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samedi 8 juin 2024

Voyage en Algarve, Portugal

Voici en quelques mots un ptit résumé de mon expérience à vélo au Portugal en Algarve dans la ville de Portimao.

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J’ai décidé de faire mon voyage printanier au Portugal pour plusieurs raisons. J’en avais planifié un à l’époque avant la pandémie et j’en entendais parler de plus en plus. D’ailleurs Vélo Québec organise quelques séjours ici en Algarve et d’autres grossistes en voyage comme Ekilib, aussi. La plus importante des raisons est que je parle portugais et ça me tentait de me dépayser dans un pays que je parle bien la langue.

Sur cet aspect d’ailleurs, je n’ai rien à redire. Les Portugais sont gentils et s’efforcent de bien nous servir. Ce n’est pas un peuple électrisant, explosif. Ils sont plutôt réservés, souriants quand même et s’occupent de leurs affaires. 

Maintenant pour le vélo d’entrainement. Comme vous le savez, je ne fais pas de Bike packing et ni de cyclotourisme. Comme je l’ai déjà mentionné, je ne prétends pas non plus avoir une vaste expérience de voyage de vélo en Europe comme certains chroniqueurs. Je suis allé en Espagne à plusieurs reprises dans des lieux forts connus comme à Gérone, Cambril et dans le sud de la France en Provence et à quelques autres endroits. Alors, mon opinion n’en est pas une d’un chroniqueur de vélo spécialisé en la matière. C’est juste mon opinion à partir de mes expériences passées.

Cependant, en ce qui me concerne, l’Algarve dans le coin où j’étais, ne peut pas espérer soulever autant d’intérêts que les autres régions que je viens de vous mentionner. Mon camp de base était à Portimao dans le district de Faro. J’ai rayonné autour de cette ville de Sagres à Aljezur au Nord Est jusqu’à Albufeira plus à l’ouest en sillonnant toutes les montagnes au nord, les Monchique qu'ils appellent. J’en ai comme ratissé assez large.








La qualité des routes n’est pas uniforme. Si elle est belle sur les bords de mer et même en montagne étonnement, elle fait parfois pitié dans certaines campagnes que j’ai dû traverser. Ils ont aussi des sections où on se croirait à Kandahar comme au Québec, mais quand même moins tout de même.

 

De plus, il y a très peu d’accotements à plusieurs endroits. Même si la route est belle, si elle n’est pas balisée en plus d’être sur élevée, le partage n’est pas toujours très évident. Alors si tu ne prends pas ta place à l’intérieur du chemin, ne compte pas sur l’automobiliste pour t’en donner nécessairement plus. Les Portugais sont courtois, mais pas comme les Espagnols et même des Français. Je les situerais à mi-chemin entre le Québécois moderne et l’Européen que nous connaissons. En fait, ils sont quand même courtois. Tu roules des heures sans problème jusqu’à ce que tu rencontres un toto, style petit camion de livraison comme on en rencontre souvent au Québec ou un conducteur d’un très vieux char, l’habitant! Et Watch out dans les ronds-points alors là c’est une autre paire de manche! Assure-toi de savoir avant d’y entrer quelle sortie tu prévois sortir, parce que tu t’exposes à beaucoup de danger si tu te mets à hésiter dedans. Heyyy!!!! Tu rentres ou tu sors mon homme?

Les campagnes intérieures et les villes de bords de mer vivent à deux époques différentes. Les bords de mer ici ne sont pas trop différents d’ailleurs. De grands immeubles à logements sur plusieurs étages avec commerces au rez-de-chaussée intercalés de grandes propriétés de luxe et de grands hôtels. Le trafic est lourd et les villes s’étendent sur plusieurs kilomètres. C’est le positionnement de l’Algarve; de beaux centres de villégiature et de superbes plages. C’est vraiment beau. C’est ce qui amène le touriste ici dans les faits.







 

Maintenant, quand tu entres dans les terres intérieures, comme j’ai dû faire pour m’éloigner de la ville, c’est là alors que tu découvres le vrai Portugal… rural. Les habitants ou citadins des petits villages vivent à une autre époque. On se retrouve comme si le temps s’était arrêté il y 50 ans. Certes, ils ont Internet et possèdent comme tout le monde un Cell, mais pour le reste…C’est très agricole. Malgré qu’il puisse y avoir ici et là de grands producteurs d’oranges et de limettes, ce sont essentiellement de petites fermes.

Les terres sont arides. Ce n’est pas une campagne verdoyante, à tout le moins dans les basses terres et vallées. Je n’ose même pas m’imaginer rouler par ici en plein été sans ombrage avec le soleil de plomb qui doit y avoir!! Les touristes n’y viennent même pas, à moins d’avoir entendu parler de la magnifique vue du haut des montagnes de Monchique, à Foie.

À quoi bon s’efforcer de créer de petits gîtes, de rafraichir le village de ses plus beaux atouts avec fleurs et aménagements paysagers? Très peu de petits cafés terrasses pour accueillir les passants, les étrangers dans mon genre. Seul un petit resto-bar au centre du village où vous y rencontrerez déjà vers les 10 h du matin quelques hommes prenant déjà leur première Super Bock de la journée (bière la plus populaire). Personne dans les rues. Les enfants à la petite école chantant leur solfège ou quelques dames sorties furtivement pour étendre son linge sur le balcon ou faire pisser le chien. Mais que voulez-vous? Les villages n’ont pas une histoire comme les villages français ou espagnols perchés en haut des montagnes avec châteaux et forteresses. Ces vestiges au Portugal n’apparaissent que dans les grandes villes du littoral d’où provenait l’ennemi.

















En conséquence, pas d’inquiétude pour le trafic. Si c’était le gros stress pour entrer ou sortir de Portimao par les boulevards ou avenues pour me rendre à la Praia da Rocha, je ne rencontrais personne dans les campagnes. Il m’est arrivé souvent de rouler en plein milieu du chemin des kilomètres sans n’y voir une voiture. Honnêtement, j’avoue que parfois, étant seul, je me suis souvent dit, « Christ Bob, arrange toi pas pour faire une couple de flats icitt ou manquer un virage comme il m’est arrivé déjà, parce que ce n’est pas sur le pouce que tu vas t’en revenir. Pis les datas ont besoins de rentrer sur le cell par ici aussi. Mais je dois avouer que dans l’arrière-pays dans les montagnes, les routes étaient belles et la vue magnifique. À cela s’ajoutait quelques segments plus pentus sur quelques kilomètres (8 % à 13 %) dans lesquels je me plaisais de mouliner sur le bœuf en 34 X 31.

 





En guise de conclusion, ce fut un beau voyage. J’aurais pu aller m’installer à Alvor, la petite ville voisine où je suis passé souvent pour sortir de la ville, et c’est d’ailleurs là qu’était situé Suntour Algarve où j’ai loué mon vélo, mais j’ai trouvé qu’il manquait de services et de beaux endroits pour prendre des pauses comme des abreuvoirs d’eau par exemple comme on en rencontre souvent ailleurs. L’eau ici, tu l’achètes.

Enfin, sur le retour, je suis demeuré à Lisbonne 3 ou 4 jours avant de reprendre l’avion et c’est un must. C’est une ville magnifique, et si je retourne au Portugal, ce sera pour Lisbonne et sans doute Porto que j’ai entendu parler énormément en bien. Pour le vélo d’entrainement comme j’aime faire? Je crois que je vais revenir à mes vieilles amours.













Pour y voir plus de photos et d'anecdotes de voyage, je vous encourage à me suivre sur ma page Facebook à Robert Harmegnies  

Pour obtenir mes parcours, bien vouloir m'écrire à robert.harmegnies@gmail.com

Coach BOB la gazelle !

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Aussi un rouleur !
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