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Mon groupe; Stéphane Picard, Karine Gagnon, Gilles Gagné, Jacques Gagnon, moi-même,
Hugues Lunardi, Mark Breton, Sébastien Gadbois, Johanne Cyr et Jean Anderson |
Tout comme à la Saint-Jean-Baptiste (voyage à Magog), une
cinquantaine de « crinqués » de Sport-En-Tête s’étaient donné
rendez-vous à Sutton pour la fin de semaine du travail pour relever le défi du parcours de Jay Peak dans le Vermont. Si le tour du Lac Mempré Magog en juin s’était
avéré un beau défi pour sa distance (118 kilos) et son dénivelé (1 480), celui
de Jay Peak m’a davantage marqué par son dénivelé (1 812M) sur une plus
courte distance (100 kilos). D’ailleurs, je me suis fait dire ici et là que du
monde était un peu inquiet avant le départ.
C’était sans doute une première pour
certains et on sait jusqu’à quel point il est facile d’insécuriser des cyclistes
face à des difficultés de parcours souvent exagérées. Vous savez comment sont
les cyclistes par rapport à leurs exploits n’est-ce pas? C’est souvent comme
des histoires de pêche. Dans mon cas, ce fut le contraire. Je ne me souvenais
plus très bien du parcours, même si j’en étais à ma troisième édition, et j’avais
dit à Line Rochefort et à quelques filles qu’il n’y avait rien là, sauf pour le
dernier pitch après l’entrée de la station de ski. Là, je ne les ai pas
induites en erreur, mais en montant le
col de la route 105 sur 11,5 kilomètres après les douanes, je me suis mis à penser à elles « Estie mon
Bob, tu vas te la faire remettre sur le nez celle-là à soir » « ah
ouin! Ya rien là!! T’es un beau toé, j’ai souffert l’enfer » me diront-elles
sans doute. Bien non! Toutes réjouies, c’est plutôt la satisfaction du travail qu’elles
s’empressèrent de communiquer à tout le monde.
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Notre groupe au sommet avant de repartir en descente!! |
Plusieurs ont sans doute cru qu’après cette longue montée de
la 105, que nous arriverions quelque part à la base du centre de ski, mais il n’en
était rien. Avant d’y arriver, il a fallu redescendre tout ce que nous venions
de monter sur versant nord-est de la
montagne (385M) pour les remonter immédiatement sur le versant principal après
une courte pause au magasin général pour nous ravitailler. Pas question d’arrêter
trop longtemps, la montée est droite devant nous, et il ne faut pas trop
refroidir. Je suggère donc à mon groupe de faire la vraie pause après l’ascension,
tout juste au bas de la descente au village de Montgomery. 400M sur 8 kilos, qui
se terminent avec un pitch de 1 kilo, dont le dernier droit en haut faisait du
25 degrés!! 5 min 7 s de souffrance, que cela m’aura pris sur ce dernier ptit boutt
de cr…de mar « /$%?&*pour rejoindre mes amis qui m’attendaient en haut.
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Fatigué le gars |
Je me suis encore demandé ce que je faisais là!! Faut vraiment être malade pour
s’imposer pareille souffrance, mais le fait de l’avoir fait avec des amis meilleurs
que moi, de les entendre dire qu’ils ont souffert tout autant que moi, m’a fait
comprendre pourquoi je l’ai fait et pourquoi je le referais. La descente vers
le village sur un pavé entièrement refait à neuf fut du bonbon. Étant 10
cyclistes d’expérience, nous avons comme oublié momentanément les règles les
plus élémentaires de sécurité en peloton pour faire la course jusqu’au village.
11 kilomètres à se relancer à qui mieux mieux pour savoir qui s’imposerait
avant le prochain virage sur des vitesses qui ont frisé les 85 km/h. Oui je
sais, cela n’était pas prudent, mais vous savez, quand la confiance règne entre
les gars et filles, que chacun garde sa ligne, regarde droit devant, il devient
facile d’effectuer des dépassements, voire tenter des échappées à répétition
pour qu’il n’y ait aucun répit. Ce fut 10 minutes d’extase. Heureusement, aucun
malheureux incident n’est survenu. C’est ce qui compte.
Après une pause bien méritée, il ne nous restait que 37
kilos à faire, dont 11 au travers un petit raccourci, que je me rappelais, soit
South Richford Road, qui se nomme également « Fuller Bridge road » du
côté de Montgomery parce qu’elle s’emprunte sous un petit pont couvert, à 4 ou
5 kilos après le dépanneur. Une petite route qui ne nous laissera aucun répit
encore avec des casses pattes à répétition qui nous permettront d’aller
chercher un autre 380 M de dénivelés. Enfin, la dernière difficulté de la
journée demeurera ce fameux 100M qu’on a dû emprunter jour après jour sur la rue
Maple, la rue qui mène en haut au chalet de la station de ski de Sutton.
Je me suis contenté ici de vous décrire ma randonnée du
samedi d’un week end qui a débuté le vendredi avec un tour du lac Brome et qui
s’est terminé, en ce qui me concerne, par la journée du dimanche vers
Frelighsburg et la route des vins. Plusieurs ont pu demeurer lundi pour faire
une dernière sortie. J’aurais bien aimé demeurer avec mes pots et leur donner
une rince sur la montée de Jay Peak en sens inverse lollll
Condition des routes et amabilité des conducteurs de pick up
Les gens ont vraiment tous aimé leur séjour à Sutton, mais les plus exigeants, dont je fais parti, ont trouvé que le revêtement de certaines routes laissaient quelque peu à désirer, au point d'en être dangereuses. La section nord de la 139 qui relie Sutton au Chemin Knowlton est patchée en broche à foin et le chemin Knowlton n'est pas beaucoup mieux. De plus, la route faisant le tour du Lac Brome est étroite et souvent crevassée. L'accotement n'est pas très large aussi. Prudence oblige. Enfin, la route menant à Frelighsburg par le sud est très bien mais le retour par le nord de Durham à la 215 par la rue Principale et le boulevard Jacques Bertrand est dangereux.
Enfin, pour terminer avec mes critiques, j'ai eu l'impression de rouler dans la région de Québec, particulièrement en route vers Frelighsburg, où on s'est fait klaxonner et frôler par une couple de chauffard de Pick Up qui n'ont certes pas apprécier notre présence. Je ne serais pas surpris que les gens demeurant dans ce coin sont devenus un peu tannés de la popularité grandissante de leur région auprès des cyclistes. Faudrait en parler à Pierre Foglia de la Presse qui adore rouler dans ce coin-là.
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Line Rochefort et moi |
En tout cas, Line et moi tenons à remercier sincèrement Sara Lajoie et
toutes les autres personnes du comité organisateur qui ont organisé ce séjour à
Sutton. Passer du temps avec vous-autres, rouler avec vous-autres et prendre un
ptit verre avec vous-autres sont des plaisirs de la vie qui n’ont pas de prix.
Faut le vivre pour le croire.
Il y a beaucoup de photos qui furent prises de cette fin de semaine mémorable. En voici quelques unes qui furent prises par Hugues et d'autres que j'ai gardé ici que je trouvais le fun. Si parfois vous apparaissez sur l'une d'entre elles et que vous souhaiteriez ne pas apparaître dans cet album, bien veuillez m'écrire et je vous enlèverai sans problème.
Bon début de semaine à tous :-)
Coach BOB la gazelle!
--------- __o
------- _-\ <,' Aussi
un rouleur!
----- (_)/(_)
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RépondreSupprimerCe fut un plaisir (???) Robert de partager les souffrances de Jay Peak avec toi! :-)
RépondreSupprimerHugues Lunardi
C'est réciproque Hugues! D'ailleurs, tu es en grande parti responsable de ma souffrance t'ayant eu constamment en point de mire pour me motiver à forcer :-)
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