Non, mon billet ne portera pas aujourd’hui à savoir si vous
êtes à la mode ou si vous « êtes dans le vent ». Non, c’est de savoir
si vous êtes des cyclistes en mesure de savoir rouler à grand vent. Par exemple,
êtes-vous sorti jeudi en fin de journée où une plage semi-ensoleillée s’est
pointée? Vents de 35km/h constants avec rafales régulières de 55!
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Denis Curodeau |
Ma brute de chum Denis
Curodeau m’a appelé pour me dire « écoute mon bob, amène-toi, on va aller
rouler tantôt, puis avec les vents qui fait, cela va être plus le fun que tout
seul » Bin oui staffair… c’est sûr! Et comme Éli Déry dite les « couettes »
était seule, son fils chez grand-maman
et son Marc pris dans un tournoi de
golf, bien elle s’est jointe à nous autres. Malgré ces grands vents très
incommodants, la sortie du quartier tranquillement, quelques segments de route
à placoter pour au moins se mettre à jour, nous sommes revenus avec 31 de moyenne.
Pas pire n’est-ce pas?
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Éli Déry |
Pour ce faire, je dois dire cependant que nous avons dû
faire preuve d’extrême prudence. Pourquoi?
Parce qu’en grands vents de la sorte avec des rafales, la
conduite du vélo nécessite beaucoup d’adresse afin de garder sa ligne droite.
Cela veut dire adopter une position regroupée sur son vélo pour fendre dans l’air,
mais surtout rouler au train autant que possible, cela veut dire bien appuyer
sur les pédales de façon constante, de façon à contrer justement l’effet du
vent. Sinon ouff….Cela veut dire avoir une tire sur les cocottes ou les mains
dans l’arche du guidon pour neutraliser au max le ballan du bicycle occasionné
par la forte poussée des jambes avec un braquet suffisamment dure pour tourner les
manivelles autour de 80 tours minute. Pas trop souple, pas trop dure. À cela,
une bonne dose de concentration sur notre roue qui, malgré la prudence et notre
grande expérience, peut malheureusement faseiller légèrement pareille! Je ne
vous cacherai pas qu’il nous est arrivé d’avoir de petits sursauts dans notre
conduite. J’ai dit à Denis à un moment donné qu’à l’époque où nous courrions,
que lors de conditions comme celles-là, il y aurait eu de fortes chances de
chutes. Les vents latéraux étaient particulièrement difficiles à gérer, de
sorte qu’en peloton, les probabilités que des roues se touchent auraient été
élevées.
Enfin, tout cela pour dire qu’une sortie dans ces conditions
est très formatrice sur plusieurs points. Cela forme le caractère, permet d’acquérir
de l’expérience en pareilles circonstances, parce qu’il faut le faire si on veut
progresser, et constitue le meilleur exercice pour travailler sa concentration
pour suivre une roue. Pour terminer, je dois dire que cette soirée en fut une d’intervalles,
parce que chaque relais représentait tellement d’effort pour maintenir le rythme
que le rythme cardiaque atteignait des sommets à chaque fois, sans compter l’effort
pour même se maintenir accroché en arrière de la brute qui en rajoutait
toujours!
Alors, j’espère vous avoir encouragé à sortir dans les grands
vents la prochaine fois que vous hésiterez. Faites comme Denis. Appelez une
couple de pots de votre calibre et coursez ensemble!
Ah oui...je me suis demandé tantôt comment se faisait-il que l'audience de mon blogue ce matin montait en flèche? Je suis donc retourné dans mes données sources de Google Analytics et je suis tombé sur un blog Français d'adeptes de pignons fixes. Le blogue s'intitule comme
Pignon fixe d'ailleurs.
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Regardez cet échange sur le forum sur la signification de rouler au train entre BostonBee et Gravityrem. Ce dernier lui suggère un texte que
voici que j'avais fait sur la question. Comme ils disent "Au top cet article"! C'est drôle, parce qu'il est très lié avec ce que j'ai écrit aujourd'hui. Pour dire comme Internet est un ptit monde. Cela explique pourquoi que mon auditoire est composé de Français de France entre 4 à 6 % qui viennent s'instruire chez moi lollll
BOB la gazelle
--------- __o
------- _-\ <,' Aussi
un rouleur!
----- (_)/(_)