Je me suis amusé ce soir à faire quelques petites
recherches sur Internet sur la dépendance au sport. Cela fait longtemps que je
me pose des questions à ce sujet et à propos des heures et des heures d’entraînement
auxquelles je m’astreins l’été plus particulièrement.
J’avoue que cette question me trotte dans la tête un peu
plus depuis quelques années, où je suis témoins autour de moi de plus en plus de
malades du sport et encore pas mal plus que moi. Il y a quelques années, je n’aurais
pensé que seul mon bon vieux chum Alain Deschènes, triathlète de haut niveau, sur
qui j’ai écrit quelques billets ici sur mon blogue, aurait pu être Bigorexique. Il l'est certainement un peu que cela ne lui en déplaise. Heureusement, parce qu’il n’est plus seul affligé
de cette maladie et malheureusement, parce que nous sommes devenus de plus en
plus nombreux aux prises avec un problème de dépendance au sport.
C’est incroyable depuis les 5 à 10 dernières années le
nombre de personnes que j’ai connu et croisé qui ont des histoires de vie invraisemblables
ou des habitudes de vie complètement capotées axées sur l’entraînement et le sport. Plusieurs d’entre
vous qui me lisez en ce moment sont des Bigorexiques. Oui c'est sûr! Vous trouvez que j’exagère?
Et bien, ne me provoquez pas! Ne me dites pas que j'exagère! Me traitez pas de malade! Il y en a plusieurs d’entre vous, que je connais assez leur mode de vie pour décortiquer et classer leurs travers et habitudes de vie dans les filières de la recherche sur la question.
Le second est un
reportage de Françoise Ducret et Ventura Samarra qui date de 2011 sur la chaîne
Suisse RTS.ch. L’introduction au reportage se lit comme suit : « Le message a
été martelé: faire du sport est bon pour la tête et pour le cœur. Mais si la
sédentarité nuit à notre santé, le sport pratiqué avec excès peut aussi générer
des problèmes cardiaques et psychiques graves. Il est ainsi avéré qu’une
pratique intensive du sport peut avoir les mêmes effets qu’une drogue dure,
d’où une addiction qui relève d’une pathologie appelée "bigorexie". »
Ce reportage dure une trentaine de minutes. Cela peut vous
paraître long, mais plus il avance, plus les cas vécus qui nous sont présentés touchent
des sphères et des problématiques dans lesquelles vous vous reconnaïtrerez. Écoutez attentivement. Presque tous les thèmes de l’article
précédent vous sont présentés au travers des cas de vie réel.
Vous m’en direz des nouvelles. Si plusieurs d’entre se
croient invincibles et à l’abri de je ne sais trop quoi, à vous de me le dire,
vous verrez que trop c’est comme pas assez, et que vous vous exposez tous,
selon vos constitutions propres, à des problèmes de santé qui peuvent être difficiles à
gérer.
MISE À JOUR 15 août 2013
Une copine m'a fait parvenir cet
article qui vient de sortir dans la Revue "Elle Québec" du mois d'août. Comme je le mentionnais sur le site de Elle Québec, l'article n'amène pas de nouveaux éléments à ce que Sébastien Billard nous dresse comme portrait et encore moins sous le reportage de la télé Suisse avec Françoise Ducret. Il est toutefois très intéressant de voir que nous nous intéressions à cette problématique qui progresse de plus en plus au Québec et parmi mes amis(e) aussi. Je trouve plus amusant l'interview que l'éditrice a accordée à l'émission
"Ça commence bien"
Évidemment rien de tout cela me concerne :-)
BOB la gazelle the coach!
--------- __o
------- _-\ <,' Aussi
un rouleur!
----- (_)/(_)
Un des problèmes est le besoin de performer à tout prix, pour moi faire du sport ce n'est pas de toujours avoir les pulsations aux max. faire du sport pour le plaisir, prendre le temps de jaser en même temps, je crois que c'est plus sain, entk dans le vélo j'ai l'impression que les cyclistes ont toujours le besoin de démontrer leur niveau, dans d'autres sports comme le hockey-tennis-soccer-football etc. on a beau vouloir se penser bon on ne peux pas en faire plus que ce que notre talent nous permet.
RépondreSupprimerExcellent point Pierre. Dans ces sports par équipe, l'excès semble moins être présente. Par le talent certes mais peut-être aussi par les infrastructures que cela nécessite pour s'entraîner; heure de glace, réservation de terrain etc alors que ds la course à pied, la musculation, le vélo, tous ces sports individuels, la performance de l'athlète est plus apparente et relève plus de l'effort qu'il y mettra à L'entraînement....
RépondreSupprimer