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Approche du Col passé le village d'Anglès |
Finalement, il aurait peut-être été préférable que je prenne
une journée de repos complète hier (lundi) avant d’entreprendre la dernière
grande difficulté encore jamais faite par notre groupe dans la région de Tossa
de Mar, soit le Col de Ravell, qui débute à l’entrée du village d'Anglès au
bas de la même chaîne de montagnes que le Turo de l’Home, mais plus à l’Ouest..
Une
ride de 160 kilos et plus de 2 000 M de dénivelés. Un col moins pentu
que le Turo et la Cruz, mais sur une plus longue distance, soit de 25
kilomètres. La route est superbe et serpente les montagnes en flan de parois
rocheuses, traverse le petit village de Osor pour aboutir à Sant Hilari, un
petit village Catalan au sommet des montagnes.
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Lunch time après une montée de 25 kilos |
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La rue de notre café tout près de l'église
au sommet du village |
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Notre Café à Sant Hilari |
Line ne savait pas si elle
devait s’y aventurer. Le col l’effrayait et elle craignait de trop nous
ralentir. Nous l’avons convaincu de le faire surtout que le détour qu’elle
aurait dû faire pour revenir sur la côte l’aurait mise en péril beaucoup plus
avec des vents de 75 km/k aujourd’hui.
Heureusement, ce qui monte redescend. Par contre, il a fallu
faire preuve d’extrême prudence avec ces vents violents dans les descentes qui
variaient d’une petite route régionale aux nationales où nous avons dû partager
la route avec des vans. Nous sommes en semaine et en fin d’après-midi. La route
ne nous appartient plus complètement.
Une fois revenu dans la plaine à 50 kilos de Tossa, c’est
Alain qui était nettement plus en jambes pour nous ramener à la maison.
Seulement pour vous donner une idée de l’effort à déployer avec ces vents, Alain
devait mouliner sur le petit plateau dans des descentes à -4% pour avancer au
rythme souhaité!
Une fois à Lloret de Mar, Alain et Martin s’en sont donnés à
cœur joie pour revenir à l’hôtel, alors que j’ai dû remorquer Line complètement
dans le fond du réservoir. Il ne s’agissait pas de sa plus longue ride à vie,
mais de sa plus difficile selon ses dires. À preuve, elle nous offert le
champagne au souper pour souligner sa propre victoire et l’accompagnement que
nous lui avons offert.
Ces longues journées en selle variant de 3h1/2 à 7 ou 8
heures finissent par nous rentrer dans le corps et nous affaiblissent
sournoisement sans trop s’en apercevoir jusqu’au moment qu’on retrouve un
terrain familier et que le moteur ne veuille coopérer comme on s’y attendrait.
Je vous écris ces quelques lignes mercredi matin à 10h sur
ma terrasse avec vue sur la mer en attendant que le soleil surgisse pour une
journée de récup à nouveau.
Bonne journée
Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' Aussi
un rouleur!
----- (_)/(_)