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mardi 3 septembre 2013

Montée du Mont Mégantic, Qc Canada

Gracieuseté Michel Maranda
(Appuyer sur la photo pour agrandir)
Enfin! Je l’ai fait. Depuis le temps que j’en entends parler dans les journaux durant le Tour de Beauce et par des cyclistes ici et là que le Mont Mégantic représente tout un défi, maintenant je peux en parler! Je l’ai fait et je dirais même que nous l’avons tous fait!
La gang de Sport-en-Tête avant son départ au camping de la Baie des sables
C’était le défi qu’avait Sport En-Tête à son programme en fin de semaine dernière, pour ses membres les plus crinqués  de vélo installés au Camping de la Baie desSables pour cette ascension qui fait peur, il faut l’admettre.

495M de dénivelé sur 5,3 kilomètres! (version Strava) À l’exception d’un léger répit sur quelques cent mètres aux deux tiers de la montagne au croisement de la montée vers le versant St-Joseph, l’ascension du Mont Mégantic se fait sur une pente moyenne de 9,4 %!! Ça veut dire cela mes amis que vous entamez le début de la montée avec une pente équivalente aux côtes des Équerres, pente qui représentera ma foi vos portions de récupération, puisque vous serez obligés à plusieurs reprises de surmonter des segments pour ne pas dire des murs variant entre 13 et 18  degrés (%). Impossible de les prendre totalement en danseuse. Ils sont trop longs, à un moment donné, je ne suis plus capable, faut que je me rassoie. Faut s’assurer de prendre sa position assise avec laquelle on est la plus confortable en montée, dans mon cas, ce sont les deux mains sur la barre horizontale du guidon, le fessier légèrement reculé sur ma selle et de pousser au maximum des jambes synchronisé avec une tire maximale des bras le tronc incliné vers le bas, oublier la douleur que je ressens aux cuisses et mollets, et étirer ce calvaire le plus longtemps possible jusqu’au moment que je me croirai capable de finir à cette portion de la montée en danseuse. Comble de malheur, je devrai m’arraisonner et me rassoir à nouveau avant le sommet, parce que mon cœur et ma respiration n’en peuvent plus et me demandent de trouver un moyen de leur donner un brake! Mentalement, c’est très difficile, parce qu’on est dans le doute, alors qu’il faut rester optimiste, croire en ses moyens et se dire constamment que la prochaine difficulté sera moins difficile que la précédente et que nous y arriverons.
Claude, Serge, Ben, Moi, Martin et Sylvain
Lorsque j’apercevrai en haut du dernier droit, Claude, Ben, Martin, Serge et Sylvain me crier « let’s Go Bob ça achève! », cela aura duré 30 minutes 15 sec d’effort soutenu sur 34 X 23 X 25 à suer à grosses gouttes au point de devoir enlever mes lunettes, parce que je n’y voyais plus rien. Je ne sais pas à combien mon cœur est monté, mais bien honnêtement, l'ascension s’est avérée tellement dure sur la fin que mon cœur m’a envoyé quelques signaux m’ayant un peu effrayé sur les derniers cent mètres.  Je dois dire que cette grimpe nécessite beaucoup de courage, de témérité et par-dessus tout, une excellente forme. Ceux qui l'ont réussi ne se le diront jamais assez souvent tant qu'à moi!

La descente n’est pas une sinécure n’ont plus, parce que le pavé n’est pas en excellent état, donc on ne peut quand même pas se laisser aller totalement, et il faut savoir appliquer des freinages courts et plus fermes qu’à l'accoutumée espacés de relâchement total pour ne pas faire monter trop haute la température dans les roues de carbone. Jean-Pierre Lapointe en sait quelque chose, puisqu’à son dernier freinage à la barrière en bas, son pneu a complètement explosé (déjanté) pour se coincer dans ses freins. 30 secondes plus tôt, cette situation aurait pu lui être néfaste!

Mais la journée n’est pas finie!! Cette balade de 126 kilos n’en est qu’à sa 50e borne lorsque nous sommes revenus au bas de la montagne. Pour ceux qui feront le parcours long, on contournera la montagne vers l’ouest en revenant sur Notre-Dame-Des-Bois, La Patrie, Scotchtown pour finalement remonter vers Milan avant d’entreprendre cette longue descente vers Lac-Mégantic sur 12 kilomètres en longeant la fameuse voie ferrée d’où les wagons du du sinistre sont partis. Une escapade de 1 400M de dénivelé si on exclut la montagne. Et pour ceux qui ont cru mieux s’en tirer sur le parcours court (100 kilos), bien ils ont dû grimper un 300 quelques mètres de plus que nous autres sur leur retour pour environ 2 225M ! Big deal!!

Alors, tout cela pour vous dire que tout le monde en a eu pour son argent. J’ai même eu écho que quelques personnes étaient allées au bout de leurs ressources à un point tel, que cela a presque frisé la crise de nerfs! Hi hi hi

Un beau souper communautaire au clair de lune, bien arrosé, nous a vite fait oublier ces durs moments qui se sont vîtes transformés dans nos esprits en exploits qu’il nous faisait plaisir de souligner par des tchin tchin à répétition J!

P.S. SVP me faire suivre vos photos et clips si vous en avez que je le insère dans cet article pour le bénéfice de tous. J'ai d'ailleurs créé un album Picassa avec quelques photos que j'ai déjà reçues.Je suis supposé en recevoir d'autres....

Et en plus voici un super de beau petit clip que Louis Frigon a fait du weekend.




Coach Bob la gazelle
--------- __o
------- _-\ <,' 
Aussi un rouleur!
----- (_)/(_) 

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