Bonjour tout le monde,
À ma
dernière parution, nous avons fait un bref survol du
profil des répondants qui ont participé à mon sondage. Je vous ai brossé un
tableau de leur âge, niveau de scolarité et de leurs revenus en général. D’ailleurs,
j’en profite pour dire au monde qui refusent de répondre à ces questions ordinairement
ou qui s’en offusquent, qu’ils le font sans trop de bonnes raisons, parce que
voyez-vous, je n’ai dévoilé à personne quelle était la grandeur de bobette de Pierre Jean Jacques et
de toute façon, je n’aurais pas pu le
faire. Enfin, je vous ai laissé en vous précisant quel type de vélo notre
échantillon pratique (route ou montagne ou les deux), pour quelles raisons et depuis combien de temps ils en font.
Voyons maintenant un peu plus précisément ce qui distingue
ces deux types de cyclistes. Il est certain que si j’avais eu un plus grand nombre de cyclistes à mon sondage, donc un peu plus de cyclistes de
montagne que j’en ai eu, mes résultats reposeraient davantage sur du solide. Mais bon, comme je fais un peu cela pour m’amuser et pour vous entretenir, bien c’est de cette
façon qu’il faut le comprendre.
C’est le cycliste qui fait autant de route que de montagne
qui a de la crotte d’ancien coureur à 66,67 % dans le corps, comparativement au montagnard à
40 % et le routier à 22,56 %. C’est donc dire que ce cycliste complet, qui
pratique autant la route que la montagne, a un plus fort background sur le plan
compétitif. Il est un "touche à tout" et accepte volontiers les défis de tout le
monde. Je ne serais pas surpris qu’ils soient tous des Ryder Hesjedal. Après
avoir fait leurs preuves en montagne, ils sont venus prouver aux routiers que c’est
la montagne qui est la bonne école! (appuyez sur tableau pour plus de détails)
Le pur montagnard semble un peu plus zen que les autres, puisque
c’est lui qu’on retrouve en plus forte proportion à faire de son sport pour le
plaisir seulement (40,0%), contrairement à ceux et celles qui en font autant de
l’un que de l’autre en le faisant à 63,89 % pour l’entrainement, tout comme les
routiers ma foi. D’ailleurs, c’est aussi le montagnard qui utilise le plus son
vélo pour aller travailler semble-t-il.
Ce sont les montagnards (33,33 %) et ceux qui pratiquent
autant la route que la montagne (27,78 %) qui en font en plus fortes
proportions depuis leur tendre enfance. Pas surprenant, ce cycliste, qui aime
le danger et les terrains accidentés, est sans doute celui qu’on voyait dans
les terrains vacants plus jeunes aménager des pistes de BMX. C’est également
eux qu’on retrouve en moins grand nombre aussi à faire du vélo depuis moins de
trois ans et moins de 5 ans. Cela serait alors cohérent avec la très grande
popularité du vélo de route ces dernières années qui rejoint de plus en plus d’adeptes.
Mais qu’en est-il du sexe là-dedans? Non pas de savoir si le
montagnard a également une meilleure libido que moi qui est surtout routier,
mais de voir si selon qu’on est une femme ou un homme, si cela change quelque
chose. Encore là, j’aurais aimé avoir beaucoup plus de femmes dans mon sondage,
mais on va faire avec celles qui ont bien voulu se dévoiler ici (35). Merci les
filles pour votre contribution.
Personne ne sera surpris d’apprendre que la femme préfère de
beaucoup plus faire de la route (82,36 %) que l’homme (69,23 %) ordinairement
moins craintif et plus à l’affut de l’adrénaline que procurent les sauts dans le
bois. Elles sont évidemment beaucoup moins nombreuses (11,76 %) à enfourcher les deux types de bécanes par
rapport aux gars (16,41 %).
L’analyse de la question selon l’âge est
intéressante. Elle vient comme encore corroborer certaines hypothèses que je
viens de vous soumettre. Plus on vieillit ou que l’on se retrouve dans les
tranches d’âges plus élevées, plus nous sommes adeptes de route seulement. La
richesse ne s’acquière-t-elle pas plus en vieillissant ? De plus, comme j’ai
sous-entendu que la pratique du vélo de montagne avait peut-être stagnée ces
dernières années, n’est-il pas plausible d’apercevoir une plus forte proportion
de montagnards entre 25 et 44 ans? (10,26 % et 25,35 %). Évidemment, lorsque nous
vieillissons (au-delà de 55 ans pour (3,03 %)), on prend moins de risque et on
préfère certainement plus la sécurité des grands chemins.
Est-ce que l’argent a un rapport dans la pratique d’un type
de vélo plutôt que l’autre? Difficile à dire. C’est lorsqu’on gagne moins (moins
de 20 000 $) comme chez la plupart de mes étudiants ou beaucoup plus (plus
de 80 000 $) qu’on semble être adepte d’une seule discipline, soit de la
route à 81,82 %, 85,29 % et 77,78 % respectivement. On semble plus pratiquer la
montagne et/ou les deux chez les tranches de revenus moyens (40 à 79 999 $).
On a suffisamment d’argent pour se payer les deux bécanes, les entretenir et
ils ont sans doute plus de temps pour en faire que les gestionnaires et professionnels
à plus hauts salaires, qui seraient de plus en plus nombreux à faire leur
entrer dans le cyclisme, particulièrement en route comme nous venons de le voir.
Alors voilà! C’est ce que j’avais à vous livrer aujourd’hui.
Prochainement, on regardera un peu plus qu’est-ce qui caractérise la femme de l’homme
dans la pratique du vélo…enfin je vais essayer d’y trouver quelque chose
puisque je n’y ai pas encore jeté un coup d’œil. Ce qui sera intéressant, ce
sera de voir le millage que les gens font, comment les gens dépensent en
vêtements, accessoires et pour l’entretien de leurs bolides
Bon va travailler mon BOB!
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__o
------- _-\ <,' Aussi un rouleur!
----- (_)/(_)
Gênez-vous pas si vous avez des questions?
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