Après 2 journées plus modestes, quoiqu’avec les dénivelés
faits ici, un 80 kilos en représentent une de cent quelques en terme de
fatigue, Denis, Louis, sa blonde Josée et moi avions le goût de se tester dans
une ride représentant un meilleur défi. Nous nous sentions prêts pour attaquer
la montagne sur un 100 kilos, ce que nous avons fait sur ce parcours que nous
recommanderions à quiconque qui vient rouler ici. Il nous avait été recommandé
par un « vieux » Français rencontré sur les routes.
C'était donc 4 grandes difficultés qui nous attendaient
aujourd’hui. La montée de St-Antonin pour sortir de chez nous déjà en partant à
froid qui est toujours très difficile, la gorge de Rians passée Pourrières, le
Col de Bedes après notre pause à Saint-Paul et comme dessert, le Col du grand
Sambuc sur 11 kilos donc plusieurs portions à du 8 %,10 % et plus sur plusieurs
segments. Denis nous a devancés dans ce dernier col et il s’est fait mal au
genou comme cela lui arrive lorsqu’il pousse trop en début de saison. Il faut
se méfier. Nous les Nords Américains qui arrivons pas de millage dans ces
terrains de jeux pour experts. Louis et moi l’avons gravi ensemble en
alternance. J’ai dû aller puiser dans mes réserves et dans tous mes petits
trucs pour éviter de m’hypothéquer trop. Assis et en danseuse à toutes les minutes
voir 45 secondes, le coup de reins dans les virages abrupts en épingles, et
même à cela, j’ai dit à Louis dans le dernier kilo le plus pentu. « Hey
viarge!, je commence à en avoir plein le cul mon Louis !!» de me répondre
« Bob tu m’enlèves les mots de la bouche, je me disais exactement la même
affaire » Bon, ce sentiment n’est que passager, parce qu’une fois en haut
les coudes accotés sur ton guidon à récupérer, tu es comme euphorique habiter
par un sentiment de réussite difficile à décrire. Si je n’ai pu faire qu’une 42e
place sur environ 110 grimpeurs de mon âge depuis que Stava compile des données
(3e du mois sur 15), je me suis efforcé de montrer à Denis la ligne
à suivre dans la descente qui fut l’une des plus techniques qu’il m’a été donné
de faire. En plus d’avoir de nombreux virages en épingle comme dans tous les
cols, de nombreux virages à angles morts sur le bas de parois rocheuses, le
pavé n’était pas parfait aussi, mais bon, c’est le métier qui rentre, je me
suis classé 5e sur 36 coureurs en 5 min 51 sec de descente vertigineuse
à 42 kilos de moyenne. Denis n’a pas arrêté d’en parler du reste de la journée
Alors voilà, ce fut notre journée d’aujourd’hui mercredi. La
fatigue commence à nous rejoindre.
Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' Aussi un
rouleur!
----- (_)/(_)
Pour faire ou voir les
commentaires peser sur « nb commentaires » à droite de l’heure de la
parution de l’article dans la zone verte en bas
n'essaye pas de faire des records a tous les segments tu ne verras aucuns paysages ;-0
RépondreSupprimerJe fais du vélo pour les deux. Paysage et performance. Je sais trouver l'équilibre
SupprimerPas sûr...
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