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Camion balais au départ à mes côtés |
On nous avait dit hier de bien nous préparer pour aujourd’hui, que ce serait la journée la
plus difficile de la semaine pour cette montée à Cabris, un super de beau village
en montagne comme il y en a tant ici. Version Garmin Connect.
Nous appréhendions tous cette journée de 2000 M sur 118
kilos, mais je dois dire que notre préparation à Aix-en-Provence avait été bien
calculée en conséquence. Autant Line et les filles que moi, Denis, Louis et
François, sommes tous passés au travers de cette journée haut la main. Si l’Espigoulier
a été un test de forme la semaine dernière, bien cette ride nous avait bien
préparés à celle d’aujourd’hui.
Louis et moi s’étions dit que la journée allait être longue
et qu’il fallait rouler intelligemment, bien gérer notre énergie pour bien
passer au travers. Notre groupe a semblé être sur la même longueur d’onde,
puisque sur les premiers 20 kilos avant les premières montées, personne n’a
trop dépassé notre capitaine de route Jean-Claude ou quelques gars qui aiment
bien se pointer à l’avant au début des rides. Ce fut la meilleure stratégie,
puisqu’aussitôt sortie de la ville de Fréjus, le col de l’Auriasque et la
montée de Marjoris nous attendaient avant d’entamer les dernières montées vers
Cabris avec le chemin de la vallée heureuse et le col de Tignet à Cabris qui,
ensemble, nous ont fait baver sur 10 kilos avec 520M de dénivelé. Le sandwich
et les beignets madeleine fournis par les Stages sont rentrés assez directs merci!
Déjà à mi-parcours nous avions atteint les 1 000 M de montée et il fallait
revenir à la maison. Cette première partie de la ride a laissé des traces. Déjà,
certains d’entre nous avaient changé de style. L’aisance de leur moulinage n‘était
plus aussi fluide. L’arrivée sur les sommets se faisait de plus en plus difficile
et malheureusement nous avons dû abandonner un gars qui, pris de crampes, n’a
pu poursuivre. J’ai été agréablement surpris de ma forme et je me suis dit que
je devais demeurer aux avant-postes question de voir si j’étais pour tenir.
Louis et Raynald, un copain de Matane, m’ont gardé à vue et ensemble, nous
avons bien animé notre groupe jusqu’à ce que Denis et le groupe de vitesse 2
nous passent. Il n’en fallait pas plus pour que nous sautions dans le train et
que nous rentions à pleine vitesse à la maison avec eux. Pas très gentil de ma
part et je m’en suis excusé auprès de Jean-Claude, parce que dans le fond, je
me suis trouvé à scindé notre groupe en deux et n’avons pas pu fraterniser tout
le monde ensemble à l’arrivée.
Deux anecdotes de la journée? Bien la meilleure est sans
doute une empoignade et longue discussion avec un Hillbilly’s français qui nous
a presque rentré dedans parce que nous occupions trop de place au sommet d’une
montagne sur une petite route déserte, où il n’avait pas passé une voiture
depuis une demi-heure. Nous avons eu droit à un échange d’arguments massues qui
défendent les points de vue des cyclistes et des automobilistes. Ma foi, ce ne
fut pas trop différent d’au Québec. Cela m’a permis de voir que Martin Perron a
une tête de français pour négocier ce genre de conflits.
L’autre, bien c’en est pas une, mais je dirais que tous les gars
ont bien roulé aujourd’hui, sauf peut-être un type avec ses cornes de bœuf, qui
n’a pas encore compris les principes de rouler en peloton dans les descentes. Il est une source de danger qui s’ignore, mais bon…esta la vida!!
Quelques pictures de Line sur notre journée. Des vues sur les montagnes et vallée à couper le souffle encore.
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Vue du village de Callian des montagnes |
Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' Aussi un
rouleur!
----- (_)/(_)
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