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mercredi 30 avril 2014

Ai vaincu le Turo de l'Home de la Costa Brava

Vue de la montagne sur le chemin de campagne qui y accède

Je ne connais pas le sens du nom de ce sommet, faudrait que je cherche, mais dans mon esprit ce fut un « tour pour homme ». Cette sortie fut la plus difficile et la plus belle de toute ma vie et ce à plusieurs points de vue; le décor certes alors que nous traversons quelques villages et villes de bord de mer typiquement espagnol pour se rendre au pied de la montagne, mais également pour le relief qui ne laisse guère de repos et nécessite une technique de descente sans faille sinon c’est fatal. J’estime d’ailleurs avoir fait deux erreurs de conduite en descente depuis le début du voyage et j’ai été chanceux de ne pas rencontrer de trafic!

Cette petite randonnée de 178 kilomètres et de 2 800 M de dénivelé, du jamais atteint de ma part, a été guidé par nos hôtes en quelques sortes en Espagne, Geneviève Ajas la Coriace et son chum François Couture à qui nous devons cette merveilleuse expérience. J’étais accompagné par Martin Bélanger et Alain Levasseur qui s’est chargé, tout comme François de nous tirer une bonne partie de la journée, sinon nous serions rentrés à la nuit!

Comme je disais, il faut longer la mer un petit bout de temps au travers villes et village tous blottis dans le bas de vallées avant d’arriver à San Soleni au pied de la montagne dans le Parc National de Montseny. Juste pour vous donner une idée, nous avions déjà 800M de dénivelés après ces 65 premiers kilomètres avant d’entreprendre l’ascension sur 20 kilos de montée (1 280 M). Une ascension  que je graverai dans ma mémoire. Si le Mont Lemon en Arizona se caractérise par ses longs virages sur plus de 44 kilos, ici on monte en lacet sur une pente plus abrupte. La flore est époustouflante au printemps comme cela avec une forêt dense et verdoyante. Mais croyez-moi si l’ascension est quelque chose, la descente vers la vallée est toute aussi excitante si ce n’est pas davantage. L’hystérie était à son comble lorsque nous sommes arrivés en bas. Une descente qui a nécessité une concentration extrême. La moindre erreur peut être fatale. Des virages en épingles à tous les 300 M, juste assez long pour relever le bicycle et le rebasculer de l’autre côté pour entreprendre le prochain virage qui nécessitera un freinage bien calculé. Oufff! Et j’oublie quelques enchainements serrés de virages sur du 11 degrés qu’on prend en plein centre puisqu’on n’y aperçoit aucune voiture à plus de 70 à l’heure! C’EST CELA LE TOUR  DU TURO DE L’HOME!!!
 
Martin Bélanger qui a acheté une bonne bouteille à déguster plus tard pour couronner le tout!


Coach BOB la gazelle!

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Aussi un rouleur!
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