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dimanche 9 juillet 2017

Pour que cessent ces tragédies...

Tout comme Louis Garneau l’a mentionné aux médias, l’accident de monsieur Jacques Samson heurté par en arrière par une voiture sur un long segment droit de la 365 dans Portneuf porte vraiment à réfléchir. Comment un conducteur (trice) a pu être si distrait pour le ramasser de même? Évidemment, la première idée qui nous vient à l’esprit est une distraction causée par l’usage du cellulaire; la personne signalait un numéro, cherchait un contact, textait, cherchait ou changeait de chanson sur son iPod, ou un comportement risqué dans ce style qui écarte le regard de la route qu’on suit. Je ne veux pas faire le procès de ce conducteur, le traiter de tous les noms comme j’ai commencé à voir ici et là. Cette personne fut emmenée à l’hôpital pour un choc nerveux et restera marquée jusqu’à la fin de ses jours. Je serais bien surpris qu’elle refasse la même erreur en reprenant le volant. Elle sera à un point tel hanté par cette tragédie qu’elle est seule responsable, fragile psychologiquement, qu’il soit possible même que ses proches ne veuillent pas faire la même erreur de peur de se retrouver comme elle. Nous n’avons pas à en remettre. De toute façon, nous avons tous été tentés ou nous avons tous déjà fait les mêmes infractions au volant. Vrai ou pas vrai? C’est rendu un problème de société et il faut trouver un moyen de mettre fin à ces catastrophes. Comment faire pour faire comprendre à tout le monde, toi, moi et les autres, que lorsqu’on prend le volant, on est en contrôle d’un véhicule qui devient mortel si vous en perdez le contrôle? Que ce soit par excès de vitesse dans une courbe, pour conduite en état d’ébriété, par inexpérience sur route enneigée ou nouvellement par la distraction du siècle, le cellulaire. Notre téléphone qui est devenu le prolongement de nous-mêmes, au point d’oublier que lorsqu’on conduit un char, il faut regarder en avant et être concentré totalement sur sa conduite. Le problème aussi est que lorsque cela arrive, il est trop tard et en plus, nous le savions que nous étions dans l’erreur.

Oui, nous avons raison d’être outré, révolté et d’en vouloir à se chauffard qui est venu chercher la vie d’un paisible citoyen qui faisait sa sortie de santé hebdomadaire dans son coin. Mais comment faire pour s’assurer que çà cesse?


Bien, nous cyclistes, mes lecteurs, nous devrions nous assurer de rouler droit le plus possible sur le côté droit de la chaussée et nous sensibiliser soi-même qu’à ne faire qu’une chose en conduisant notre auto, tenir le volant et regarder en avant. Déjà là, si nous appliquons ces deux principes, nous sommes plus de 60 % de la population à être des citoyens responsables et sécuritaires sur les routes. Quoi!! Vous ne pensiez tout de même pas que seuls les non cyclistes pouvaient être les fautifs? Bien moi, je ne crois pas et c’est pour cela que je ne veux pas partir de guéguerre entre cyclistes et automobilistes. Nous sommes tous responsables de ce qui se passe. Mais bon, si vous vous pensez plus fins que les autres, soit, mais que pouvez-vous faire pour passer le message aux autres, être un agent de changement pour obtenir des routes plus sécuritaires? Hein? Dites-le-moi? Bien, passez le message tout simplement. Moi, je viens de le faire auprès de tous mes amis(e) et connaissances. Vous qu’êtes-vous prêt à faire? 

Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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vendredi 9 juin 2017

Une saison qui débute lentement…

…mais la forme revient :-)


Après un départ canon comme à tous les printemps avec mon voyage en Espagne, les beaux jours ensoleillés à notre retour au Québec se sont faits rares et ont retardé notre mise en forme. Si ce n’était que cela, je ne dis pas, mais à ma première sortie avec mon club, un freinage inattendu m’envoie au sol heureusement sans trop de gravité. Un bon « steak » sur une fesse qui a pris 3 semaines à guérir. Le pire a été une manette Ultégra cassée (275 $) et mon ensemble de club tout neuf scrape (160 $). Ça fait cher la chute si je vous épargne en plus toutes mes petites commissions à la pharmacie pour me procurer ce qu’il me fallait pour prendre soin de moi.

J’ai encore de la misère à gérer ma nouvelle alimentation (coeliaque), surtout quand je dois voyager comme en ce moment et que j’accompagne des groupes aux restaurants. Là, cela devient pas mal plus compliqué. Je dois parler aux cuisiniers ou m’assurer de me faire faire de quoi juste pour moi. Heureusement, les gens sont familiers avec la problématique et ils réussissent à m’accommoder.

En réflexion au haut d e l'avenue Lamontagne, St-Tite-Des-Caps
20 mai 2017


Tout cela pour dire que la forme semble de retour au rendez-vous, malgré qu’en vieillissant, force est d’admettre, qu’il y a des terrains que je ne passe plus avec ma 25 même en compacte. Déjà que j’ai été très fru en Espagne d’avoir mis le pied à terre dans le col de la Susqueda, que j’ai dû faire la même chose dans la vieille miche il y a quelques semaines, parce que je suis parti un peu trop vite et mis dans le rouge, je crois bien, trop rapidement en souplesse dans le début de la montée. J’ai carrément perdu le contrôle de ma respiration, ça m’a stressé et avant le dernier virage, j’ai décidé que c’en était assez. J‘ai carrément fait le contraire de ce que j’enseigne. C’était quand même bien parti mon affaire, puisque prendre le temps de me tasser du trafic, reprendre mon souffle, me recliper, repartir, j’ai fait plus rapide qu’il y a quelques années d’une shot!! Bon, mais j’ai quand MÊME MIS LE PIED À TERRE!!

Si j’exclus ces deux erreurs de parcours, je dois dire que la forme n’est pas si mal. J’ai refait une sortie avec mon club avec quelques bons cyclistes à une moyenne plus que respectable dernièrement et ici au Nouveau-Brunswick, en voyage d’affaires, je me suis permis deux tests de forme. L’un sur terrain plat à l’île Lamèque (58 kilos à 31,9km/h) à une température fraîche (habillé en long) avec de forts vents, il vente tout le temps ici, même la nuit, et l’autre à Moncton, 57 kilos aussi, mais avec 485 M de dénivelés à 29,5 km/h de moyenne, si j’exclus mon retour en ville (2 km). Je me suis classé premier dans ma catégorie d’âge sur à peu près tous les principaux segments. Si on considère que je ne connaissais pas le parcours, que je l’ai fait en solitaire, que je ne me suis pas contenté de forcer seulement durant les segments, comme j’ai pu constater dans les vitesses moyennes de certains, je suis assez satisfait de ma forme.

Avis aux intéressés (e). Les cliniques de perfectionnement à vélo de Bob coach la Gazelle reviennent. J’ai déjà deux groupes en privé de bookés et je me prépare à en annoncer une autre pour vendredi PM le 16 ou samedi le 17 au matin. À suivre sur ma page Facebook pour plus de détails à venir. 

Ah oui avant de vous laisser, je voudrais souligner la courtoisie des automobilistes d’ici à Québec comme ceux avec qui j’ai fait connaissance au NB. Une nette amélioration franchement et ce, malgré les nombreuses mortalités de cyclistes d’un peu partout dans le monde que le monde se plaise de rapporter sur les réseaux sociaux. Je suis un peu tanné d’ailleurs de toutes les récriminations envers les automobilistes que nous entretenons en spiral sur Facebook. Oui, je suis d’accord à plus de sensibilisation et d’éducation du monde, mais je ne crois pas que de se tirer des noms par la tête sur les réseaux sociaux soit la meilleure façon de faire la paix entre les deux groupes, automobilistes et cyclistes. Je trouve que cela ne fait que nourrir une forme d’animosité. Enfin! On dirait que ça s’est calmé un peu ces derniers jours et souhaitons que la tolérance et l’exemplémentarité se poursuivent en s’améliorant, parce que moi je vois vraiment une différence.

Bonne journée à tous,



Coach BOB la gazelle!
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lundi 8 mai 2017

Girona, à la prochaine...



Que dire de Girona, ma dernière destination vacance pour un voyage de vélo? Moi et mon groupe d’amis y sommes demeurés deux semaines dans son cœur, en el « Centro de la ciutate » comme indique la signalisation que nous suivions en fin d’après-midi pour revenir à la maison, en plein centre d’une ville médiévale, riche en histoire, la capitale de la Catalogne, la capitale des Catalans, de gens fiers de dire qu’ils parlent catalan.

Une ville où les enfants triblent avec la bola pendant que les adultes prennent « una bebida » sur les places publiques jusqu’aux petites heures du matin. On demeure au cœur de la Rambla, où Cafés, restaurants, et terrasses sont bondés toute la journée au rythme de vie des Catalans qui entre 14 h et 16h font une pause pour ressortir vers 17h pour se préparer à souper (20h) et veiller. On demeure en plein centre de la ville, tout près de la Cathédrale de Girona, des musées, de l’université, tout juste en face de la « Place de l’indépendance », située l’autre côté du Rio Onyar qui divise la ville en deux avec ses multiples ponts qui la relient. Du 4e étage de notre immeuble, de nos balcons, nous nous ne lassons pas de contempler les environs et les drapeaux catalans qui ornent les balcons de nos voisins.


Malgré le printemps frisquet ce cette année, Gérone est tout de même envahie par les touristes de partout dans le monde. Parmi ceux-ci, les cyclistes de routes et de montagne sont nombreux à s’y donner rendez-vous. Les Espagnols raffolent du vélo de montagne. On dit même qu’ils pourraient être plus nombreux que nous à rouler en montagnes tout autour de la ville. En fin de journée, lorsque nous prenons notre bière sur une terrasse pour couronner notre journée de travail, ils sont des dizaines à passer devant nous poussiéreux des sentiers qu’ils ont empruntés. La popularité du Gran fondo version vélo de montagne y est d’ailleurs très populaire, alors que le circuit emprunte en descente les escaliers de la cathédrale vers la basse ville!

En ce qui nous concerne, notre heure de départ est à 9h30 le matin après être allée au marché central dès 7h pour acheter les aliments frais de notre souper. Les pelotons de cyclistes sont nombreux à sillonner notre quartier pour chercher el caminho qui les mènera tout comme nous au cœur de villages et de campagnes, où le cycliste est roi sur les routes. 



Madremanya





Line en grande conversation













Les automobilistes nous dépassent comme une voiture et les citadins nous saluent ou sourient à notre passage. Tous nos circuits ont une histoire dépendamment des villages ou des cols qu’on traverse. Pendant les 11 jours que nous sommes sortis, les cols de Sant Hilari, de San Peilia, D’Els Àngels, du Ganga, le Rocacorba ou la montée des barrages vers Mont Osor avec le col de la Susqueda auront meublé nos deux semaines d’effort; plus de 1000 kilos et 12 000M de dénivelé sur des parcours tous plus différents les uns des autres, et il nous en restait encore à découvrir!
Sommet Els Àngels
Paul & Isabelle Barrage de la Susquerda



Robert sommet du Rocacorba
Bernard Breton et moi
Mes petits amis ont, semble-t-il, bien aimé leurs séjours. Qui ne le serait pas? Rouler sur des parcours encore empruntés par les professionnels. Il n’est pas anormal de prendre un café à la Fabriqua en fin de journée en compagnie de pros, comme il m’est arrivé avec un espagnol de l’équipe Trek Segafredo. Ou encore de croiser sur les chemins, comme c’est arrivé souvent, un Movistar , un Lotto-Soudal, un Garmin qui, isolément, suit son programme d’entrainement en attendant la classique pour laquelle il est appelé. Ou encore arriver au sommet d’un col à l’arraché, alors qu’un petit groupe d’amateurs en entrainement à Gérone te dépassent comme si tu étais arrêté. C’est la vie de cycliste nord-américain comme moi qui vient jouer sur le terrain des grands.

Coach BOB la gazelle!
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mercredi 3 mai 2017

Un jour de repos bien mérité....

Bon, les gars et les filles n’ont pas apprécié que je les appelle des moumounes l’autre jour lorsqu’ils sont allés à Barcelone dimanche passé en visite alors que moi, je suis parti seul avec Alain, Paul et Bernard. C’est la vie!

Après deux belles journées ensoleillées hier et avant-hier, la journée fraiche d’aujourd’hui avec probabilité de pluie est pour moi la journée idéale pour prendre enfin une journée off.
La gang en haut du col de Romanya

Suite à la journée d’hier qui comptait 96 kilos et 1 275 M de dénivelé, des petites lumières se sont allumés dans le tableau de bord pour me dire que la pan est à sec! Nous sommes partis tout de suite en sortant de Gérone vers le col de El’s Angel (380M sur 11 kilos)!! Malgré que je me sois dit avant de partir, que je voulais le monter mollo, une gang d’Allemands nous précédant, nous a tous excités. Pour Denis, Alain et cie, ce ne fut qu’une formalité, mais pour moi, il m’aura fallu toute l’ascension pour rejoindre leur meilleur grimpeur, qui était à ma grande surprise un gars de mon âge. Même Line et Jacinthe se sont plus à dire qu’ils en avaient dépassé quelques-uns et pourtant Line ne peut pas poussé à cause d’une bronchite qui ne lâche pas. On est redescendu dans les plaines à la chaleur et nous avons rencontré un pack de Français de la région Niçoise. En les dépassant à plus de 45, on a manqué notre détour pour se diriger vers le 2e col de la journée, le Ganga, qui traverse les montagnes pour aller vers la mer à Callonge. Bien difficile de retenir Denis à l’avant qui coure après tout ce qui bouge sans jamais regarder en arrière. Dans ce temps-là, on manque nos intersections. De là, on est remonté le Col de Romanya, que personne n’a trouvé facile, pour revenir à la maison par les plaines le vent dans le dos. En effet, le gros avantage d’être à Gérone par rapport à Tossa des Mar où nous sommes allés durant quelques années (complexe de la Givérola), c’est de finir les rides le vent dans le dos, alors que lorsque tu reviens sur la mer en PM, tu l’as dans Yeull comme on dit.

Avant-hier lundi, j’avais prévu qu’une seule montée pour la gang; le col de Sant Hilari, un de mes parcours favoris dans la région. Une superbe montée douce sur 24 kilos qui serpente les montagnes en passant par Osor le long d’une rivière. Journée fériée en Espagne, jours du travail, tout est fermé, et les cyclistes de tous les calibres sont sur les chemins. Nous croisons des packs de touristes comme nous, comme des clubs d’amateurs beaucoup plus aguerris en séance d’entrainement. Des 16 ou 17C chauds qu’il faisait lorsque nous sommes partis, il fait tout juste à peine 10 ou 11C au sommet. Aussitôt regroupés au village, on s’est réfugiés à la taverne du coin avec la clientèle locale qui est déjà à sa première bière « Estrela ». Un café et quelques petits tapas nous suffisent pour recharger les batteries avant la descente sur autant de kilomètres. Mais quelle descente WOWWW! Nous l’avons fait prudemment à tombeau ouvert regroupés à 5; Denis, Alain, Bernard, Louis, Daniel et moi. 42 kilos de vitesse moyenne! Pas élevé comme vitesse? Et bien croyez-moi avec tous les croches en épingle qu’on doive faire dans ce genre de descente à 4, avec freinage en entrée de virage, relance et rebalancement du vélo en sens opposé pour entamer le prochain virage, du bord de l’accotement à la ligne double et vice versa en surveillant les autos en montant, une distraction peut être fatale! Cette descente m’a valu le 18e rang à vie sur 168 cyclistes de mon âge et le 4e rang cette année!! Bien honnêtement les amis, sachant que les gars de cet âge ont des CV pas mal plus étoffés que moi, je suis très fier de moi. Et vous? Le seriez-vous?

Je continue de surveiller mon alimentation sans Gluten. Je ne trouve pas cela facile, mais je réussis à y arriver en parlementant avec le personnel dans les restos. Je dois avoir repris du mieux, parce que j’ai réussi à vaincre certains de mes temps qui dataient de mes premiers voyages ici en 2014 et 2015.

Bon je vous laisse pour aujourd’hui. Je vais aller magasiner un peu et rejoindre Line à la bibliothèque qui fait quoi? ELLE TRAVAILLE!!

Coach BOB la gazelle!
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dimanche 30 avril 2017

Un printemps frisquet en Espagne

Un mois d’avril très froid à Gérone, du jamais vu en 106 ans selon El Diario de Girona.

C’est vrai que cela n’est pas facile pour tout le monde depuis la dernière fois que je vous ai écrit. Malgré cela, nous avons réussis, les plus irréductibles, Alain Picard et moi, ainsi que nos deux nouveaux acolytes, Paul Drouin et Bernard Godbout,  à sortir tous les jours malgré des températures fraîches (entre 12 et 18 avec des ressentis jusqu’à 20-22C si chanceux). Paul et Bernard se sont même payés deux jours de suite le col D’Els Angels aller-retour seuls à la pluie et au froid, parce que d’une part, nous trouvions cela trop mauvais dehors, et parce que nous n’avons pas réussis à se donner RV. Deux jours de fou je peux vous le dire; faire plus de 16 kilos en pleine montagne à la pluie battante à 12 C, et bien chapeau les gars, vous êtes des King en Os.....!

Nous, notre petit groupe, nous avons plutôt opté pour Banyol et son arrière-pays au Nord de Gérone, que nous avons refait aujourd’hui (dimanche) Alain et moi, avec Bernard et Paul. Les autres nous ont fait faux bond, parce que semble-t-il on y annonçait des rafales à 75 km/h. Des moumounes! Finalement, notre parcours était à l’abri du vent dans les montagnes et ce fut une super de belle journée pour nous.


Vendredi passé, journée ensoleillée mais encore très fraîche. 15C dans les terres et 11C sur le bord de la mer. Fuck! Faut rouler et je guide tout le groupe vers Tossa de Mar sur la Costa Brava. Je les fais remonter à Patja d’Aro par la suite pour se rediriger vers Gérone sans devoir y traverser deux cols. Le col de la Ganga et le Santa Pellaia. 130 kilos et 1 400m de dénivelé que les plus novices ont trouvé particulièrement dur et avec raison.
Tossa de Mar
La côte









En début de saison, faire de telles escapades rentre dans le corps. Un gars comme mon beau-frère, Louis Rochefort, qui demeure à L’île Perrot et dont ses cols sont les viaducs d’autoroutes, bien c’est du dure travail, du très gros travail.

HI HI HI, ce n’était pas tout parce que le lendemain samedi, je voulais leur donner du lousse un peu, surtout que Louis et Isabelle doivent partir le dimanche  matin, emballer les vélos faire les valises, vous savez ce que c’est, j’avais choisi un tracé que je n’avais jamais fait, mais entendu parler par sa popularité chez les coureurs du coin  «Le Massif D’Ossor » Wow! Une ballade vers L’Ouest en direction de deux barrages formant un immense lac, le Panta de Susqueda qui, pour s’en sortir, vous oblige à monter abruptement dans la montage 8 kilos variant entre 14 et 21 degrés. Il y a longtemps que cela ne m’était pas arrivé, mais à 50 mètres du sommet de la première section la plus ardue, sans savoir qu’il y avait un petit replat, j’ai mis le pied à terre. Et oui! Mon cœur était trop haut et plutôt que de crever en Espagne, j’ai préféré prendre un billet pour encore quelques années. Il m'aurait fallu une 28.
Barrage du haut
Vue du lac à mi-montée












La première semaine se termine donc avec 550 kilos et plus de 5 800M. Considérant les conditions, je suis très satisfait. Je sens que je tourne mieux les pédales, je commence à être capable de pousser du braquet et je suis beaucoup plus détendu dans les descentes.

À plus mes chers amis(e)


Coach BOB la gazelle!
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mercredi 26 avril 2017

Girona jours 3

Bonjour tout le monde,

Bien difficile pour moi de vous donner des nouvelles au jour le jour à 9 dans un appartement et à la fois jouer mon rôle de responsable du groupe à certains égards.
Souper communautaire


Rangement des vélos à l'entrée
La ville est magnifique. Nous sommes arrivés un dimanche de fête. Je ne sais plus trop quelle fête, mais il s’agit d’une fête que les hommes achètent une rose aux femmes. C’est férié. Tout est fermé et c’est les ventes de trottoirs pour ceux impliqués dans le commerce sur rue.
La Rambla en fête
Souper chez Ton'ys le jour de notre arrivée



L’appart est très bien situé, mais il y manque un peu de confort. Les matelas sont durs et quelques personnes y trouvent mal le sommeil. Pas grave. On réussit à s’organiser et après trois jours, chacun y a trouvé son rythme et ses habitudes…

À la première journée, j’ai tenté de trouver un parcours avec pas trop de dénivelé. Nous sommes allés vers l’Ouest au petit village de Les planes D’Hostoles. Il a fait beau et chaud comme j’aime. 75 kilos et 600M de dénivelé, rien de mieux pour une première journée
Petit arrêt à la Fabrica pour une collation d,après ride













Comme aujourd’hui il pleut, et que c’était prévu, j’ai changé de programme d’hier et j’ai guidé la gang vers Escala au bord de la mer sur la Costa Brava pour revenir sur Gérone en traversant le col d’Els Angels, l’un des plus dures dans la région. Après 90 kilos avec des vents de 35 km/h et rafales à 45, j’y ai mis 55 secondes plus lents à le grimper. Pour une 2e journée, autant pour moi que pour le reste du groupe, c’était beaucoup demandé. Paul Drouin et Bernard Godbout sont arrivés hier et se sont pointés à l’appart pour la sortie prévue. Comme il pleut et que c’est froid (14 C) je leur ai fait faux bond ainsi que tout notre groupe qui est parti voir le muse de Dali. Moi, j’ai préféré resté ici pour vous donner des nouvelles. Faut dire que je ne suis pas trop musée. Enfin,  cette journée de congé dès le 3e jour n’a pas semblé déplaire à personne. Souhaitons que la pluie cessera pour demain, même si le ciel demeurera lourd et froid (12C) Ce n’est pas fréquent ici mais au printemps comme cela, il faut s’y attendre…
Photo de bord de Mer (Escala)



Visite de villages

Lunch en bord de mer

Côté nourriture, on se débrouille bien à l’appart. Je me suis trouvé du sans Gluten dans un supermarché après avoir fait le tour de la ville pour en trouver et dans les restaurants, en avisant le personnel, ils s’occupent de me concocter un repas juste pour moi. Les gens sont hypers sympathiques

Bonne fin de journée,

Coach BOB la gazelle!
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jeudi 30 mars 2017

Tranquillement, je reviens à la vie...

Bonjour tout le monde,

Me revoilà à la vie tranquillement, avec les chauds rayons de soleil qui s’en viennent.

La fin de l’année 2016 début 2017 jusqu’à tout récemment a été pas mal éprouvante pour moi mes chers amis. Plusieurs d’entre vous sont au courant, mais pour ceux qui ne le savent pas, après de nombreux tests, examens plates, coloscopie, Gastroscopie, radiologie, tests sanguins, etc., on a fini par me diagnostiquer la maladie de cœliaque. Cela mes amis, ça veut dire intolérance totale au gluten (farines de blé, seigle, orge, avoine.) Fini les bons pains, les pâtisseries, gâteaux, le fast food, les mets transformés ET LA BIÈRE CALI.... Il a fallu que je revoie tout mon régime alimentaire, que je refasse ma routine de magasinage et que je prévoie tout quand je dois me déplacer. Enfin, je finis par y arriver, j’ai repris les 10 lb que j’avais perdues cet automne et je me sens plus énergique. Yes! Je vais être prêt à reprendre le guidon à la fin du mois en Espagne comme ma Gastro Entérologue me l’avait prédit.

J’ai repris en février l’entrainement de façon plus assidue et là, j’utilise mes 2 trainings hebdomadaires de Power Watt à Zone Rouge de St-Augustin  (10) jusqu’avant mon départ. Un nouveau monde pour moi. Je découvre les crinqués de la puissance. Si je suis allé à l’école des pulses cardiaques et de la récupération, là je découvre les wattages maximales sur 30, 60 secondes, 2 minutes, 5 minutes, etc. J’avoue que cela me fait un peu rire. Les gens errent un peu à mon avis dans ces genres d’entrainement et je ne suis pas convaincu que les moniteurs sont pleinement conscients de ce qu’ils demandent aux participants. Une chance qu’ils nous font signer une décharge, parce qu’il est certain qu’on va en trouver un qui va péter au frett un de ses 4. Ma grande sagesse m’a suggéré de me respecter et de ne pas me préoccuper des réglages de mes voisins. J’ai demandé qu’on me règle à 190 Watts,  même si un ou deux moniteurs voulaient me grimper à 215. Et 215 n’est pas la fin du monde selon eux. Ya des gros gabarits que j’ai bien hâte de voir dehors, parfois même mal en point je dois dire, qui sont « setlés » à 260, 280, 300 et même encore plus haut. Je ne connais absolument rien là-dedans, mais je suis certain que mes pulses à 170 avec un max de 225 sur 5 minutes m’amènent en haut de la côte de Val-Bélair avant eux. Je suis content de la façon dont je gère cela. J’ai la résistance qui me permet de trouver les vraies sensations à l’effort que j’ai sur un vélo. Pas trop, pas moins. Juste correct. Qu’est-ce que cela peut bien me donner de faire des efforts que jamais je n’aurai à faire dehors et qui va m’hypothéquer pour le reste de ma séance? Nous avions ce soir un programme d’intervalles au 30 secondes à 140 % à plus de 100 tours de manivelle (RPM) suivis de 30 secondes de récup et plusieurs ont dû passer leur tour parce qu’ils ont sauté.

Bon changeant de sujet, j’ai vu sur Facebook cet après-midi ce petit éditorial et clip, (en anglais malheureusement) sur la bonne position à prendre si on veut être plus aérodynamique, aller plus vite et ce, tout en sauvant sur la puissance. Les prises de vue et photos sont bonnes et rejoignent totalement les instructions que je donne à mes participants à mes cliniques de vélo.


D’ailleurs en passant, il est temps d’y penser. Mescliniques de vélo sur route vont recommencer vers la fin mai. Commencez votre saison, emmagasiner du millage un peu et formez-vous un groupe d’amis et il me fera plaisir me vous coacher sur une sortie sur un terrain sélectif. N’attendez pas la fin de l’été pour découvrir les solutions à vos petits problèmes. Écrivez-moi à robert.harmegnies@gmail.com. Allez! Il n’y a pas de gêne.

À très bientôt….tranquillement pas vite je vais reprendre goût au clavier.

Coach BOB la gazelle!
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vendredi 24 février 2017

Qui veut ma peau? La maladie ou l’âge?

Tout le monde sait combien je suis orgueilleux et que je n’Aime pas mal paraître en vélo. Cela fait deux ans que j’en arrache un peu, plus particulièrement en fin de saison. Des sorties avec des amis(e) avec lesquels je peux très bien me mesurer en temps normal, que je me retrouvais à dire moins 1 tout le temps ou à ne prendre aucun relais. C’est mon genre ça d’abord!!

Cela fait également 2 ans, si ce n’est pas un peu plus, que j’éprouve des problèmes de digestion, Autant jeune, aucune cuvette de toilette ne me résistait, je faisais péter les tuyaux, même qu’un contracteur a dû démolir un mur complet pour le libérer d’un de mes missiles à têtes nucléaires, que ces dernières années, j’avais un billet de saison sur la bol et il fallait que je prenne trois grande respirations pour me relever si je réussissais à arriver à temps. Comprenez-vos ce que je veux dire? Non! Bin vous êtes bien chanceux! Pas surprenant que tout le monde se préoccupait de mon poids l’automne dernier, j’étais comme un œsophage transpercé de toute part sur deux pattes.

Après une batterie de tests, deux sanguins, deux tacos, une coloscopie et une gastroscopie, je ne souhaite à personne ces deux derniers tests de merde c’est le cas de le dire, pas mêlant à prendre leurs esties de laxatifs avant traitement, je suis descendu à 145 lbs, les gastroentérologues m’ont déclaré cœliaque, c’est-à-dire que je suis plus qu’allergique et intolérant  au Gluten!! Il faut que je change complètement mon alimentation. Je ne peux même pas respirer un bouchon de  je ne sais trop quoi, qui a été en contact avec du seigle, de l’avoine, du blé et de l’orge!! Savez-vous ce que cela veut dire? Plus de bière standard, de gâteaux, pains, pâtisseries, desserts etc. etc. Je suis obligé de refaire au complet mon garde-manger.

Vais-je grossir? Je ne le sais pas. Cela fait une semaine que je suis sur ma nouvelle diète que déjà, excusez mon expression, je chie dans le bon sens du monde, désolé pour les fines oreilles, mais vous ne pouvez pas savoir comment cela me rend heureux d’être obligé de pousser pour aller à selle!! La partie n’est cependant pas gagnée. L’état dans lequel où j’étais, je pouvais me diriger vers un cancer de l’intestin. La gastro m’a dit que j’étais très magané et qu’il n’y avait pas de farces à faire avec mon cas. L’intestin complètement nécrosé, ratatiné si vous voulez! Même qu’une nutritionniste référée sur mon cas, m’a dit qu’en 18 ans de pratique, qu’elle n’avait jamais vu une formule sanguine si basse et un patient boosté aux vitamines comme je suis en ce moment pour me remonter.

Je vis donc d’espoir, mais je demeure optimiste. J’ai repris l’entrainement la semaine dernière et je dois dire que je vois de l’amélioration. Je n’ai pas nécessairement pris de poids, mais je me sens plus énergique. Je devrais donc m’en sortir les amis. J’ai juste hâte aux premières sorties et à mon voyage en Espagne en montagne. Si tout se passe comme mes médecins me prédisent, je devrais être plus performant que le printemps dernier. J’en ai regardé une dans les yeux, la plus belle des deux, me chantez-vous la pomme docteur? Non Monsieur Harmegnies. Dans l‘état que vous êtes, je ne comprends pas que vous ayez passé au travers de tout ce que vous m’avez racontez. Imaginez si je lui avais parlé de ma vie conjugale? Elles m’auraient certainement retenu pour un article scientifique.

Je croyais que c’était l’âge qui venait à boute de moi et là, je me plais à penser que je vais ressusciter des morts, que je vais pouvoir étonner encore, bousculer les règles de l’âge chez le cycliste que je suis….

La température se réchauffe, mes idées se bousculent, mes jambes me chatouillent et je rêvasse de longues montées que j’achève en danseuse plein d’énergie!

Bonsoir tout le monde,


Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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