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samedi 25 avril 2015

Vendredi 24 avril Turo de l’Home.

Bonjour tout le monde,

C’est la montée du Turo de l’Home que nous avions au programme pour terminer notre séjour à la Giverola pour la première semaine de notre voyage. Une superbe montée de 24 kilomètres sur 1 100 M à l’intérieur de la côte sur la même chaîne de montagnes où nous étions allés plus tôt en semaine pour faire le Col de San Hilari.

Le Turo a déjà fait partie de la Vuelta d’Espagne et il est fréquent d’y rencontrer des professionnels s’y entraîner. Ils ont souvent leurs quartiers généraux à Gerone qui est dans le secteur. Une journée idéale pour le faire. 19C au départ à 9h, 24C à la base de la montagne au 50e kilomètre et autour de 15, 16 au sommet très ensoleillé.

Tout le monde savait que j’avais en tête de grimper plus vite que l’an dernier. Après un bon réchauffement sur la côte (35 kilos), supervisé par François Couture, le chum de Geneviève Ajas, j’avais les jambes fins prêtes à la vue de la dernière pancarte indiquant le début de la montée au kilomètre 0. 

Alain Picard, un excellent grimpeur que plusieurs d’entre vous connaissez, s’est joint à moi à l’avant. Alain Levass, Nathalie Nault Jean Gascon et Martin Bélanger, Michel Turner et Geneviève ont décidé de commencer plus modérément. Deux Espagnols nous dépassent au train. J’encourage Alain à les poursuive. Je sais qu’il est capable de les maîtriser. Bob Coach la Gazelle a l’œil pour cela. Il est bien rare que je me trompe. Je ne fais que regarder pédaler quelqu’un et je sais s’il est à 50 % ou 80 % et s’il est éprouvé ou non. « Non Robert, je vais rester avec toi. Le paysage est trop beau et je vais t’accompagner. Je n’ai rien à prouver ici et ce sera ma façon à moi de te remercier de m’avoir invité dans ce voyage »! Que pouvais-je demander de mieux que de l’avoir en avant pour m’imposer le tempo. Il a constamment le regard tourné et s’assure que je ne le suis pas trop loin. Ce n’est pas très difficile comme il me dit. « Robert, j’en reviens pas comme tu as du chien! Je t’entends respirer fort. Je sais que tu souffres. Comment fais-tu pour t’imposer cette souffrance à ton âge? »  Cré Alain, il a bien le tour de me motiver. Au ¾ de la montagne Geneviève et Alain apparaissent. À notre vue, Alain a accéléré pour nous dépasser et Geneviève s’est accrochée à lui. Elle est top Shape. Ajas la Coriace est déjà en Europe depuis deux semaines. Les Pyrénées, la côte d’Azur et l’Italie au menu, notre petit couple de Stoneham est au sommet de leur forme printanière.

Allez Alain vas-y! Je vais m’arranger seul. Non Bob, je reste avec toi. Je te l’ai dit. À la vue de la pancarte de du Turo au sommet qui annonce la fin, je sais qu’il ne me reste qu’un  dernier coup de rein. Ahhhhhhhhhhhh quelle satisfaction! Geneviève nous attend en haut avec son cell pour immortaliser le moment. Alain me prend la main en l’air pour signifier que nous l’avons fait ensemble.









La journée n’est pas terminée mais le pire est évidemment fait. La descente est une jouissance. Seuls François Couture, Alain Picard, Alain Levasseur et moi avons les habilités de pilotage pour se laisser aller dans les bouts droits pour faire ce dernier freinage à l’entrée des virages en épingle et tout relâcher pour laisser le vélo nous sortir de la courbe sous l’impulsion d’une position parfaite sur le vélo. Un art que beaucoup de cyclistes expérimentés maitrisent avec beaucoup d’aisance. Dans le premiers 20 % des tops scorent des hommes de 55-65 ans en montée, je me classe autour du premier tiers en descente, pour dire comment les Européens sont nettement plus familiers que nous pour ce genre d’exercice. Même chose pour Line qui a roulé trois jours avec des filles de la Suisse Romande avec Bike Holiday. Elle m’a dit être impressionnée par l’aisance avec laquelle les filles descendaient et pourtant Line a eu un bon coach et se débrouille mieux que bien d’autres femmes ici.





Nous revenons sur la Côte sur un long faux plat descendant de 35 kilos avant d’atteindre Lloret  de Mar, le village avant le nôtre et la dernière remontée vers notre hôtel. Je prends un Gel, ce que je fais rarement, et je m’entends avec le reste du groupe, que je pars rejoindre Geneviève et François à l’avant. Alain doit raccompagner Nathalie qui commence à manquer de jus, tout comme Martin accompagné de Mister Picard et de Michel Turner. Jean intercalé a la forme pour s’occuper de lui-même.

Alors voilà! La fin d'une journée extraordinaire. Je suis dans le bar de l'hôtel en attendant notre navette pour Blanes où nous prendrons le train pour Cambrils, une ville de villégiature au Sud de Barcelone.

Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

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