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vendredi 30 mai 2014

Nous sommes tous des impuissants!

Curieux pareil que ce soit des Européens, particulièrement des Français qui m’écrivent sur mon courrier du Cœur. Encore dernièrement, un type de Toulouse qui m’écrit pour me dire qu’il a des problèmes érectiles! Euuuuuhhh!

Bon! C’est quoi staffaire là encore? Je sais bien que je projette une drôle d’image chez les gens qui ne me connaissent pas, mais il vrai que j’ai couru un peu après cela avec mon texte de présentation du Courrier du Cœur, mais bon. Enfin, avec mes collaborateurs, je m’attendais à avoir des questions portant bien plus sur d’autres affaires que celle de mon ami français qui ne bande pas!

J’ai tout de suite pensé au jeune à ses premières expériences ou au gars qui après s’être séparé découvre qu’avec de nouvelles partenaires, cela ne se passe pas comme avec sa femme avec qui il avait développé une complicité (confiance), qu’il ne retrouvera pas avec une « date » faite de même, ça c'est sûr! Il s’agit mes chers amis des problèmes érectiles de l’homme relié au stress que plusieurs ne réussissent malheureusement pas à passer au travers. Vous savez mesdames nous, si cela ne marche pas, on ne peux malheureusement pas se mettre à miauler et si on est au top du top, on peut encore moins simuler le contraire.

Alors j’écris à mon Français pour connaître sa situation et à ma grande surprise, monsieur à 40 ans environ et est en couple avec la flamme de sa vie depuis assez longtemps pour que sa femme le balance par-dessus bord s’il avait été toujours de même. Et en plus, il fait entre 10 à 12 000 kilos par été le mec! Vous me suivez? Ce couple a connu des jours meilleurs.

Bon! J’avais déjà entendu parler « d’impuissance » à cause de la pratique du vélo, mais comme je ne me suis jamais senti concerné et qu’aucun de mes amis proches ne se soit confié à moi, ah oui j’attire ce genre de confidence pour ceux qui l’ignorent, j’ai toujours cru que c’était comme une légende urbaine.

Ça fait que je me suis mis à fouiller un ptit peu pour mon ami français en plein désarroi. Vous me connaissez? Je n’abandonne jamais personne qui me demande conseil.

C’est là que je tombe sur ce petit clip éloquent sur la question!

Bon! Ça y est! Nous sommes tous impuissants. Comment cela qu’aucun de mes amis proches ne se soit confié à moi avant et que cela prend un pur étranger pour me faire confiance? J’avoue être un peu désillusionné L

Toujours est-il que je suis tombé sur ce petit article (vélo ou sexe, il faut parfois choisir) qui m’est apparu sérieux ma foi et qui me porterait à croire que j’ai une libido tellement à terre selon mon profil que je suis allé à la salle de bain pour m’assurer que je ne souffrirais pas d’un assèchement du pénis! Qu’il tombe au sol comme un bras égorgé par un garrot.

Mais le boutt du boutt est quand je suis tombé sur cet article, qui m’a fait penser à l’article que j’avais écrit sur les bigorexiques, et qui nous sort quelques petites statistiques très intéressantes. Personnellement, j’ai trouvé de très mauvais goûts la photo de ce reportage même si je ne bande plus! Non, mais quand même, je peux-tu te dire que mon col se serait arrêté là avec ces petites Nanas pour me saluer!

Mais ce n’est pas terminé mon histoire! Imaginez-vous donc que je tombe sur un autre article qui dit que les « cyclistes sont desmauvais coups! » ou lire ne donnent pas de bons coups tant qu’à y être? Non, mais avez-vous leur tenue vestimentaire? La chevelure du gars? Moi à sa place (fille), il ne m’aurait pas eu non plus! Toujours est-il que cet article ne concerne que les vieux croulants comme moi, puisque l’article laisse entrevoir plus d’espoir chez les jeunes générations qui font du VTT, cross-country, etc.

Donc en conclusion, à la lumière de mes recherches, j’ai récrit à mon Français et je lui ai dit que son chien était mort, qu’il passe chez son doc se faire prescrire des petites pilules bleues s’il veut sauver son couple, et si cela ne marche pas, il pourra toujours se consoler autour de pubs destinés aux cyclistes impuissants à la recherche de nouveaux lubrifiants lolll

Passez une belle fin de semaine. Moi je suis parti mouliner à Port-Alfred Oufff!



Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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mardi 27 mai 2014

Sortie du vendredi 23 mai

Je ne sais pas encore si je serai capable cet été d’organiser ces petites sorties du vendredi après-midi avec autant de régularité que les étés passées.

Quelques personnes s’en étaient informées depuis mon retour de voyage et disons que Jean Gascon et Éli Déry, deux habitués à ces petits rendez-vous, n’ont pas tardé en m’écrire la semaine dernière pour connaître mes plans. Il n’en fallait pas plus pour me secouer et m’encourager à utiliser ma chaîne de courriels d’habitués pour les convoquer à ce premier RV de l’été. 

Comme cela, à la dernière minute, Élizabeth Déry, Jean Gascon, Marc Hardy, Martin Bélanger, et Pierre Messely et Caroline Patry ainsi que la photographe du jour Geneviève Ajas, tous trois absents sur la photo, se sont joints à moi pour cette sortie; départ du Mc Do Duplessis vers Côte de l’église à Val-Bélair, direction Shannon, Ste-Catherine et retour sur nos pas par le rang Des Érables.

Compte tenu de la composition de ce groupe, le rythme s’est rapidement installé au train une fois le mémérage d’usage terminé après Ancienne-Lorette. Comme Marc nous a fait la démonstration de sa grande forme acquise lors de son séjour à Cuba dans la montée de la côte de l’église, chacun de nous tous a bien voulu répondre à l’appel en y mettant du sien un peu. Sans aucune instruction et encadrement, le groupe a bien travaillé ensemble,  de sorte que nous avons connu quelques bons moments comme le chemin Montcalm (partie nord de la rivière Jacques-Cartier) que nous avons roulé à plus de 39 à l’heure sur 10 kilomètres! Je vous rappelle que ces rides du vendredi s’adaptent à la forme et capacité de ses membres qui, il faut dire, sont en mesure de rouler un groupe de vitesse autour de 30 à l’heure dans les groupes plus organisés.

J’ai complété ma fin de semaine en me joignant samedi à la gang du club vélo Stoneham qui avait au programme le tour de l’île d’Orléans qui, avant le 15 juin, nous réserve souvent des surprises au niveau de la température. Ainsi, on a eu droit à du vent et à de la pluie malheureusement contrairement aux régions un peu plus à l’Est qui ont eu du soleil.

Je me suis contenté d’un ptit 40 kilos dimanche pour ne pas aggraver un rhume qui me tenaillait.

Je devrai m’absenter vendredi prochain, mais je crois que Jean et quelques autres personnes aimeraient bien sortir à nouveau. Surveillez mon calendrier, j’y ajouterai de l’info. Cependant, vous devrez vous annoncer d’avance auprès de l’organisateur pour que celui-ci sache le nombre de personnes à attendre au point de rencontre et à l’heure du RV. Vous pouvez également d’ici me faire part de votre intérêt en m’écrivant à Gmail comme d’habitude (voir lien plus haut à droite).

Bonne fin de journée

  
Coach BOB la gazelle!

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jeudi 22 mai 2014

Jens Voigt à l’ouverture de Sport Olympe Saint-Romuald

Équipe Sport Olympe des 3 magasins en cie de Jens Voigt
Pierre Laferrière, que je connais le plus et ses deux associés dans Sport Olympe, ont tenu à souligner en grandes pompes l’ouverture de leur nouvelle boutique sur la Rive-Sud de Québec à Saint-Romuald. Pour l’occasion, et pour les récompenser d’être l’un des meilleurs vendeurs de vélos Trek au Canada et au Québec, le fabriquant a bien voulu répondre positivement à l’invitation des propriétaires en demandant à Jens Voigt de faire un détour sur Québec de la Californie (Tour de la Californie)  avant de regagner l’Europe pour les prochaines classiques et grands tours qui s’en viennent. Cela a été la façon pour Pierre et sa gang de remercier leurs meilleurs clients et le public en général de leurs encouragements et support.
 
En cie de Sylvie Milman et Élyse Huot
Tout un tour de force quand même. Il faut être influent, parce qu’il n’est pas évident pour un professionnel du vélo de haut calibre, Allemand d’origine, vétéran du peloton à 44 ans avec 16 tours de France à son actif, d’accepter de venir faire de la promotion pendant quelques jours pour un détaillant de la bécane qu’il monte quotidiennement.

D’un certain côté, je ne suis pas surpris. Je dirais même qu’il était le porte-parole idéal et tout désigné pour répondre à l’appel de Sport Olympe. Vous souvenez-vous de son geste posé lors d’une échappée au tour de France l’an dernier, alors qu’il avait fait demi-tour pour redonner sa bouteille qu’il avait jetée au sol en direction d’un jeune garçon, mais subtilisée par un adulte égoïste. En connaissez-vous beaucoup de cyclistes sur le Tour de France vous, soucieux de leur chrono dans une montée à quelques kilomètres de l'arrivée d'une étape, sous les projecteurs de la presse, de la foule, des fans, faire demi-tour et enlever la bouteille au type pour lui dire qu’elle ne lui était pas destinée, mais plutôt au jeune garçon à côté? Voici Jens Voigt. Le vrai! Monsieur Gentleman dans le peloton. L’un des plus loyaux coéquipiers qu’un leader d’équipe peut espérer avoir à ses côtés pour l’épauler selon les propos de tous les leaders qui l’ont eu à leur côté. Il est probablement aussi un des plus téméraires et audacieux compétiteurs pour se faufiler dans ces longues échappées qui n’en finissent plus (ex tour du Colorado 2012) où il faut accepter la douleur et la souffrance quand on décide d’y participer. D’où vient cette fameuse expression qu’il a sortie en présence des journalistes « Shut up legs » qui a fait le tour du monde.


Enfin, tout cela pour vous dire que Jens s’est plié à l’exercice avec le sourire aux lèvres, s’est laissé prendre en photo durant les séances de signature et a été disponible pour répondre à toutes les questions que les gens ont bien voulu lui poser. Il fallait voir les jeunes à ses côtés les yeux ébahis, en éclats devant cet athlète qui leur placotait comme un grand frère qui donne ses conseils. Dans les circonstances, le connaissant de réputation, me connaissant, vous comprendrez que nous n’étions pas pour manquer une pareille opportunité d’immortaliser ce moment dans nos mémoires.
Bob coach la Gazelle et Jens Voigt
Encore merci à Pierre et à toute son équipe,


Coach BOB la gazelle!

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lundi 19 mai 2014

Encadrer un peloton, une job pas facile....

Comme beaucoup de monde, je présume, je suis allé à ma première sortie de Sport En-tête (SET) dimanche.

J’avais rapidement consulté le calendrier il y a quelques jours pour voir que le circuit prévu était celui de Saint-Tite. Bon, m’étais-je dit, 100 kilos avec la montée vers le Mont-Sainte-Anne me feront une excellente sortie, mais quelle ne fut pas ma grande surprise lorsque j’ai appris que le Club avait décidé, sous prétexte que la 138 n’était peut-être pas parfaitement nettoyée, qu’il était préférable de faire ce circuit en gravissant la vieille Miche par le bas du Chemin de Cap-Tourmente! Wouashhhh! Mais c’est quoi staffaire-là!? Malgré ce que l’organisation a fait comme compte-rendu, « que la descente du Mont Ste-Anne est plus agréable dans ce sens-là et que le trajet est plus sécuritaire » je continue à croire que cette montée n’aurait pas dû faire partie du menu des sorties printanières. Et je ne crois avoir été le seul à penser ainsi, et ce, même chez des cyclistes plus jeunes que moi avec autant de millage. C’est une vraie saloppe cette montée et elle représente avec raison un gros défi pour beaucoup de monde. Même si plusieurs d’entre nous reviennent de voyage avec du millage en masse dans les pattes, ce qui n'est pas le cas de la majorité de tout le monde quand même, les gens souhaitent plus faire du millage en début de saison pour aller chercher cette profondeur et l'endurance que ces voyages printaniers procurent. Or, ce parcours au mois de mai en ce printemps si tardif me semble répondre plus à l’élite de notre club à la recherche de défis qu’aux attentes du cycliste du début de saison même en forme. Je sais, je sais on va me traiter de mémère, mais c’est mon opinion.
 
Les cyclistes en attente du départ et de la formation des pelotons
courtoisie photo Sylvie Milman
Maintenant revenons au sujet de mon post d'aujourd’hui, soit le code d’éthique, disons pour rouler en peloton chez Sport En-Tête (ainsi que dans n'importe lequel autre club cycliste) et l’encadrement que le Club préconise lors de nos sorties via ses encadreurs. Je ne veux pas partir une polémique à ne plus finir et faire le procès de personne, parce que je suis d’accord avec ces règles de façon générale, mais c’est plus dans le jugement que les encadreurs doivent faire preuve dans l’application de ces règles que je veux aborder. Et je sais qu’il n’est pas évident de trouver le juste milieu pour un encadreur dans l’application de ces règles, c’est-à-dire d’adapter celles-ci aux situations spécifiques, qui feront en sorte que l’encadreur demandera ou pas aux cyclistes un regroupement, exigera ou pas de rouler de telle manière ou telle autre, etc. etc. Rien n’est coupé au couteau. Il s’agit d’une tâche un peu ingrate et c’est pour cette raison que je me suis toujours abstenu de la faire. Je suis plus un adepte de la souplesse et du laisser-faire que de la rigidité dans l’application de toutes ces règles et j’aurais l’impression de ne pas appliquer les règles de  mon club! Cependant, lorsqu’on encadre des pelotons habitués à rouler 30 et plus de moyenne, on s’adresse ordinairement à des gens un peu plus compétitifs et par défaut, à des gens qui ont un peu plus de caractère, pour ne pas dire un peu plus délinquant. Je me souviendrai toujours de ce que Richard Garneau m’avait rapporté l’an dernier des encadreurs qui faisaient ce travail pour nous dans le 32 km/h du Regroupement D’Affaires à Vélo de Québec. Que nous étions les plus difficiles à encadrer, et nous le sommes toujours en passant. Même si nous ne pouvons pas faire l’express, il reste que nous sommes tous des cyclistes aguerris et qu’il est dans notre nature pareil de peser sur la pédale, d’être un peu irréguliers dans le rythme, de vouloir se mesurer inconsciemment, et de vouloir parfois monter les côtes à une vitesse plus vite pour décrocher les plus faibles tout en les attendant en haut de la montée; c’est la règle.

Or, dimanche, nous avons eu droit à une petite prise de becs un peu inutile entre un encadreur et un cycliste très peu délinquant quant à moi. Celle-ci s’est produite suite à la descente entre le rang St-Julien et Saint-Nicolas sur l’avenue Royale sur le retour. Vous savez cette descente un peu abrupte sur la droite après le village et qui remonte tout aussi abruptement sur la gauche par la suite. Cette descente est d’ailleurs beaucoup plus difficile à gérer en sens inverse, mais bon….C’est le genre de relief et de situation qui font que certains descendront plus prudemment, peut-être trop même, à d’autres de se mêler dans leur vitesse et plateaux sur la remontée, de sorte qu’ils perdent leur élan,  créant un bouchon dangereux en quelque sorte, faisant en sorte que certains plus habiles peuvent demander le chemin sur la gauche (dans la voie toujours on s’entend) et dépasser le groupe et se diriger seuls vers le sommet. Dans les circonstances, cela peut s’avérer plus prudent d’agir de la sorte, surtout que nous sommes sur une petite route déserte qui nous permet de le faire, plutôt que d’appliquer un freinage brusque parce qu’il faut rester à queue leu leu!! On sait tous ce qu’il peut arriver dans ces circonstances.

Enfin, tout cela pour dire que le belligérant avait cette opinion sur la situation, que l’encadreur ne l’entendait pas de la sorte et il a étiré la sauce un peu trop longtemps avec ses diverses explications, ce qui a pu avoir rendu le reste du groupe quelque peu inconfortable.

Je sais que le Club a dû resserrer quelque peu l’application de ses règles à cause de certains incidents passés, je présume. C’est correct et je le félicite. Je sais que l’encadreur en question a dû certainement été informé d’être plus rigoureux et stricte dans son travail et encore là, c’est correct, et je le félicite parce que moi je ne la ferais pas sa job. Je me suis juste servi de cette situation pour dire qu’il faut quand même faire preuve d’un peu plus de souplesse parfois avec des cyclistes dans notre genre. Oui à la sécurité, je suis d'accord, il y a des aberrations qu'il faut éviter, mais je suis aussi en faveur des quelques petites excitations qui rendent ces rides de groupe si agréables. Ne confondons le comportement sain du cycliste fougueux sportif, compétitif et de caractère avec de vraies imprudences sur les chemins qui méritent d'être notées. 

Je n’ai peut-être pas pris le bon chemin pour dire ce que j’avais à dire aujourd’hui J’aurais peut-être dû le dire d’une autre façon. En tout cas, j’espère juste qu’on comprenne que j’ai voulu le faire de façon constructive.

Je vous souhaite un bon début de semaine.


Coach BOB la gazelle!

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vendredi 16 mai 2014

Les sorties de club ont commencé

Ma tablée du RAV sortie du 14 mai 2014.
Bob la gazelle, Guy Cyr, Élyse Huot, Caroline Desbiens, Line Rochefort,
Martin Bélanger, Alain Levasseur et Louis Brouard
C’est cette semaine avec la sortie du Regroupement d’Affaires à Vélo (RAV) que ma saison de vélo de groupe s’est inaugurée.

Ce fut pas mal agréable de revoir tous ces visages connus, même si on ne se souvient pas nécessairement du nom de tout le monde. Soit qu’on roule ensemble à l’occasion ou que nous nous sourions parce qu’on fait partie de même secte.

On annonçait de la pluie, qui n’est jamais survenue, et il en bien ainsi. Nous n’étions pas nombreux pour cette raison, mais aussi à cause des mordus du Hockey qui ne voulaient pas manquer le 7e match entre les CH et les Bruins. Les excuses et la levée de table se sont faites assez tôt cette semaine.

N’empêche. Ce fut une belle journée. J’ai roulé ma vitesse habituelle (32km/h) avec un groupe très enthousiaste. Plusieurs ont même affirmé qu’il s’agissait de l’une de leurs plus belles rides à vie au RAV. Bon! Moi je ne serais jamais allé jusque-là. Réjean nous avait concocté un circuit pour apprendre à traverser les voies ferrées. Il n’y en avait pas moins de 18, de gauche sur la droite, de la droite sur la gauche. Cela m’a même surpris qu’il ne soit pas survenu de fâcheux incidents. J’ai vite pensé à un de mes amis absents ce mois-ci qui est un spécialiste de ces traverses et qui s’y est déjà allongé de tout son long! Mais bon, je ne l’écœurerai pas plus. Il ne mérite pas cela. Il souffre déjà assez d’être en convalescence. Nous te souhaitons tous Denis un prompt rétablissement. Tu nous manques vraiment! Prends le temps qu’il faut surtout, espèce d’indiscipliné!

Je me suis aperçu que la fatigue n’était pas loin. Ce parcours n’était pourtant pas relevé et notre vitesse à 32,4 n’aurait pas dû m’ennuyer d’aucune sorte, mais je dois avouer avoir ressenti quelques fois des jambes lourdes, difficile à tourner! Arrivé d’Espagne dans la nuit de samedi à dimanche passé, je n’ai pris aucun repos depuis! J'ai remonté nos vélos dimanche le lendemain, Line et moi avons fait un ptit 45 kilos bien mollo pour nous dégourdir et j’en ai rajouté une au frett lundi (60 kilos) et une autre en solo dans le tapis (75) la veille du RAV, parce que j’étais certain de ne pas y aller avec la pluie qu’on annonçait. Cette dernière était de trop, je crois bien. Je l’ai souvent dit. Un vieux corps comme le mien a besoin de récupérer s’il veut être à la hauteur des attentes qu’on fonde en moi lorsqu’on m’accompagne. Je ne vous cacherai pas que plusieurs d’entre vous croient toujours que je vais leur sortir des mines à répétition, des accélérations subites, tenter des échappées ou encore de me sauver dans des montées hi hi hi. Ahhhhhhhhhh remarquez que ce n’est l’envie qui manque. Ma tête a encore des mécanismes de la sorte, j’atteins toujours l’orgasme lorsque cela se produit, mais je dois vraiment me reposer un peu avant d’avoir pareilles ambitions

Avec plus de 1 650 kilos au compteur et plus de 17 000 M de dénivelés, je me dois de passer en 2e vitesse de ma saison. Et cette 2e vitesse ne consiste à ne pas multiplier les sorties, mais plutôt de miser sur la qualité et d’exploiter sagement ce millage de fond pour mieux rebondir. Ma sortie du RAV de cette semaine a su me le rappeler.

Les sorties du vendredi après-midi de BOB la gazelle

Je suis sur le point de remettre en branle ces petites sorties du vendredi. D’ici peu, je vous enverrai un courriel pour revalider votre intérêt. Mais si vous n’y êtes jamais venus(e), il n’est jamais trop tard pour manifester votre intérêt. Ces sorties sont faites sous le signe de la cohésion de groupe. Elles peuvent être animées de quelques segments d’intensité pour certains, mais on se regroupe assez rapidement aux intersections majeures. Il n’est pas question pour moi de me mettre à terre le vendredi avant les longues sorties de week-end. Souvenez-vous de ce que je viens de vous dire !!! Alors si vous êtes dans le doute, vous n’avez qu’à me contacter personnellement. Je vous dirai le plus honnêtement possible si vous avez les aptitudes et la condition physiques pour ces sorties.

Bonne continuation de votre début de saison.


Coach BOB la gazelle!

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dimanche 11 mai 2014

Le concept hôtel La Givérola


Aujourd’hui j’aimerais vous parler du concept du Resort hôtel la Givérola où nous séjournons tout juste à 5 kilomètres de Tossa de Mar sur la Costa Brava en Espagne.

Je suis demeuré dans pas mal d’hôtels dans ma vie pour le travail ou pour les vacances comme en ce moment. Cependant, pour être bien honnête, je ne suis jamais allé dans les touts inclus comme certains d’entre vous ont déjà faits comme à Cuba ou dans les clubs Med et j’imagine que c’est la formule qui s’y rapprocherait le plus, mais bon ….

Le Resort La Giverola est quant à moi le paradis du cycliste d’expérience. Je tiens à préciser d’expérience parce que le complexe est situé sur la côte de la Costa Brava à environ 100 mètres de la mer au sommet d’une baie privée de 170 000 mètres carrés!

Chaque fois que vous enfourchez votre bécane de route ou de montagne, en effet puisque la moitié de la clientèle fait de la montagne,  vous descendez et gravissez des falaises à répétition en montagne. Et attention, parce que les descentes sont serrées et souvent sur des virages en épingle sur des pentes de 4 à 10 %. Je me croyais un très bon pilote et descendeur. Comme vous le savez, j’ai fait le Mont Lemond à 8 reprises ces dernières années, mais ici, rien de comparable. Je me suis vite aperçu que ma technique n’était pas à point et heureusement qu’il ne m’est rien arrivé en attendant de la parfaire! Une erreur de jugement içi peut être fatale!

Revenons à l’environnement où nous sommes. Vous habitez de super studios ou appartements en flanc de montagne avec vue sur la baie et toutes les installations sportives qui sont à votre disposition; piscine semi-olympique, glissades d’eau, terrains de tennis, de volley bal de plage, équipement de plongée sous-marine, salle de conditionnement physique, piscine d’eau salée intérieure avec jacuzzi et tous les traitements de massage et de remise en forme. Ah oui j’oubliais, l’accès à la mer sur une plage tout simplement magnifique.

Le complexe peut accueillir jusqu’à 900 personnes en haute saison, mais au printemps comme en ce moment, ce sont les maniaques de vélo de toute l’Europe qui se donnent  rendez-vous ici. Comme les propriétaires et gestionnaires sont Suisses Allemands tout comme la société mère, une majorité, voire 60 % de la clientèle, sont Suisses et Allemands. La balance vient de partout en Europe avec quelques-uns comme nous du Canada. Nous sommes en demi-pension, c’est-à-dire que le déjeuner et le souper sont compris dans notre forfait et on y mange très bien. En formule buffets, vous mangez tous les soirs une variété de 3 à 4 menus; pâtes, viandes de toutes sortes, poisson du jour, repas faits au wok, etc..

Tout est bon, seulement du frais des desserts pour satisfaire les dents les plus sucrés! Mon préféré est sans doute les shorts Cake avec montagne de fruits avec crèmes glacées arrosées de vodka! Et je passe sous silence la carte des vins espagnols que nous avons dégustée tous les soirs. Non, mais on est en vacances quand même.










Partout où vous promenez sur le site, vous ne croisez que des silhouettes d’athlètes. La première semaine des équipes de triathlons y sont venues s’entrainer, sans compter  les clubs qui viennent débuter leurs camps d’entrainement comme l’équipe de descente de ski alpin suisse qui est arrivé à notre départ pour faire du vélo. Les gens se saluent, circulent en sur vêtement sport de leur pays ou équipes et nous finissons par la force des choses à fraterniser avec plusieurs d’entre eux, parce que tout est conçu pour que ça se passe de même. Â l’arrivée en fin d’après-midi, les athlètes parquent leur bécane sur des supports à vélo spécialement conçus sur la terrasse de l’Hôtel et tout le monde se félicitent autour d’une bière et popcorn à volonté. Alors vous pouvez facilement la joie et la fierté qui nous habite lorsque nous arrivons de nos rides devant tout ce bon monde. Nous avons été rapidement identifiés comme les Canadiens français à un accent exotique et certains Suisses allemands et français s’empressent de savoir comment fut notre journée!!











Après cet apéro, on descend nos vélos au garage à leur stationnement attitré où tous les services sont compris; mécanique, pompes, huiles et dégraisseur  avec les supports pour procéder au nettoyage avec boyau d’arrosage et tout le tralala. Le matin, vous arrivez au garage en sandales avec vos chaussures à la main comme le font les professionnels, sans ne craindre de vous faire voler quoi que ce soit. C’est assez impressionnant de voir autant de vélos valant des fortunes non cadenassés toutes enlignés dans le garage. Je vous le dit, vous êtes dans le pays de la formule un du vélo!

À preuve, lors que vous grimpez ou descendez des cols içi vous pouvez tout aussi bien rencontrer ou vous faire dépasser par des pros qui sont dans le coin à parfaire leurs entrainements en attendant qu’ils soient désignés sur un tour ou une classique à quelque part dans le monde.

Vous voulez frayer avec l’élite cycliste dans une atmosphère typiquement européenne, bien c’est à la Givérola que ça se passe.



Coach BOB la gazelle!

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vendredi 9 mai 2014

Voyage historique et sans faille!

Bonjour les amis (e),

Notre voyage en Espagne est sur le point de se terminer. Au moment que je vous écris, il fait un soleil radieux vendredi matin (24 degrés) alors que Line, Martin et Alain sont allés faire des courses à Tossa avant notre retour prévu demain samedi.
 
Notre groupe en cie de François Couture (avant dernier sur la droite) notre guide
 lors de la première semaine. Photo prise par Geneviève Ajas.
Notre dernière randonnée d’hier, jeudi, en fut une autre extraordinaire qui nous a encore fait découvrir d’autres petits coins de la campagne espagnole au nord de Girona en direction de Los Serres. Une ride de 140 kilos sur plus de 1 525M agrémentée d’une belle montée en lacets sur 10 kilos.

Ce périple merveilleux nous aura permis à Line et moi de parcourir plus de 1 150 Kilos sur plus de 14 000M de dénivelés! Alain en aura fait une couple de 100 kilos de plus avec un autre 2 000 M. À titre de comparaison, l’an dernier en Arizona avec mes potes sur le même nombre de jours et deux ascensions du mont Lemmon à plus de 8 000 pieds, j’avais cumulé 1 050 kilos et 9 500 M. C’est pour vous dire à quel point les circuits ici furent des circuits pour cyclistes avertis, en ce sens que chaque sortie de plus de 60 kilos vous amène à plus 1 000M de sorte que vous êtes constamment en montées et descentes sur des routes parfaites cependant. Sur plus de 6 000 kilos tous ensemble, nous n’avons fait aucune crevaison, ce n’est pas peu dire.

J’aurais aimé vous en raconter davantage, mais le temps ici est précieux. Vous n’aurez qu’à m’écrire un courriel si vous voulez plus de détails ou il me fera un très grand plaisir de vous donner plus de détails de vive voix.

Bon! Je dois vous quitter. J’ai deux vélos à emboîter et j’aimerais profiter de la piscine une dernière fois.

Je vous embrasse fort et nous avons bien hâte de tous et toutes vous voir à notre retour. Nos têtes sont pleines d’histoires les unes plus savoureuses les unes que les autres. 


Coach BOB la gazelle!

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jeudi 8 mai 2014

Journée de repos # 2

Après notre escapade d’hier de 155 kilos dans les montagnes et le vent, il était nettement préférable de se la couler douce aujourd’hui et de faire une randonnée comme il souvent plaisant de faire lorsqu’on est à l’étranger; prendre le temps de visiter en tournant les manivelles. Nous nous sommes contentés Line et moi d’aller à San féliu visiter la côte, les plages et les petites boutiques et prendre un ptit lunch dans un café tenu par un espagnol parfaitement bilingue. Au menu? Une terrine de sanglier et une bonne bière.


Les gars eux, sont retournés dans l’arrière-pays chercher un nouveau casque de vélo pour Alain et revenir par San Greau, un short cut qui traverse les montagnes près de l’hôtel avec plusieurs segments de 14 %. Ils n’en ont pas assez faits hier fait croire!

Pour vous donner un aperçu de ce que représentent ces petites randonnées relaxes sur la côte, voici un ptit clip que j’ai tourné ce midi.

À plus les amis(e),

Coach BOB la gazelle!

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mercredi 7 mai 2014

Coll de Ravell (Sant Hilari)

Approche du Col passé le village d'Anglès
Finalement, il aurait peut-être été préférable que je prenne une journée de repos complète hier (lundi) avant d’entreprendre la dernière grande difficulté encore jamais faite par notre groupe dans la région de Tossa de Mar, soit le Col de Ravell, qui débute à l’entrée du village d'Anglès au bas de la même chaîne de montagnes que le Turo de l’Home, mais plus à l’Ouest.. Une ride de 160 kilos et plus de 2 000 M de dénivelés. Un col moins pentu que le Turo et la Cruz, mais sur une plus longue distance, soit de 25 kilomètres. La route est superbe et serpente les montagnes en flan de parois rocheuses, traverse le petit village de Osor pour aboutir à Sant Hilari, un petit village Catalan au sommet des montagnes. 
Lunch time après une montée de 25 kilos
La rue de notre café tout près de l'église
au sommet du village
Notre Café à Sant Hilari











Line ne savait pas si elle devait s’y aventurer. Le col l’effrayait et elle craignait de trop nous ralentir. Nous l’avons convaincu de le faire surtout que le détour qu’elle aurait dû faire pour revenir sur la côte l’aurait mise en péril beaucoup plus avec des vents de 75 km/k aujourd’hui.

Heureusement, ce qui monte redescend. Par contre, il a fallu faire preuve d’extrême prudence avec ces vents violents dans les descentes qui variaient d’une petite route régionale aux nationales où nous avons dû partager la route avec des vans. Nous sommes en semaine et en fin d’après-midi. La route ne nous appartient plus complètement.

Une fois revenu dans la plaine à 50 kilos de Tossa, c’est Alain qui était nettement plus en jambes pour nous ramener à la maison. Seulement pour vous donner une idée de l’effort à déployer avec ces vents, Alain devait mouliner sur le petit plateau dans des descentes à -4% pour avancer au rythme souhaité!

Une fois à Lloret de Mar, Alain et Martin s’en sont donnés à cœur joie pour revenir à l’hôtel, alors que j’ai dû remorquer Line complètement dans le fond du réservoir. Il ne s’agissait pas de sa plus longue ride à vie, mais de sa plus difficile selon ses dires. À preuve, elle nous offert le champagne au souper pour souligner sa propre victoire et l’accompagnement que nous lui avons offert.

Ces longues journées en selle variant de 3h1/2 à 7 ou 8 heures finissent par nous rentrer dans le corps et nous affaiblissent sournoisement sans trop s’en apercevoir jusqu’au moment qu’on retrouve un terrain familier et que le moteur ne veuille coopérer comme on s’y attendrait.

Je vous écris ces quelques lignes mercredi matin à 10h sur ma terrasse avec vue sur la mer en attendant que le soleil surgisse pour une journée de récup à nouveau.

Bonne journée

Coach BOB la gazelle!

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Aussi un rouleur!
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lundi 5 mai 2014

Journée de récupération

Forteresse de  Tossa de Mar
Bonjour tout le monde,

Avec la journée que nous avons connu hier tout le monde était unanime pour faire une journée récupération, juste tourner les manivelles très doucement, quoique nous ayons encore fait presque 75 kilos et 800 M de dénivelés. On s'est contenté de descendre la côte jusqu'à Malgrat de Mar et revenir dîner à Lloret de Mar et visiter notre village Tossa de Mar dans lequel nous n'étions pas encore entrés. Très jolie comme centre de villégiature. Une belle plage, de toutes petites rues étroites, pleins de restaurants et une forteresse magnifique sur le cap surplombant la Baie.
Plage de la baie de la forteresse














Akain et moi

Je vous laisse avec ce petit clip que nous avons tourné lors de notre dîner pour recueillir les impressions d'Alain Levasseur sur son voyage en Espagne. C'est long un petit peu, nous ne sommes pas des professionnels, mais on a eu beaucoup de plaisir à le faire. J'espère que vous aimerez.

Je vous quitte parce que demain, très grosse journée demain. 165 kilos et 1 600 M de dénivelés.

Coach BOB la gazelle!

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Aussi un rouleur!
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dimanche 4 mai 2014

Col de la Ganga et de la Cruz

Je vous l’avais dit hier que Line nous préparerait un tracé sérieux pour aujourd’hui et bien nous l’avons eu. 115 kilos et plus de 1 700M de dénivelés! Ailloyyy!! Seulement se rendre à San Feliu à tout juste 20 kilos de  l’hôtel est une corvée. Alors vous pouvez vous imaginer le reste. De Ste Antoni de Calonge, on quitte le bord de mer et on se dirige vers le Col de Gonga une belle montée de 5 kilomètres qui nous fait traverser la chaine de montagnes et qui nous a amené vers Bisbal d’Empora, un petit bled super sympathique dans la plaine. On airait bien souhaité y demeurer plus longtemps, mais après 20 kilos relativement calmes, Alain qui était déjà passé par là une journée que Line et moi étions allés ailleurs, dit « ah oui il y a un « Christ de Col icitt les amis » Cimonac! Tu le dis toi, cette montée de 10 kilomètres nous a amenés sur 400 M de dénivelé au sommet de Els Angels, que vous n’en douterez point, avons baptisé la montée des Hells Angels!!  
Aperçu de la terrasse du monastère

Je ne sais pas si ce sont les journées successives de même à toujours grimper plus de 1 000M, mais nous l’avons tous trouvé très difficile, surtout qu’elle offrait des passages de 12 et 14 degrés! Heureusement, c’était l’heure du lunch sur la terrasse d’un monastère où il y avait beaucoup de monde en visite en ce dimanche. D’ailleurs, il y avait énormément de cyclistes aujourd’hui en pelotons ou seuls comme un coureur de Moviestar qui nous a passés comme une balle dans le Ganga.

Vue de la terrasse sur les Pyrénées françaises
On est finalement redescendu cette montagne le ventre plein sur 10 kilos avant d’accéder à la même chaîne de montagnes qui nous ramène sur le bord de la mer à Tossa De Mar, la localité où est situé notre hôtel au sommet de la falaise à 5 kilos. Il était vraiment temps que cà finisse.

Mais bon, il y a toujours une récompense à tout exploit à la Givérola. Une grosse shop de bière sur la terrasse au soleil, une piscine chauffée avec bains-tourbillon et massages pour se remettre d’aplomb et se donner rv pour le souper à 7h30 avec une bonne bouteille de vin de la Gérone. Voilà le programme de nos journées. Pas si mal n’est-ce pas ?

Voici quelques petit clips qui décrivent bien nos journées en montée. Ordinairement je fait un montage mais j'ai oublié de télécharger la bonne version du programme que j'utilise ordinairement. C'est pour cela qu'il y en a trois




Coach BOB la gazelle!

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Aussi un rouleur!
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samedi 3 mai 2014

Col de Brunyola

Direction vers le Col de Brunyola avec les Pyrénées encore enneigées au loin!
Nous sommes allés explorer de nouvelles terres aujourd’hui en tentant de faire le Col de Brunyola à quelques 50 kilomètres plus au Nord-Ouest de Tossa de Mar  aujourd’hui. C’était le programme idéal après une vraie journée de repos hier alors que nous sommes allés passer la journée à Barcelone. Malheureusement, nous nous sommes perdus et nous avons manqué un bout de montée, mais mon dieu que nous avons découvert de belles campagnes verdoyantes. Nous étions complètement seuls sur de petites routes avec des fermes agricoles de toutes beautés. La vraie campagne espagnole!










Un autre 110 kilomètres d’ajoutés au compteur avec 1 064 M de dénivelés, ce qui me fait plus de 620 kilos et 8000 M en 6 sorties. Cela termine bien une première semaine. Tout le monde est très heureux et de bonne humeur. Alain prend du punch de plus en plus, Martin est revenu en force aujourd’hui après une couple de jours de repos et Line, à ma grande surprise tient le coup et s’améliore tous les jours. Vraiment, elle a du chien pour vouloir s’accrocher à nous autres constamment en montée et en descente par-dessus le marché. 

C’est elle qui organise les circuits maintenant et il faut la retenir pour ne pas avoir trop de dénivelés. Et checkez-vous bien, parce que demain dimanche, elle nous a concocté une sortie assez costaude encore….à suivre!

La Costa-Brava en bike les amis(e) c’est du sport! Et ici à la Givérola, on commence à être connu et on nous traite en roi….Les proprios ont même invité Line à prendre un verre très bientôt…En fait, tout le monde lui parle à Line….madame en mène large ici hi hi hi hi

C’est l’Espagne votre prochain trip les amis(e)….hooooooooooo que oui c’est Bob la Gazelle qui vous le dit


Coach BOB la gazelle!

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Aussi un rouleur!
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vendredi 2 mai 2014

Aujourd’hui test de forme

Bonjour tout le monde,

Jocelyne, Line et Nicole
Après une journée relativement molo de récupération avec mes nouvelles invitées Jocelyne Huard et Nicole Beauregard de l’Outaouais qui sont venues nous rejoindre pour quelques jours, J’ai dit au groupe qu’aujourd’hui je roulais au train jusqu’aux principaux embranchements.

On a opté pour une route qui pouvait nous sembler intéressante sur le plan du relief, mais qui, malgré 70 kilos environ (mon garmin en a manqué un bout) nous a tout de même donné plus de 1 200M de dénivelé. De toute façon, ici, il est impossible de faire quelque ride que ce soit en bas de 1 000M. C’est up and down sur des routes parfaites!

Dès le départ de l’hôtel pour se rendre à San-Féliu, le prochain village au nord sur la côte à 17 kilomètres, j’ai tout de suite attaqué les 6 grandes côtes en lacets de 1 à 2 kilomètres qu’il faut faire pour s’y rendre. Des intervalles longs. Je récupère en descente et je m’accote en remontée. Alain Levasseur a décidé de m’accompagner et nous avons dépassé tous les « Givérolois » de l’hôtel qui nous avaient précédés au départ. J’ai roulé de la sorte toute la sortie. Que ce soit sur la monté de Bel-Lloc (2 kilos avec des 10 et 12 degrés) de celle menant à Romanya de Silva (3 kilos) ou sur mon retour de Llagostera vers la Givérola par Tossa de Mar (4 kilos), je ne me suis permis aucun répit. 50-15 à 95 tours de manivelle sur les plats vents de face à 34km/h et 50-21-19 dans les montées à 65 de fréquence. J’ai pu enfin jouir pour la première fois des gains des journées passées et m’apercevoir que la forme rentre. J’ai retrouvé de belles sensations et j’entrevoie une belle fin de voyage après le congé d’aujourd’hui à nouveau où nous irons à Barcelone visiter.
 
Paue dîner à Llagostera dans une petite boulangerie
Je vous quitte vite je suis en retard pour le bus vers Barcelone. 


Coach BOB la gazelle!

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Aussi un rouleur!
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