Bonjour tout le mmonde,
Je suis arrivé il y a quelques semaines en Arizona avec une
machine plus ou moins bien tunée. Ce n’est pas quelques séances de spining
intérieures qui préparent une machine à faire face à l’adversité de modèles
plus récents, mieux entretenus et surtout plus rôdées!
Enfin, tout cela pour dire que notre corps, mais surtout
notre système cardiovasculaire est l’équivalent, si vous voulez, des cylindres
(pistons) d’une auto et de son radiateur, qui tentent d’ajuster la température du
moteur selon la conduite du véhicule, c’est-à-dire selon les changements de vitesse
et les accélérations demandées par le conducteur.
Heureusement en arrivant là-bas, la machine a pu bénéficier
de quelques jours frais avant d’être mise à l’épreuve dans des conditions à haute
température. Nul besoin de vous dire que la machine a dû nécessiter quelques
ajustements; premièrement, changer le liquide du système de refroidissement
(antigel). Le moteur surchauffait et le radiateur avait besoin de refroidir les
liquides plutôt que de les réchauffer! Tranquillement pas vite, j’ai modifié
quelque peu les rapports de la transmission, modifié ma position de conduite et
surtout changé de fuel! Du super sans-plomb était nécessaire. La combustion n’était
pas assez rapide et explosive!
Comme les années passées, à mon retour, j’avais l’impression que les ajustements apportés
à ma machine allaient me permettre de péter le feu comme on dit! Mais cela n’a pas
été le cas. Mercredi et jeudi passés au froid, je me suis rapidement aperçu que
ma machine ne se comportait pas comme je l’aurais souhaité. Les accélérations
calaient, la chambre à combustion ne réussissait pas à atteindre la température
désirée et la suspension avait perdu de sa souplesse. Quant aux rapports de
vitesse … On oublie cela! Les reprises n’y étaient carrément pas. Il fallait comme tout recommencer.
J’ai dû à nouveau changer à nouveau le liquide du radiateur
(mieux habillé), apporter de petites modifications à mon style de conduite et doucement
la machine s’est tranquillement ré acclimaté à son nouvel environnement.
Samedi, j’ai fait un test de 100 kilomètres non-stop en maintenant tant que
bien que mal une température assez élevée dans le carburateur et dans la
chambre à combustion. Je sentais que mes derniers ajustements portaient fruit! Finalement,
ce n’est que ce soir à une température relativement chaude, malgré un ptit vent
d’Ouest que ma machine s’est très bien comportée dans des conditions pour
laquelle elle était fine tunée. La performance y était.
Quand on s’amuse à qualifier nos amis performants de "machine",
on n’a pas du tout tort. C’est bien certains que bénéficier d’un moteur récent
aide. Par contre, la performance d’une machine est due aux ajustements de
précisions qu’on y apporte, à un style
de conduite adapté à notre cylindrée, mais aussi en fonction de notre
consommation d’essence pour ne pas tomber à sec! Mais quels que soient nos
objectifs, le fine tuning est une technique qui a toujours permis de prolonger
la vie d’une machine et d’en tirer le meilleur d’elle. Hier soir, j’ai bien
aimé le rugissement de mon modèle 1955 et la vivacité de son moteur…cà s’en vient
les boys!
--------- __o
------- _-\ <,' Aussi un rouleur!
----- (_)/(_)