Il a été réalisé auprès de 230 répondants auprès:
- des lecteurs assidus de mon blogue qui, malheureusement, m’ont quelque peu déçu par leur faible taux de participation;
- de mes amis sportifs de Facebook;
- de l'auditoire du site Internet de l’Association des cyclistes de vélo de montagne qui, soit dit en passant, ont participé en grand nombre;
- de l'auditoire des forums des sites Internets Vélocia et Allez-Y;
- et par le soutien et la contribution de certaines personnes qui ont pris l’initiative d’inviter personnellement leurs amis(e), tel Marc Blouin, un ancien coureur très connu de la région de Québec ainsi que de Élise Huot et Renée-Claude Gauthier, des amies personnelles et membres du Rassemblement d’Affaire à Vélo de Québec (RAV).
Mais qui sont-ils?
Sexe
Plus de 62 % de l'échantillon des répondant est âgé entre 35 et 54 ans, ce qui colle à la réalité de mon entourage. La balance se répartit presque qu’équitablement entre les plus de 55 ans (14,4 %) dont je fais parti et les 25 – 34 ans (17,0 %). J’ai quand même rejoint 13 jeunes de 18 à 24 ans, qui n’ont pas craint de s’afficher dans la gang de Bob la Gazelle. Il sera intéressant de suivre leurs réponses tout au long de cette enquête.
Notre échantillon de cyclistes représente définitivement un segment de population que je qualifierais de « haute de gamme », en ce sens qu’il est fortement scolarisé et présente des revenus personnels très élevés dans de fortes proportions. C’est le genre de clientèle convoitée par tout le monde dans le commerce, qui recherche des gens avec des revenus discrétionnaires très élevés. Des gens scolarisés, mobiles et qui ont de l'argent. On pourra le voir dans leurs dépenses un peu plus loin. Enfin, je reviendrai mettre ces tableaux à jour un peu plus tard en comparant ces ratios % avec ceux de la population québécoise pour vous illustrer jusqu’à quel point la pratique du vélo chez cette clientèle rejoint particulièrement les biens nantis.
Route ou montagne? Peut-être les deux?
71,30 % des répondants pratiquent le vélo de route, 13,04 % de montagne et 15,65 % autant de l'un que de l'autre.
Un peu plus de 60 % des répondants de l'enquête le font pour l'entraînement et les bienfaits que cela rapportent. C'est donc dire qu'une forte majorité de notre échantillon comme c'est le cas pour moi n'utilisons pas notre vélo pour aller chercher une pinte de lait ou aller chez sa blonde ou son chum le soir :-)
Près du quart de cette communauté utilise leur vélo ou un autre que celui de l'entrainement pour également aller travailler; j'ai tout regroupé les répondants allant au travail en vélo ensemble, incluant ceux qui pouvaient avoir dit s'entraîner ou en faire pour le plaisir également. J'ai trouvé intéressant d'isoler cette gang là sous l'étiquette du "aller au travail" à vélo. Très impressionnant! Je n'aurais jamais cru que vous seriez près de 1 sur 4 à enfourcher votre Bike pour aller travailler. Je vous soulève mon chapeau! Enfin, 14,67 % du monde m'ont avoué faire du vélo essentiellement par plaisir. On comprendra que ces gens sont certainement soucieux de leur santé comme plusieurs malades de l'entrainement, mais qu'ils prennent le temps de respirer par le nez et certainement de gérer leurs horaires différemment.
Ce sont les gens qui pratiquent le vélo depuis 3 à 5 ans qui sont les plus nombreux. Ils composent 21,74 % de nos répondants. Cela ne me surprend pas. Cela correspond à la forte croissance que connait la pratique du vélo de façon plus sportive comme les gens à qui cette enquête s'est adressée. Soulignons qu'il y a encore un autre 10,00 % de gens qui pratiquent le vélo que "depuis moins de trois ans". Il ne faudrait pas nettement conclure que ces nouveaux arrivés sont beaucoup moins nombreux. Intuitivement, je serais comme porter à penser que les "moins de 3 ans" frayaient moins en contacts dans notre réseau.
Cependant, cette enquête a su rejoindre aussi de vieux routiers. En effet, plus de 36 % d'entre eux roulent sur les grands chemins et en montagne depuis plus de 15 ans (18,70 %) ou depuis leur enfance (17,39 %) ce qui m'a grandement surpris! C'est eux qui me clanchent sans doute dans mes sorties. Pendant que moi je prenais ma grosse "Black" eux pédalait! Or, compte tenu de cette courbe ascendante vers l'envie de rouler encore pendant bien des années, on peut en conclure que ce n'est pas demain la veille que nous déserterons les routes du Québec!
Mais le cycliste de route et de montagne se ressemblent-t-ils? N'entend-on pas dire parfois qu'ils ont deux personnalités différentes ou des intérêts différents? Bien, c'est ce que nous verrons dans une prochaine publication. (voir publication du 17 octobre)
Bonne fin de journée
------- _-\ <,' Aussi un rouleur!
----- (_)/(_)
Oui, je l'avoue, je ne suis pas un transexuel et je me suis payé ta gueule. Tu avais ouvert la porte, c'était trop tentant. Et non, je n'habite pas à Hué au Vietnam...
RépondreSupprimerLe reste de mes réponses sont exactes et de bonne foi, au meilleur de mes connaissances.
Sans rancune,
Paul.
ha c toi !!!! Je n'ai pas fait le lien pantoute Paul...bon je me suis dit...c qui qui me niaise de même!
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