’est pas bon pour le sport et encore plus pour un club de vélo d’avoir la réputation d’avoir des membres qui roulent en innocents causant des chutes fréquemment.

Le cyclisme d’entraînement est un sport dangereux et trop de monde l’oubli, ne se sente pas concerné. Tout le monde roule en innocent sauf eux! Cela fait en sorte que beaucoup de cyclistes se croient le meilleur de son bled et deviennent un risque élevé pour leurs pairs qui les accompagnent, parce qu’ils ignorent plusieurs règles élémentaires de sécurité sur la pratique du vélo.

Je ne m’attarderai pas ici aux règles de la sécurité routière, à l’obligation de faire ses arrêts, de signaler ses dépassements, ses virages afin que le cycliste devienne un meilleur citoyen sur la route dans la perspective de favoriser une meilleure cohabitation avec les automobilistes. Vélo-Québec fait souvent campagne sur ces aspects et je les endosse assurément.

Non! Les risques auxquels je veux m’attarder aujourd’hui sont ceux que nous prenons nous-mêmes cyclistes et qui peuvent provoquer de graves chutes comme il m’arrive d’en voir de plus en plus chaque été. Ce sont les mêmes scénarios qui se répètent sans cesse. Malgré les consignes faites par les encadreurs, les clubs de vélo ou les organisateurs de randonnées, des cyclistes novices, parfois et souvent plus expérimentés que d’autres, se plantent ou en font planter d’autres!

Évidemment, les propos et observations que je vais faire sont de mon initiative, n’engagent que moi-même et pourraient remettre même en question certaines règles qu’on enseigne aux encadreurs de peloton.

Connaissance de soi et humilité

Je vais commencer par certains traits de caractère des David Veilleux et Hugo Houle en devenir :
  • Arrêtez de vous prendre pour eux. Vous commencez dans ce sport? Sachez qu’il est complexe et qu’il nécessite, comme un plongeur, des répétitions et des répétitions des mêmes mouvements, des heures et des heures d’entrainement pour ne pas causer d’éclaboussure dans la piscine et dans votre cas, cela peut s’agir d’une chute causant à vous ou à d’autres de graves blessures. Capich?
  • Soyez humble. Entourez-vous de cyclistes plus expérimentés qui vous donneront des conseils et des trucs pour améliorer votre tenue de route. Écoutez-les et arrêtez de les obstiner et de vous trouver mille et une excuses pour expliquer vos maladresses. Écoutez, tentez de comprendre et mettez en application leurs consignes, point à la ligne!
  • Allez chercher de la rétroaction auprès de ces personnes et passer de nombreuses heures en selle à pratiquer ce qu’elles vous conseillent de faire.
  • Sortez avec des gens de votre calibre. Faites attention à ces gérants d’estrade autour de vous, qui ne connaissent rien au vélo, et qui vous diront que vous êtes prêt à rouler dans le groupe de vitesse supérieur à ce que vous êtes habitué. Ah remarquez que cela est peut-être possible aussi, mais si vous n’êtes pas capable d’en rouler 50 tout seul à un ou deux kilomètres heures de moins que la vitesse moyenne souhaitée, bien oubliez cela! Vous n’êtes pas rendu là tout simplement. Si vous vous entêtez à le faire, vous allez être stressé face à ces cyclistes plus rapides que vous, vous allez être tendu mentalement et surtout physiquement. Vous risquerez de causer des accidents sans vous en apercevoir et vous passerez pour un dangereux qu’on ne voudra plus jamais avoir dans son peloton! Est-ce ce que c’est cela que vous voulez?
  • Roulez et roulez des heures et des heures. Il faut que vous en arriviez à rouler à toutes les vitesses et efforts avec calme et confiance. Il faut que vous maîtrisiez la conduite de votre vélo dans toutes les positions de conduite avant de vous aventurer dans les pelotons. La règle d’or est d’être détendu sur son vélo, car si celui-ci est un vrai bolide comme vous ne devriez peut-être ne même pas avoir, il aura des réactions que vous ne saurez pas maîtriser. Seules les nombreuses heures en selle vous permettront de bien comprendre ses réactions et d’acquérir cette stabilité et fluidité sur la route. Vous voyez ce que je veux dire? De ne pas avoir l’air de ceux qui zigzaguent sur le chemin à chaque coup de pédale, parce qu’ils n’ont pas encore maîtrisé le parfait coup de pédale qui marie puissance, souplesse et fluidité!
  • Vous devez boire en roulant sans avoir peur, remettre votre bouteille dans son porte-bouteille sans le regarder trop longtemps, au risque d’entraîner tous vos amis(e) au sol pendant que vous le remisez. Ah oui, on ne boit pas la main dans les drops du guidon ou sur les cocottes. On boit en stabilisant la conduite de son guidon sur la barre horizontale à mi-chemin entre la cocotte et la potence. La seule façon de garder l’équilibre d’une main en conduisant, si jamais vous passez dans un trou ou une craque imprévisible. C’est la même technique qui s’applique lorsque vous devez aller chercher de quoi dans vos poches arrière. Si vous ne maîtrisez pas cela, demandez un arrêt. Ce n’est pas le temps de pratiquer cela en peloton Bon Dieu! Dans le même ordre d’idée, arrêter de regarder constamment votre cassette arrière pour savoir sur quelle vitesse vous êtes. Apprenez à changer de vitesses instinctivement selon vos sensations dans votre coup de pédale. Cette habilité à changer de vitesse au bon moment pour garder la cadence est le trait qui caractérise le mieux le cycliste d’expérience. Autre chose vous rendant très dangereux sur la route, arrêtez de consulter à tout moment vos équipements sensoriels sur votre guidon cibol! Quand je vois cela le monde checker leurs fréquences cardiaques, alors qu’ils s’en vont tout croche!
  • Regardez toujours en avant ou rarement sur les côtés (max 45 degrés) au besoin, mais jamais en arrière. Vous êtes responsable en quelque sorte de la sécurité de vos arrières et pour ce faire, vous devez rouler à vitesse constante et ce n’est pas en regardant en arrière que vous allez y parvenir. Surtout que les inexpérimentés changent de direction en regardant en arrière! C’est en demeurant concentrer sur le rythme du peloton, sur le terrain qui s’annonce devant lui tout en prévoyant la réaction de celui que vous suivez, que vous réussirez à assurer votre sécurité et de celui qui vous suit.
  • Si vous regardez en avant comme il faut, vous parviendrez avec le temps à analyser le terrain qui s’en vient sans même que le cycliste ne vous signale les trous, parce que vous deviendrez habitué à voir le pavé qui vient au bas des aisselles du cycliste que vous suivez. Puis, si c’est vous qui êtes surpris par une imperfection de la route à la dernière minute et que vous n’êtes pas capable de sauter par-dessus, bien passez dedans en vous reculant légèrement sur votre siège pour alléger le poids de votre vélo à l’avant. Vous ne l’avez jamais fait? Bien, faites-le en entrainement. Sauter par-dessus les obstacles que vous connaissez bien. Pas compliqué, c’est plein de trous icitt!. Ne faites surtout pas des virages brusques pour éviter un trou ciboirrrr. Tout doit s’éviter progressivement. Ça fait que regardez en avant. Le cycliste à l’arrière, s’il est intelligent, suivra progressivement lui aussi votre changement de direction et verra ce trou lui aussi, passera à côté et comprendra pourquoi vous vous êtes déplacé doucement de la sorte. Il appréciera votre roue et vous le mettrez en confiance. Il dira à tous ses amis que vous êtes une bonne roue. Je n’en reviens tout simplement pas de voir encore des cyclistes d’expérience donner des coups de guidon à la dernière minute pour tout et rien! Ils font sursauter le cycliste qui les suit et risquent à tout bout de champ de l’amener au sol! Zigzaguer sur une bicyclette est une habilité de cirque, pas de peloton ok?
  • Faites une légère accélération ou augmentez votre vitesse assis un peu avant de vous lever en danseuse sur votre bike pour que celui-ci ne recule pas ou s’immobilise momentanément lorsque vous vous levez. Et si vous aimez dire Up avant de vous lever, dites-le donc avant de vous lever. Cette technique devient particulièrement cruciale et importante lorsque vous vous exécutez dans le début d’une montée alors que tout le monde arrive en pleine vitesse par l’arrière et qu’ils n’ont pas encore compris que vous êtes en déficit d’effort…j’en vois encore qui disent Up en même temps qu'ils se lèvent fiou!!! Pour atténuer ce risque, suivez toujours votre roue légèrement à l’arrière sur la droite ou la gauche de celle-ci, de sorte que s’il y a changement de rythme inattendu de sa part, vous vous retrouverez sur les côtés de sa roue et non dedans!
  • Arrêtez de placoter à moins que vous soyez entre amis intimes en balade du dimanche sur une route déserte. Vous raconterez comment ont été vos dernières vacances autour d’un verre après la ride. Pour ceux qui me connaissent, est-ce que vous m'entendez placoter durant une ride? J’ai 30 ans d’expérience et je la ferme quand je roule au train! Pis, quand j’en ai un qui veut me faire la conversation, j’adopte une attitude polie, désintéressée,     qui coupe court à la conversation! Serez-vous gêné de la faire à l’avenir? J’espère que non.

Bon! Passons aux règles qui ne font pas toujours l’unanimité. Plusieurs encadreurs et cyclistes ne l’entendent pas toujours de la même façon sur la manière de se comporter en peloton. J’ai déjà écrit un petit papier sur la question, mais cette fois-ci, je vais tenter d’être un peu plus nuancé :

  • Savez-vous pourquoi on appelle « donner ou prendre un relais » pour un changement de cycliste à la tête d’un peloton? C’est parce que celui qui prend le relais, le prend sans accélérer et celui qui le donne le donne pour ne pas se faire « Câlisser une mine (accélération) dans face! Comprenez-vous cela? Relisez-la cette phrase pour être bien certain de l’avoir bien comprise SVP. Ça fait que les Égos forts qui veulent prouver à tout le monde qu’ils sont capables d’élever le rythme, qu’ils veulent montrer qu’ils sont en forme doivent se calmer le pompon. En accélérant de la sorte, vous créez un élastique en arrière et vous compliquez la tâche à votre relayeur afin qu’il ait le temps de bien s’installer en arrière de la file. Vous voulez encore passer pour un cycliste qui sait rouler? Qui a de l’expérience? Bien, regardez la vitesse que le relais vous a été passé et maintenez cette vitesse pendant le temps qu’il lui faudra pour s’installer à l’arrière et vous accélérerez que doucement et progressivement, seulement si personne ne crie moins un et qu’il règne une entente implicite dans votre groupe à supporter votre rythme. Je n’ai pas dit « Coco » de faire exploser le groupe à tout coup que tu prends le relais! Ton expérience te dira jusqu’à quelle vitesse tu peux élever le rythme. Encore là, si vous respectez cette règle, on vous appréciera. On dira de vous que vous êtes un excellent rouleur, un gentleman. Que vous savez rouler plutôt qu’un tabarnac qui ne comprends jamais rien et qu’on ne veut plus avoir dans son groupe, parce que vous foutez la marde constamment. En conclusion, cela veut donc dire que le peloton peut rouler légèrement à différentes vitesses en harmonie avec les capacités de ses membres. Cela signifie que les plus faibles devront forcer peut-être un peu plus que les plus forts et si la moyenne recherchée par le groupe au départ est respectée, malgré ces petits changements de rythmes bien normaux, bien tout est ti-guidou quant à moi! Si cela ne fait pas votre affaire et que vous décrochez constamment à ces changements de rythme, vous n’êtes pas dans le bon groupe et l’encadreur pourrait vous inviter à vous laisser redescendre dans le groupe suivant. Un cycliste qui est dans le bon groupe ne se formalise pas de ces changements de rythme bien calculé qui font partie d'une sortie en bonne et due forme. Je ne vois pas pourquoi un groupe entier serait pénalisé par quelqu’un qui ne s’est pas bien évalué avant de partir comme je l’ai mentionné plus tôt.

Tenir sa position ou pas dans le peloton et le tempo à garder en montée et descente. Bon! Enfin nous y voilà!

  • Un bon peloton composé de cyclistes d’expérience se respectent entre eux, même s’il peut être composé de maillons parfois plus faibles. On garde sa position dans le peloton en arrière de celui qu’on suit, et on laisse le meneur donner le rythme qu’il est prêt à supporter, sur le plat, dans une montée comme DANS UNE DESCENTE. ARRÊTEZ de vouloir vous mettre en évidence en voulant prouver que vous êtes le meilleur grimpeur ou descendeur de la gang! Si c’est votre but, prenez votre licence à la Fédé et allez courir sur le circuit amateur du Québec ou inscrivez-vous à toutes les cyclos qui existent. Y en a en masse! Vous allez avoir les conditions idéales pour tester ce que vous valez. Je vous rappelle que le but recherché dans un club est de rouler en groupe à une vitesse qui nous convient en toute sécurité. Cette règle devrait prévaloir sur les parcours de semaine et de fin de semaine qui sont souvent sur des reliefs variés, c’est-à-dire avec des côtes et descentes mais de courtes distances. Ces parcours sont souvent plus techniques que les longues montées qu’on peut faire lors des voyages de fin de semaine ou sur de rares parcours dans la région de Québec offrant de longues montée et descentes. Je m’explique. Si le peloton monte le chemin de la bute à Saint-Augustin-de-Desmaures, la côte du lac Saint-Joseph, qui est étroite et très passante, les faux plats du Petit Capsa, les bosses de la route des Érables, les petites montées du chemin de la Grande ligne, vous voyez un peu de quels reliefs et difficultés je parle, bien le peloton devrait garder sa formation sur toute sa montée. En fin de semaine dernière par exemple, avec un peloton un peu plus fort que moi, je me suis souvent retrouvé à l’avant face à des montées et j’ai évidemment gardé le relais, ce qu’il faut faire d’ailleurs en ces circonstances, pour ne pas à se retrouver soudainement à l’arrière pour s’accrocher à un relais plus fort que le sien. Or, personne ne m’a passé et dieu sait que j’étais accompagné de « Beef » qui aurait pu me déposer là n’importe quand! C’est mon relais, je l’ai pris accoté comme je le voulais et on a respecté mon rythme. Voilà un bon peloton! Nous sommes arrivés sur la 105 aux State la semaine dernière sur une montée de 11 kilos, nous serions arrivés sur la montée de St-Tite l’autre côté de Saint-Féréol, la montée du Lac Sergent sur le retour de St-Raymond, sur la côte de l’église à Val-Bélair, bien là c’est toute autre chose! Fuck la Gazelle, on se retrouvera en haut mon homme, non pas à un rythme de course dans le sens que tout le monde « s’ennarve » en bas à trois de large en danseuse pour se swinger dans côte!! Non non! On passe le meneur du peloton à la file indienne ou sur un dépassement sécuritaire et serré, un à la fois sur tous et chacun, n’oublions pas que nous sommes sur une nationale et que des autos peuvent s’en venir de l’arrière. On s’attendra en haut. Il s’agit d’une longue difficulté qu’il est bon de monter à son rythme, de se défier intelligemment et voir comment on peut se comporter dedans et dans laquelle on ne devrait pas entendre l’encadreur crier après tout le monde de ralentir. Seulement dire, « on s'attend en haut gang! »
  • Même chose dans une descente. On se retrouve dans la descente de la côte de St-Félix à Cap-Rouge, les trois bosses des Équerres, la même côte du Lac St-Joseph, la côte Gagnon ou des descentes abruptes sur courtes distances, idéalement le meneur du peloton à ces sommets devrait être un bon descendeur, puis si ce n’est pas le cas, qu’il se tasse et laisse sa place à un quelqu’un de plus rapide, mais le peloton une fois engagé dans la descente garde sa formation! Pas question de dépasser qui que ce soit. On applique un léger freinage si le peloton ne descend pas assez vite. Cette règle de conduite fait également partie des bons rouleurs, des bons pelotons sécuritaires. On respecte le meneur de peloton dans la descente comme dans la montée de tantôt. N’oubliez pas qu’il mouline à l’avant lui là dans le vent pour vous donner de la vitesse à l’arrière alors que vous « drafter ». C’est pour cette raison qu’il ne faut pas chercher nécessairement à prendre le « lead » si vous n’êtes pas du genre à descendre rapidement. C’est votre relais? Vous y tenez? Vous y allez, good, alors mesdames et messieurs, respecter votre meneur même s’il est lent et adaptez-vous à son rythme! ARRÊTEZ  de sortir sur les côtés de votre roue pour venir le stresser! Vous n’avez pas d’affaire là. CAPICH? Si cela se produit, c’est que vous ne savez pas rouler et n’êtes pas capable d’appliquer ce léger freinage pour garder votre place en file indienne dans la descente. Bon, la route est large, la descente est très longue et sécuritaire, même si c’est plus dangereux qu’en montée, le peloton est composé de cyclistes d’expérience, il y a toujours moyen de donner du lousse à certains d’entre eux, qui voudront se laisser aller totalement dans la descente en leur laissant l’opportunité d’effectuer des dépassements tout aussi sécuritaires et serrés qu’en montée pour évidemment ne pas prendre toute la voie bien sûr. C’est ce qui s’est produit avec ma formation sur la descente de Jay Peak dans le Vermont en fin de semaine dernière sur 8 kilos. Étant tous des cyclistes d’expérience, les plus prudents sont demeurés à l’arrière et les plus audacieux se sont laissés aller à tombeau ouvert. Si nous avions eu un encadreur pour nous dire de garder notre formation, cela n’aurait pas marché. Encore là, on s’est regroupé en bas pour reprendre notre formation. Sur plein d’autres descentes, la totalité je dirais, nous avons toujours respecté notre meneur de peloton. Et si malgré cela, on en a perdu quelques-un, parce que le peloton a été un peu trop rapide pour eux, nous les avons attendus en bas. Ce n’est pas plus compliqué que cela. 
Alors comme vous voyez, rien n’est vraiment coupé au couteau. C’est pour cette raison l’autre jour que j’ai été très critique envers une philosophie d’encadrement qui était beaucoup trop sévère pour notre niveau d’expérience. Je félicite les encadreurs pour leur travail. Ils sont indispensables, mais leur travail doit s’adapter au groupe qu’ils encadrent et au niveau de danger qu’ils détectent dès le départ de leur formation. Cela demande du jugement et de la diplomatie bien évidemment pour apporter les correctifs nécessaires.

j’espère que je vous aurai fait réfléchir un peu sur votre façon de vous comporter en peloton. Je le répète. Il ne s’agit que de mon opinion et elle n’engage personne d’autres. C’est la façon que je dirige mes sorties et je n’ai aucune chute à mon crédit parce que c’est de même que ça marche.

Alors, bonne route en toute sécurité et amusez-vous bien.

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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lundi 1 septembre 2014

Sutton/Jay Peak (SET 30 août 2014)

Mon groupe; Stéphane Picard, Karine Gagnon, Gilles Gagné, Jacques Gagnon, moi-même,
 Hugues Lunardi, Mark Breton, Sébastien Gadbois, Johanne Cyr et Jean Anderson
Tout comme à la Saint-Jean-Baptiste (voyage à Magog), une cinquantaine de « crinqués » de Sport-En-Tête s’étaient donné rendez-vous à Sutton pour la fin de semaine du travail pour relever le défi du parcours de Jay Peak dans le Vermont. Si le tour du Lac Mempré Magog en juin s’était avéré un beau défi pour sa distance (118 kilos) et son dénivelé (1 480), celui de Jay Peak m’a davantage marqué par son dénivelé (1 812M) sur une plus courte distance (100 kilos). D’ailleurs, je me suis fait dire ici et là que du monde était un peu inquiet avant le départ.

C’était sans doute une première pour certains et on sait jusqu’à quel point il est facile d’insécuriser des cyclistes face à des difficultés de parcours souvent exagérées. Vous savez comment sont les cyclistes par rapport à leurs exploits n’est-ce pas? C’est souvent comme des histoires de pêche. Dans mon cas, ce fut le contraire. Je ne me souvenais plus très bien du parcours, même si j’en étais à ma troisième édition, et j’avais dit à Line Rochefort et à quelques filles qu’il n’y avait rien là, sauf pour le dernier pitch après l’entrée de la station de ski. Là, je ne les ai pas induites en erreur, mais en  montant le col de la route 105 sur 11,5 kilomètres après les douanes,  je me suis mis à penser à elles « Estie mon Bob, tu vas te la faire remettre sur le nez celle-là à soir » « ah ouin! Ya rien là!! T’es un beau toé, j’ai souffert l’enfer » me diront-elles sans doute. Bien non! Toutes réjouies, c’est plutôt la satisfaction du travail qu’elles s’empressèrent de communiquer à tout le monde.

Notre groupe au sommet avant de repartir en descente!!
Plusieurs ont sans doute cru qu’après cette longue montée de la 105, que nous arriverions quelque part à la base du centre de ski, mais il n’en était rien. Avant d’y arriver, il a fallu redescendre tout ce que nous venions de monter  sur versant nord-est de la montagne (385M) pour les remonter immédiatement sur le versant principal après une courte pause au magasin général pour nous ravitailler. Pas question d’arrêter trop longtemps, la montée est droite devant nous, et il ne faut pas trop refroidir. Je suggère donc à mon groupe de faire la vraie pause après l’ascension, tout juste au bas de la descente au village de Montgomery. 400M sur 8 kilos, qui se terminent avec un pitch de 1 kilo, dont le dernier droit en haut faisait du 25 degrés!! 5 min 7 s de souffrance, que cela m’aura pris sur ce dernier ptit boutt de cr…de mar « /$%?&*pour rejoindre mes amis qui m’attendaient en haut.

Fatigué le gars
Je me suis encore demandé ce que je faisais là!! Faut vraiment être malade pour s’imposer pareille souffrance, mais le fait de l’avoir fait avec des amis meilleurs que moi, de les entendre dire qu’ils ont souffert tout autant que moi, m’a fait comprendre pourquoi je l’ai fait et pourquoi je le referais. La descente vers le village sur un pavé entièrement refait à neuf fut du bonbon. Étant 10 cyclistes d’expérience, nous avons comme oublié momentanément les règles les plus élémentaires de sécurité en peloton pour faire la course jusqu’au village. 11 kilomètres à se relancer à qui mieux mieux pour savoir qui s’imposerait avant le prochain virage sur des vitesses qui ont frisé les 85 km/h. Oui je sais, cela n’était pas prudent, mais vous savez, quand la confiance règne entre les gars et filles, que chacun garde sa ligne, regarde droit devant, il devient facile d’effectuer des dépassements, voire tenter des échappées à répétition pour qu’il n’y ait aucun répit. Ce fut 10 minutes d’extase. Heureusement, aucun malheureux incident n’est survenu. C’est ce qui compte.













Après une pause bien méritée, il ne nous restait que 37 kilos à faire, dont 11 au travers un petit raccourci, que je me rappelais, soit South Richford Road, qui se nomme également « Fuller Bridge road » du côté de Montgomery parce qu’elle s’emprunte sous un petit pont couvert, à 4 ou 5 kilos après le dépanneur. Une petite route qui ne nous laissera aucun répit encore avec des casses pattes à répétition qui nous permettront d’aller chercher un autre 380 M de dénivelés. Enfin, la dernière difficulté de la journée demeurera ce fameux 100M qu’on a dû emprunter jour après jour sur la rue Maple, la rue qui mène en haut au chalet de la station de ski de Sutton.


Je me suis contenté ici de vous décrire ma randonnée du samedi d’un week end qui a débuté le vendredi avec un tour du lac Brome et qui s’est terminé, en ce qui me concerne, par la journée du dimanche vers Frelighsburg et la route des vins. Plusieurs ont pu demeurer lundi pour faire une dernière sortie. J’aurais bien aimé demeurer avec mes pots et leur donner une rince sur la montée de Jay Peak en sens inverse lollll

Condition des routes et amabilité des conducteurs de pick up

Les gens ont vraiment tous aimé leur séjour à Sutton, mais les plus exigeants, dont je fais parti, ont trouvé que le revêtement de certaines routes laissaient quelque peu à désirer, au point d'en être dangereuses. La section nord de la 139 qui relie Sutton au Chemin Knowlton est patchée en broche à foin et le chemin Knowlton n'est pas beaucoup mieux. De plus, la route faisant le tour du Lac Brome est étroite et souvent crevassée. L'accotement n'est pas très large aussi. Prudence oblige. Enfin, la route menant à Frelighsburg par le sud est très bien mais le retour par le nord de Durham à la 215 par la rue Principale et le boulevard Jacques Bertrand est dangereux.

Enfin, pour terminer avec mes critiques, j'ai eu l'impression de rouler dans la région de Québec, particulièrement en route vers Frelighsburg, où on s'est fait klaxonner et frôler par une couple de chauffard de Pick Up qui n'ont certes pas apprécier notre présence. Je ne serais pas surpris que les gens demeurant dans ce coin sont devenus un peu tannés de la popularité grandissante de leur région auprès des cyclistes. Faudrait en parler à Pierre Foglia de la Presse qui adore rouler dans ce coin-là. 

Line Rochefort et moi
En tout cas, Line et moi tenons à remercier sincèrement Sara Lajoie et toutes les autres personnes du comité organisateur qui ont organisé ce séjour à Sutton. Passer du temps avec vous-autres, rouler avec vous-autres et prendre un ptit verre avec vous-autres sont des plaisirs de la vie qui n’ont pas de prix. Faut le vivre pour le croire.

Il y a beaucoup de photos qui furent prises de cette fin de semaine mémorable. En voici quelques unes qui furent prises par Hugues et d'autres que j'ai gardé ici que je trouvais le fun. Si parfois vous apparaissez sur l'une d'entre elles et que vous souhaiteriez ne pas apparaître dans cet album, bien veuillez m'écrire et je vous enlèverai sans problème.

Bon début de semaine à tous :-)


Coach BOB la gazelle!
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dimanche 24 août 2014

Sugarloaf 2014 du Club de Vélo Stoneham (CVS)


Il n’y a pas très longtemps, je vous ai parlé de la classique Alain Levass, un ptit rendez-vous cycliste champêtre organisé par mon chum Alain Levasseur qui demeure au lac Beauport. Ces événements réunissant les amoureux de la bécane sur des supers de beaux parcours sont souvent, pour chacun des invités, des moments de bonheur, des moments qu’on garde graver dans notre mémoire pour toujours.

Et bien s’il existe la Classique Alain Levass, il y en a une autre ouverte un peu plus à tous d’organiser depuis quelques années par un petit bout de femme des plus extraordinaires, énergique, gentille, jolie en par-dessus le marché, mais surtout par une des plus fortes cyclistes que je connaisse dans sa catégorie. Il s’agit bien sûr de ma très grande amie Geneviève Ajas, responsable du club cycliste Stoneham, pour qui j’ai une admiration grandissante après chacun de ces beaux moments qu’elle me permet de vivre avec les membres de son club. Il s’agit de la traditionnelle sortie vers Sugarloaf, la station de ski du Maine située à une soixantaine de kilomètres au sud de la frontière américaine à Woburn tout près de Lac-Mégantic.  

Sans vouloir me répéter, je vous renverrais à mon papier écrit l’an passé qui décrit assez bien cette magnifique journée. Évidemment, Geneviève ne pourrait organiser cette sortie sans la complicité et l'appui d'autres membres de son club qui donnent de leur temps plutôt que de nous accompagner. Mentionnons François, Lucie Laberge, Sophie et Fred Gauthier. Alors merci à vous tous. 

François à droite
Cette année, nous devions être pas moins de 45 mordus au rendez-vous. Je ne sais pas si Geneviève limite la participation à cette sortie, compte tenu de sa forte logistique, mais je peux évidemment me compter chanceux d’y avoir été convié à titre d’invité.  Par contre, si vous étiez attirés par des sorties du genre, que vous songiez à vous joindre à un club de vélo dans la région de Québec pour vous épanouir, pour progresser dans votre sport en étant bien entouré par des cyclistes aguerris tels Geneviève et son chum François Couture, je vous suggérerais de considérer très sérieusement le Club Vélo Stoneham. Voici une petite présentation du club et de la mise sur pied de la sortie vers Sugarloaf.

Je ne vous dis pas cela parce qu’elle est mon amie, je vous le jure. N’importe qui à Québec qui la connait vous le dira. Faire partie de ce club de vélo, c’est faire partie de sa famille, de ses amis et d’avoir le privilège de sillonner en sa Cie les plus beaux parcours de la couronne Nord de Québec dans les Cantons Unis de Stoneham etTewkesbury.
Bonne journée


Coach BOB la gazelle!
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