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vendredi 15 mai 2015

Les grands vents du printemps




Groupe 32km/h CVS Île Orléans
La saison des sorties de club est belle et bien commencée. La fin de semaine dernière avec le Club Vélo Stoneham à l’Île d’Orléans où nous avons été très chanceux pour la température, en mai le tour de l’Île peut nous réserver des surprises sur le plan du climat, et mercredi dernier, je roulais avec le Rassemblement d’Affaires à Québec (RAV), qui débutait sa saison au Club de golf de Cap-Rouge.



Instructions d'encadrement
Lors de ces premières sorties, on est toujours très heureux de revoir nos amis(e) de vélo de la saison passée, on placote, on s’informe des dernières nouvelles, mais ce qui me surprend le plus maintenant, c’est l’excellente condition physique avec laquelle les gens se présentent maintenant à ces premières sorties printanières. C'est rendu sérieux! Chez les cyclistes roulant dans les groupes de vitesse supérieurs à 30km/h par exemple, nombreux sont ceux qui reviennent de camps d’entrainement printaniers de Cuba, sur la Côte Est américaine, en Arizona et d'Europe comme j’ai fait ces dernières années. Et si les gars et les filles ne reviennent pas de pareils voyages, ils se sont préparés sérieusement en gymnase avec de nombreuses séances de spinning. 


Groupe 32 km/h RAV Portneuf
Mais bon. Quand vient le temps de ces premières sorties de groupe en début de saison, il reste toujours des petits ajustements à faire avant de bien se sentir sur son bike, qu’on est en parfait contrôle. Ce sont les premières sorties en peloton qui nous confrontent à ces petits détails, qu’on n’a pas pu peaufiner en salle et ni même en camp d’entrainement dépendamment de la formule adoptée; entre amis(e) ou en groupe plus organisé.

Ravitaillement Pont-Rouge
Et j’ai l’impression que plusieurs d'entre nous cette semaine ont eu de la difficulté à composer avec le vent du Nord qui provenait souvent de côté, comme lorsque nous montions le Rang du Bois-de-l’Ail vers Pont-Rouge. Si ta technique de camouflage ou de sillonnage n’est pas à point, si tu ne suis pas ta roue de près, ou si tu ne te postes pas dans le bon angle pour te protéger du vent, quoique sur certains segments de route, il a fallu rouler en bordure, bien, le surplus d’effort demandé pour t’accrocher finit par t’avoir à l’usure et tu dois piler sur ton orgueil et crier -1 à ton groupe. Certains ont dû même abandonner ou se laisser descendre dans des groupes de vitesse plus lent qui les suivaient.

Il devient important pour vous de travailler sur ces aspects. Travaillez votre technique et vos habilités afin de vous améliorer dans ces circonstances. Être bon à vélo n’est pas seulement une question d’avoir une excellente forme, un bon cardio vous savez. Il faut aussi maîtriser toutes ces petites habilitées stratégiques de pilotage qui vous permettront de dépenser le moins d’énergie possible pour arriver à bon port énergiquement!  Il y a bien sûr d’autres facteurs de succès comme l’hydratation et bien se nourrir par exemple, mais aujourd’hui, je voulais vous parler plus d’un seul aspect, le vent qui est venu en incommoder plusieurs cette semaine.

Sur ce, bonne fin de semaine et bons entraînements.


Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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dimanche 10 mai 2015

Il y a encore du monde honnête...

Certains d’entre vous savent quelle bad luck il m’est arrivé par ma faute durant mon camp d’entrainement en Espagne. Pour ceux qui ne le savent pas, imaginez-vous que dans l’empressement de nos transferts à la gare de train de Barcelone, en voulant m’occuper de la boite de vélo de Line en plus de la mienne et de tous les autres bagages, j’ai oublié mon ordinateur portable sur un quai d’embarquement. Ostie que j’étais furieux contre moi à l’arrivée à Cambrils, lorsque je me suis aperçu de sa disparition. Pas de blogue. Pas de posts sur Facebook. Line a enfin fait le voyage qu’elle désirait Hi hi hi hi.

Mon portable étant sur Windows 8, c'est-à-dire sous les régaines de Microsoft, mon mot de passe pour le débarrer était celui de mon profil Hotmail ou messenger si vous voulez, un courriel que je n’utilisais plus depuis fort longtemps, sauf pour ouvrir mes sessions sur ce portable. 

Toujours est-il, qu’en début de semaine dernière, je me suis mis à changer mes mots de passe comme il se doit lorsqu’on perd un ordi. Vous savez, avec les cookies et les cracks de l’informatique qui courent… Puis, qui sait? Peut-être me l’étais-je fait voler? Je ne me souvenais plus vraiment où je l’avais quitté des yeux à jamais. J’ouvre donc mon courriel Hotmail. Ailloyyyyy! Des centaines et centaines de messages, entre autres mes alertes Facebook , que je ne venais presque plus supprimer. Je supprime tout cela par saisie d’écran, 30 messages à la fois, jusqu’à ce que je tombe sur un message différent des autres intitulé « ordinados Toshiba»!!!
- « Buenos dias. Hemos encontrado su ordenador. Esta en la estacion de hospitalet de llobregat barcelona »
- Quoi! « usted todavía tiene en su poder?
- « Si esta en la estacion de hospitalet de llobregat,barcelona »

Tabarnnnn!!! Non, mais ce n’est pas vrai!

Au moment que je vous parle, je ne sais toujours pas précisément comment il est arrivé à la station suivante où nous avions transité à la gare Centrale de Barcelone. Tout le monde me disait et j’en convenais aisément « oublie cela mon Bob. 20 % de chômage en Espagne, les difficultés économiques du pays, les jeunes bigarrés qui transitent à la gare, ton ordi est déjà démonté en petits morceaux pour quelques Euros »

Curieusement, le courriel provenait d’une adresse Gmail, une certaine Ana que je vais taire le nom parce qu’elle se veut discrète et qui travaille secrétaire à la station de train de llobregat en plein centre-ville de Barcelone. Une dame d’une grande honnêteté et d’une grande pureté. 
- « Vous n’avez qu’à passer, je vais vous le garder monsieur Harmegnies »
- « Bien voyons Ana, je suis au Canada en ce moment revenu de vacances »
- « Alors, je peux vous le garder et vous le reprendrez quand vous reviendrez non?»
- « Bien, voyons Ana, je ne sais même pas si j’y retournerai un jour à Barcelone!»

Plusieurs avenues furent explorées pour le récupérer jusqu’à ce que j’appelle mon chum Alain Levasseur chez Groupe Levass, qui est spécialisé en import-export. « Ya rien là mon Bob. Un de mes gars va t’envoyer un bon d’envoi UPS prépayé avec copie de facture pour les douanes. La petite fille n’aura qu’à coller tout cela sur la boîte et appeler UPS au numéro qu’on va te donner et bingo! » Hey tu parles comme c’est facile.

Bien pas tout à fait! Comment se fait-il qu’Ana n’ait pas d’imprimante et ni même un fax pour qu’elle puisse imprimer tout mon matériel??!! Elle travaille dans une gare de train quand même !!!??? Les choses se compliquent. Je l’appelle pour savoir comment on pourrait alors s’y prendre, mais je ne comprends rien dans les solutions qu’elle me propose avec son accent catalan et la vitesse qu’elle parle. Comment vais-je m’en sortir. Être si près et si loin. Je finis par trouver une « interprète » par le biais de Marie Josée Gagnon, une amie qui me réfère à une de ses amies chiliennes, Élizabeth, résidant maintenant dans Charlevoix. Je la mets en ligne en conférence à trois avec Ana qui lui expose la situation. C’est alors qu’Élizabeth m’explique après l’appel qu’Ana fait tout cela de son propre chef, que son Boss est autoritaire, que c’est lui qui mène dans ce bureau, qu’il ne veut pas qu’elle utilise l’équipement du bureau, qu’il s’en fou de l’ordinateur del Canadense et qu’elle devrait aller le porter à la police pour les objets volés!!! Il m’en coûterait alors comme 125 Euros de plus aux 135 que je dois débourser pour le UPS pour faire envoyer un messager prendre ma mallette, la mettre dans une boîte et aller la porter par la suite chez UPS. En dernier ressort, je demande à Élizabeth de lui écrire un gentil courriel pour la supplier, s’il ne lui était pas possible de trouver une imprimante chez elle, une copine, ou bien chez sa voisine ou à quelque part pour imprimer tous les bons? Enfin! Elle me répond finalement vendredi qu’elle va réussir à s’organiser et qu’elle m’enverra mon ordi lundi prochain en après-midi lorsque son Boss n’y sera pas.

Mais quelle histoire!! Vous vous imaginez? Ana est une gentille Espagnole d’une trentaine d’années dont l’honnêteté va de soi et qui veut juste rendre service aux gens dans le besoin. Lorsque je lui ai demandé son adresse pour la remercier, lui envoyer un petit présent, vous n’avez pas besoin de me remercier. 
- « De verdad no hay nada que agradecer » m’a-t-elle répondu.

N’ayez crainte, je lui enverrai un petit cadeau pareil vous pouvez être sûr!. 

Je tiens également à remercier Élizabeth Ossanbon, l’amie de Marie Josée qui m’a accompagné dans ces péripéties.

Au moment que vous lirez ces lignes, UPS passera à son travail pour ramasser mon ordi. Espérons que le tout se termine bien.

Coach Bob la gazelle
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Aussi un rouleur!
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mardi 5 mai 2015

Habitudes de voyage des cyclistes Québécois

Introduction et mise en situation

  • Cette étude a été réalisée à titre personnel et ne prétend pas être scientifique. Pour ce faire, il aurait fallu que l’enquête soit réalisée auprès de la population en général pour bien connaître entre autres choses l’incidence de la population à la pratique du vélo. Cependant, certaines de ses données couplées à celles de l’enquête de Vélo Québec et de la Chaire de tourisme de l'UQAM offrent la possibilité d’atteindre plusieurs autres objectifs tels des études de marché. 
  • C’est à titre de cycliste assidu, comme passionné de ce sport depuis 30 ans que m’est venue l’idée de faire cette petite enquête. J’ai vu mon sport progresser à un rythme accéléré ces 10 dernières années. Je lis de plus en plus d’articles sur la pratique du vélo, ici au Québec comme ailleurs, présentant le vélo comme une activité de social network (réseautage) de plus en plus populaire. On la compare de plus en plus au golf comme si inviter des clients à faire du vélo pourrait devenir une formule appropriée pour faire des affaires.
  • Les statistiques que Vélo Québec rend public aux 5 ans sur la pratique du vélo, sur les habitudes de voyage des cyclistes ou des cyclostouristes, sur leurs intérêts par rapport à la route verte, m’amenaient à me poser d'autres questions, que les plus intéressés ont su deviner à la lecture des questions que j'ai adressé à mon auditoire.
  • Enfin, vous avez été très nombreux à y participer, plus de 530 cyclistes, hommes et femmes jeunes et moins jeunes, que j’ai pu rejoindre par les réseaux sociaux, particulièrement via la filière de Facebook. Auprès de mon réseau au début et par la coopération de certains clubs de vélo par la suite et de groupes de plein à la grandeur du Québec. Je vous dis donc merci à tous. Sans votre participation, je ne me serais pas amusé autant.
P.S. Il s'agit d'appuyer votre souris sur les tableaux et figures si vous désirez avoir un meilleur aperçu des résultats.

Profil du cycliste de l’enquête (échantillon des répondants)

Profil sociodémographique








  • Notre échantillon de répondants est principalement composé d'hommes à 72,7 %. Si on pouvait croire que faire du vélo était une affaire de jeunes, il en est tout autrement puisque la clientèle rejointe via les réseaux sociaux est relativement âgée. En effet, 63,3 % de celle-ci est âgée de plus de 45 ans. On a affaire à une clientèle aisée et très éduquée, puisqu'elle a obtenue une certification collégiale et universitaire à 85,4 % et affiche des revenus par ménage très élevés. Plus du tiers affiche des revenus de plus de 100 000 $ (41,1 %).
  • Les résultats qui suivent en termes de ratios (5) correspondent parfois au nombre de répondants à la question et en d’autres circonstances au nombre de mentions de réponses puisqu’à certaines questions, les gens pouvaient choisir plusieurs choix de réponses. 

  • 92,3 % des gens possèdent un vélo de route suivi d’un vélo de montagne à 30,8%.
  • Les vélos hybrides (25,8 %) sont relativement populaires également, alors qu’ils sont 1 cycliste sur 4 à en posséder un.
  • Les fats bikeux qui sont en fortes progressions semble-t-il, selon les réseaux sociaux, composent 3,8 % de notre échantillon de répondants, ce qui est moins que je l’aurais cru, surtout que le profil de cycliste de cette enquête rejoint une clientèle de cyclistes avides de nouveautés en plus forte proportion que ce que Vélo Québec rend compte dans ses statistiques auprès de la population en générale.  
  • Précisons à nouveau qu’il s’agit ici de mentions, en ce sens que le total des réponses est supérieur au 532 répondants de l’enquête, ce qui signifie que plusieurs cyclistes possédaient plus d’un type de vélo. Certaines personnes pouvaient posséder jusqu’à 3, voire 4 même.
    • Plus de 11 % d’entre eux sont des compétiteurs, c’est dires des hommes et femmes détenant leur licence de la Fédération de sport Cycliste du Québec (FQSC) pour faire des courses homologuées sur le circuit québécois.
    • 24,4 % sont adeptes de cyclo sportive, ces randonnées et courses chronométrées de plus en plus populaires au Québec. Celles-ci sont les Gran Fondo et toutes autres cyclos au profit d’organismes sans buts lucratifs, qui ont vu dans en ce segment de population bien nanti, une opportunité d’affaires pour faire contribuer ces sportifs à une bonne cause tout en leur permettant de se mesurer entre eux!
    • Cependant, la très grande majorité des répondants (69 %) disent pratiquer le vélo en se qualifiant de « sportif », c’est-à-dire qu’ils ne sont pas contre la performance, puisqu’ils témoignent tout de même vouloir se dépasser pour eux-mêmes, mais sans les risques de chute et l’esprit compétitif qui règnent ordinairement dans ces cyclos sportives.
    • 23,3 % des cyclistes de l’enquête sont des cyclistes de type « utilitaire », c’est-à-dire qu’ils utilisent leur vélo comme moyen de locomotion pour aller travailler ou pour faire des courses.
    • Enfin, 22 % des répondants déclarent être également des adeptes de cyclotourisme, ce qui m’est apparu élevé, puisqu’ils composeraient environ 11 % de la population cycliste selon l’étude Vélo Québec, édition 2010.
    • Mentionnons à nouveau qu'un répondant pouvait cocher plusieurs profils de cycliste. à titre d'exemple, un coureur fédéré pouvait également être un cycliste utilitaire ou faire du cyclotourisme.

    • Autre indication que nous avons affaire un échantillon de cyclistes assez avancé au niveau de la discipline, 71,1 % d’entre eux font leur vélo essentiellement sur les grands boulevards et routes du Québec.
    • Près d’un cycliste sur trois préfère s’en tenir aux pistes cyclables pour faire leur vélo, ce qui n’est pas négligeable par rapport à la communauté cycliste dans l’ensemble qui, à mon avis, doit être plus nombreuse statistiquement à utiliser les voies cyclables balisées pour faire du vélo.
    • Plus de 85 % des répondants font du vélo plus de 3 fois par semaine, voire tous les jours, ce qui explique pourquoi nous obtenons un si grand nombre de cyclistes faisant plus de 2 500 kilomètres durant toute une saison (73,3 %).
    • 48,9 % roulent jusqu'à plus de 4 000 kilos par saison, ce qui correspond à mon point de vue à un profil de cycliste, où la pratique du vélo constitue indéniablement un mode de vie, particulièrement si on est chef de famille et qu’on est encore sur le marché du travail, ce qui est le cas pour plusieurs d'entre eux.

    Faire partie d’un club de vélo, les randonnées organisées et les voyages 



    • Plus de la moitié des répondants (52,1 %) fait partie d’un club de vélo.


    • Pour pouvoir rouler en peloton à la vitesse de son choix, cad avec des gens de son calibre est la principale raison (59,9%) pour laquelle les gens s’inscrivent dans un club de vélo.
    • Sortir de son isolement, faire de nouvelles connaissances pour rouler avec d’autres (36,1 %) est également un motif très important. Ils ont sans doute été tentés de répondre « pour rouler en peloton », mais c’est le côté social du club de vélo qui l’a emporté. 
    • Ces motifs pour faire partie d’un club de vélo ne sont évidemment pas étrangers aux gens avec qui les cyclistes roulent en dehors des sorties organisées par leur club. En effet, 37,6 % roulent seul, 26,3 % roulent toujours avec de(s) amis et 35,9 % souhaiteraient bien rouler avec quelqu’un d'autre, mais pour des questions d’horaires et de disponibilité, ils devront rouler seuls. On comprends donc pourquoi il y a tant de clubs de vélo qui naissent partout au Québec.

    Habitudes de voyage des cyclistes

    • Voyons dans un premier temps les habitudes de voyage des cyclistes à l’intérieur des activités de leur club.
    • Parmi les 275 répondants faisant partie d’un club de vélo, soit pour 52,1 % des cyclistes de notre échantillon (Ref Q# 6),  76,7  % d’entre eux ont dit que leur club organisait régulièrement des sorties de vélo à l’extérieur de leur région immédiate. 39,8 % des membres y participent.
    • La situation est quelque peu la même pour les voyages organisés à l’extérieur du Québec, en ce sens que 50 % des cyclistes faisant partie d’un club, celui-ci organise également des voyages à l’extérieur du Québec. C’est le niveau de participation qui est plus bas, soit deux fois moins  (20 %).

    Voyager par soi-même, en famille ou entre amis

    • Plus de 50 % des cyclistes de notre échantillon font du cyclotourisme, dont 20 % 1 fois par été. Plusieurs d’entre eux en font plus d’une fois par été.
    • Qu’on soit un cyclotouriste ou un cycliste se déplaçant à voiture pour voyager, la majorité (65,8 %) aime bien se déplacer au Québec pour aller faire du vélo et découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles routes.


    • Le profil de réponses est sensiblement le même pour les gens qui sortent de leur région pour d’autres motifs que faire du vélo, mais qui en feront pareil au travers d’autres activités.

    Destinations au Québec (Régions économiques) les plus populaires pour aller faire du vélo

    • La région des Cantons-de-l’Est fait bande à part en obtenant 46,8 % des mentions de destinations préférées des répondants pour aller faire du vélo . Rappelons que les résidents des régions visitées sont exclus des résultats.
    • Les régions de Charlevoix et des Laurentides arrivent en seconde position en recueillant     22,1 % des mentions devant la grande région de Québec (18,1 %), le Saguenay-Lac-Saint-Jean 16,0 %, la Montérégie (14,5 %), la Mauricie (13,6 %), Chaudière-Appalaches (12,1 %) et le Bas-Saint-Laurent (11,5 %).
    • Montréal et Laval, des régions très urbaines, ne sont pas très visitées par les cyclistes alors que la Côte-Nord et l’Abitibi-Témiscamingue sont sans doute désavantagées par leur éloignement des grands centres et par leurs températures ordinairement un peu plus fraîches.

      • Pour toute analyse plus approfondie de ces résultats, il faut tenir compte de la provenance des répondants, c’est-à-dire de la région économique de leur lieu de résidence (voir tableau ci-bas).

      Destinations voyage à l’étranger les plus populaires pour aller faire du vélo


      • Un peu plus de 41 % des répondants n’ont jamais fait de voyage de vélo à l’extérieur du Québec ou que leur budget ne leur permette pas. Par ailleurs, 46,7 % en font à chaque année, aux 2 ou 3 ans, ou aussi souvent qu’ils le peuvent, ce qui est assez considérable.
      • C’est vers l'Europe que les gens sont allés ou désirent aller voyager en plus grand nombre, soit à 38,9 % en tenant compte d’un noyau dure de répondants qui n’ont jamais fait de tels voyages et qui ne prévoient pas en faire très prochainement. 


      Aspects freinant les ardeurs du cycliste québécois à voyager davantage au Québec


      • La question 19 est une question à choix multiples. Il aurait été intéressant d’établir les choix de réponses à partir des préoccupations réelles des cyclistes, qu’on aurait pu obtenir lors de groupes discussions. Par ailleurs, les choix de réponses suivants proviennent tout de même de gens qui voyagent beaucoup et qui connaissent bien la réalité du cyclisme au Québec. 
      • Il y a tout de même plus d’un cycliste sur 4 (26,5 %) qui ont jugé qu’aucun des aspects suggérés ne les freinait pour voyager au Québec pour y pratiquer le vélo.
      • Le danger de circuler sur nos routes en raison des chaussées trop étroites (41,8 %), la qualité irrégulière du revêtement de nos routes (45,1 %) et le manque de courtoisie des automobilistes envers les cyclistes (36,9 %) sont définitivement les principaux freins ou obstacles sur lesquels les intervenants en cyclisme devraient se pencher si on veut inciter les Québécois à rouler davantage chez eux au Québec.
      Pour toute question ou précision supplémentaire, où si vous recherchez une ressource pour vous appuyer dans le cadre d'un projet de développement du cyclisme dans votre région, je vous inviterais à communiquer avec moi. Comme je le mentionnais, ces résultats couplés avec les données d'autres enquêtes sur le vélo au Québec permettent d'établir le potentiel et les retombées  économiques des projets que vous pourriez avoir à l'esprit.


      Coach BOB la gazelle!
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      dimanche 3 mai 2015

      Espagne 2015 conclusion

      Re bonjour tout le monde,

      Coach BOB la gazelle est redevenue de bonne humeur. Si je sors de mon esprit ma bourde à la gare de train de Barcelone la semaine dernière, cette 2e semaine à Cambrils fut un succès sur toute la ligne.

      Si notre séjour à la Givérola la première semaine nous a permis d’apprécier la Costa Brava, ses bords de mer fantastiques en flanc de montagne entre Tossa de Mar et San Féliu, ses longues routes sinueuses toutes fleuries dans les terres intérieures avant d’entreprendre de longs cols sur de majestueuses montagnes verdoyantes par sa flore composée principalement de feuillus, Cambrils nous a permis de découvrir un tout autre visage de la campagne Espagnole.

      Carte des circuits du coin. Très bien faite avec à son verso le résumé des rides leur dénivelé et leur niveau de difficulté
      Geneviève Ajas et François Couture, nos amis qui nous avaient fortement conseillé de nous déplacer Cambrils pour les rejoindre, nous avaient parlé de paysages à couper le souffle, mais surtout d’une région moins accidentée, plus facile à rouler que dans les montagnes de Montseny ou de Les Gaverres au Sud de Gironna. Malheureusement, avec tout le respect que je leur dois, il en fut tout autrement. Oui, il est vrai qu’il est possible de rouler sur la « Costa Dourada » du Nord au Sud sur un relief relativement plat, mais le terrain de jeux qui s’offre à nous à l’intérieur des terres est réservé aux cyclistes experts.

      L'ermitage de la Mare
      de déu de la Roca
      Monastère de l'Escornalbouu
      Cambrils est la porte d’entrée sur trois Massifs, des montagnes abruptes, escarpées dont les sommets nous amènent sur des corniches juchées sur des massifs rocheux. Qu’on soit plus au Sud Est sur les montagnes de Tivissa Vandellos, dans le parc National de Llabéria plus au centre, ou sur La Serra de Montsant plus au Nord ou bien dans les montagnes de Prades plus à l’ouest,  vous traverserez villages construits en flan de montage dans leurs parois rocheuses avant de gravir à l’arraché (17 à 22 %) des pics rocheux donnant accès à des monastères et châteaux construits sur le roc au sommet de montagnes qui m’ont rappelé les bandes dessinées où se réfugiait l’esprit démone qui gardait prisonnière la princesse dans ses donjons.


      Si à Tossa de Mar, nous n’avions qu’à traverser la Côte pour accéder au Col de la journée par ses vallées verdoyantes et fleuries, l’arrière-pays de Cambrils nous oblige à gravir et descendre montagnes sans arrêt. Les cols sont un peu plus courts, mais ils sont nombreux. Chaque randonnée nous oblige à en franchir plusieurs et au sommet de chacun, on arrive dans des villages dont l’architecture est à couper le souffle, beaucoup plus nombreux et impressionnants que ceux que nous avions visités au Nord.

      Petite pose de groupe avant d'entreprendre le col de Colldejo

      Line qui s'est occupée de dessiner les parcours,
      donc qui sait où on doit aller lorsqu'on se perd
      Un village dans la région du Priorat















      Un vignoble au creux d'une vallée











      Jean Gascon en dégustation
      La route des vignobles que nous avons faite une journée dans la région du Priorat, un vin que nous buvions en soirée à l’hôtel, valait à elle seule le déplacement à Cambrils. Des vallées entières de vignes et d’Oliviers remontant les versants de montagnes sur des cultures par paliers. Tu roules des cinquantaines de kilomètres au travers champs et villages tous les uns plus pittoresques que les autres. Les paysans sont heureux de nous voir et sont habitués de voir ces cyclistes habillés de lycra quoique nous sommes arrêtes pour luncher à quelques endroits que les gens ne nous attendaient pas du tout comme dans le village de Serra d’Amos où le tavernier nous a installé une tablée dans la rue en face de chez lui ou encore à Escaladei on a lunché dans un petit resto voisin d’une cave à vin qui faisait des dégustations. Pourquoi ne pas essayer le vin local? Pour une modique somme d’une couple d’euros, on savoure un vin qu’on ne pourrait se permettre ici au Québec. Bien moi disons ….

      Notre arrêt à la taverne Lloren à la Serra d'Almos

      Village type de la région










      On a encore fait aux alentours de 1 100 kilos et entre 15 et 17 000 M de dénivelés selon les parcours faits par la gang. Vous savez quoi? Contrairement à la Giverola où on fait le tour en une semaine, on n’a pas tout exploré tous les parcours qui s’offraient à nous dans la région de Cambrils.

      Village de Tivissa

      Je suis fatigué. je vais me coucher. Peut-être demain, je reviendrai avec de nouvelles photos ou petites histoires

      Coach BOB la gazelle!
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