Translate

mardi 31 juillet 2012

Entrainement par intervalles


Tout a été passablement dit sur le sujet et je ne m’improviserai pas non plus sur la question. C’est une technique d’entrainement qui a fait ses preuves depuis longtemps. C’est une façon de s’entrainer qui doit cependant s’insérer judicieusement dans un programme d’entrainement et qui est très documentée avec de nombreuses études de cas irréfutables pour ceux qui s’en donneraient la peine d’en chercher.

Non! Le titre de ma nouvelle aujourd’hui n’était qu’une attrape pour vous parler pareil de l’importance de s’entrainer par intervalles sans qu’elles soient nécessairement prévues dans une cédule et chronométrée. Vous vous souvenez lorsque je vous ai introduit il y a quelques semaines au site Internet Strava dans lequel on peut comparer nos performances? Indirectement, si je me souviens bien, je vous avais dit jusqu’à quel point le fait de bien performer sur tous les segments qu’on retrouve sur nos circuits d’entrainement suffisaient à eux seuls pour intégrer des intervalles à nos entrainements; des courts, des longs pis des biens bizarres aussi au point de se demander c’est quoi le motif de celui qui l’a créé!! Conclusion de l’affaire; s’entrainer en poussant à la limite de nos capacités et faire des entrainements pas trop routiniers, mais qui demandent de pousser la machine apportent des gains. No pain No gain disaient nos anciens entraineurs!

J’ai eu l’occasion d’en faire l’expérience la semaine dernière. Comme vous le savez, mon chum Alain Levasseur m’a invité avec Bélingueur à faire un contre-la-montre samedi passé. Alors, je me suis préparé. Je connaissais mes pots, leur force et je ne voulais pas les décevoir. Je me suis pratiqué, j’ai réinstallé mes cornes de boeuf que je ne croyais plus jamais utiliser et je me suis payé quelques sorties à bloc à 30 Celcius pour en avoir mal au cul! Je n’ai pas ravancé ma selle un peu de sorte qu’au max de l’effort et de la tire sur les cornes, j’avais le nez de la selle qui me sortait par le nombril lolll. Or, cela a porté fruit! J’ai relativement bien fait samedi passé pour que nous obtenions la 2e marche du podium et hier à l’entrainement, je suis allé passer ma frustration avec Bélingueur dans les côtes de Val-Bélair (encore à la chaleur) et je me sentais bien…je dirais même très bien! Même que Martin m’a dit sur le retour « Hey! la Gazelle, s’tait samedi la course Calvaire ! » Il n’avait comme pas tort. Il m’a poussé à la limite. J’étais en entrainement, donc à l’abri d’une défaite en cas d’une défaillance en course, alors j’avais comme moins peur…Mais comme je disais dans mon résumé de la course, c’est bien facile de se critiquer et de croire qu’on n’a peut-être pas tout donné alors qu’on a fait son possible. Enfin….

J’ai adoré retrouver cette sensation de l’adrénaline monter en soi, être nerveux au départ au point d’en avoir presque la chiasse! De gagner si c’est possible ou perdre, mais de se redresser et de se dire que la prochaine fois ça va être mieux! Et comme la prochaine fois risquait de n’être que l’année prochaine, bin c’est Martin qui en a payé le prix hier.

Bonne journée mon Martin!

--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire

1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus
2) Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire
Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL
3) Si vous le faites avec le profil "Anonyme" vous identifier SVP à la fin de votre commentaire.MERCI.
4) Cliquez sur le lien "M'informer" et soyez avisé en cas d'une réponse à votre commentaire
4) Cliquer sur Publier enfin.