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jeudi 15 septembre 2016

Une nouvelle classique est née!

Tout récemment, lorsque je vous ai donné de mes nouvelles, de ce qui s’était passé avec moi cet été, je vous ai dit avoir été invité à nouveau à la classique Levass, une ride entre amis (e) suivie d’un bon BBQ et de beaucoup de bière. 

Classic Levass 2016

Rien d’exceptionnel vous me direz, et vous avez bien raison. Qui parmi vous tous n’a pas déjà été invité, par un ou une amie demeurant dans un beau coin, à une ride par chez lui entre amis suivie d’un ptit get together? C’est même devenu « in ». On dirait qu’il y a de plus en plus de monde maintenant qui organise toutes sortes d’activités de loisir, pour ne pas dire de sport à des niveaux presque élites, pour permettre à plein de monde qui se connaissent de se rencontrer autour d’une activité, une passion qui nous unit tous.

Cette nouvelle mode, ce nouveau courant est tellement fort, que même le monde des affaires s’est mis de la partie. Dernièrement par exemple, la Banque Royale Canadienne (RBC) a invité ses clients commerciaux à un week end agrémenté d’une sortie de vélo sur plusieurs distances pour répondre à tous les profils cyclistes de sa clientèle. C’est de plus en plus fréquent parait-il.

Et bien, imaginez-vous donc qu’il y a trois ans, jours pour jours, lorsque j’ai fait la connaissance de Line Rochefort, ma copine que vous commencez à connaître je crois bien, elle m’avait invité à une fête de famille des Pouliot/Rochefort qui se passe aux 2 ou 3 ans, parce que son père Jacques et son frère Camille avaient ramassé deux sœurs, deux petites poulettes, bien deux Pouliot d’une même famille! Disons que ça change la dynamique des partys de famille quand la moitié d’une famille marie l’autre moitié de l’autre. Toujours est-il qu’il y en a une moitié qui demeure à Tremblant et qui convie l’autre moitié de l’Est-du-Québec et de Port Alfred, bien Ville de La-Baie, à une fête de famille au domaine Saint-Bernard de Mont-Tremblant. 

Le prétexte bidon de Line à l’époque pour pouvoir me revoir la fin de semaine suivante de notre connaissance était, imaginez-vous donc, de dire à sa famille qu’elle invitait un « chum de vélo »!! « Cimonac Line!!! Tu penses qu’ils vont gober cela que je suis juste un chum de vélo? Qu’ils ne s’apercevront pas que tu t’es fait avoir par le cycliste? »

- «  Non non Robert, on va même amener nos vélos. Puis Isabelle, ma cousine qui est instructeur de ski alpin à Tremblant depuis des lunes et son mari, Yves Pratt, dont la famille est très connue dans le milieu du ski alpin à Tremblant, deux ou trois de ses frères et sœurs ont fait partie de l’équipe nationale de ski, bien ils vont en parler aussi à Michel et Frédéric Pouliot, mes deux cousins aussi ben sûr, dont l’un est un ancien coureur sénior du temps que tu courais, vont certainement venir, puis ah oui, il y a Daniel Gosselin mon beau-frère, le mari de ma sœur Nathalie, qui a fait des triathlons à plein qui vont également descendre leurs vélos! »

- « Ok d’abord, ça me semble un bon alibi ton affaire»


Toujours est-il que personne n’a cru Line que j’étais juste un chum de vélo. Line avait bien trop mémèré comme d’habitude et j’avoue qu’il y a trois ans,  j’avais été dans une forme comme rarement j’avais été. S’ils avaient été un peu moins nombreux en 2013 que cette année au RV et que je les avais pris un peu par surprise, bien cette année, les gars m’attendaient de pied ferme. 

Yves Pratt nous avait planifié un beau ptit 70 kilos en terrain vallonneux sur le chemin Duplessis en allant vers le Lac Supérieur pour finir sur les premiers sommets du Chemin du Nordet qui va vers St-Donat. LE PARCOURS, L’AUTOROUTE  des cyclistes des régions des Laurentides et de Lanaudière. Y a de la jambe rasée par-là les amis, c’est moi qui peux vous le dire. Si l’aller a été particulièrement éprouvant, je me suis sorti de la meute sur le retour en m’occupant de ramener ma douce à la maison.


Édition de la Classic Pouliot/Rochefort 2016 au Domaine Bernard (Tremblant)
Line et moi sommes sur la droite


Il n’en fallait pas plus pour lancer la tradition de la classique Pouliot/Rochefort. Nous étions cette année une quinzaine à avoir apporté nos vélos et je ne serais pas surpris qu’on soit plus nombreux encore en 2018 au Lac Ha Ha, le lieu de notre prochain RV. Ça va promette pour monter au parc de la Galette

Il y a plus de 30 ans lorsque j'ai débuté à m'entraîner à vélo, je devais être le seul des 2 bords chez nous à en faire. Chaque fois qu'il s'organisait quelque chose sur quelques jours, la famille ou les amis se disaient, "pour moé, Robert va amener son vélo. Il ne peux s'en passer" On m'aurait dit à cette époque, que je serais invité un jours à des cyclos de haut niveaux à l'intérieur d'une fête de famille, entre vous et moi, j'aurais qualifié cette personne de cinglé! Incroyable pareil, n'est-ce pas ?
Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!

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mardi 6 septembre 2016

Lake Placid septembre 2016

L’automne dernier, je trouvais un peu décourageant et surtout un peu désolant pour notre tourisme que tous les Québécois se dirigent vers les États du Nord-Est des États-Unis pour y effectuer des voyages de vélo autant de route que de montagne. Pour ce qui est de la montagne, je trouvais que le Bras du Nord dans Portneuf tout comme certains circuits en Estrie n’avaient rien à envier à Burke, mais bon…

En ce qui concerne les adeptes de route, je me disais qu’à certains égards, la province du Québec offre de fichues de belles régions pour rouler ou pour y organiser des voyages de fin de semaine de 3 jours comme mes 2 clubs de vélo organisent régulièrement chaque année. Je m’étais même permis d’écrire aux régions touristiques les mieux placées pour  recevoir cette clientèle de cyclo sportif ou d’entrainement pour leur demander de me faire valoir leur région dans un papier que j’aurais rédigé sur cette question, qui se serait intitulé disons « Voyages en vélo, pourquoi s’enfuir du Québec ? ». Les agents en tourisme ont été très coopératifs et se sont fait un plaisir de m’écrire pour me faire parvenir les liens sur leur site Internet, qui font valoir les attraits de leur région en rapport avec le vélo. Quelques régions se positionnaient nettement mieux que d’autres, mais c’était très décevant pour les cyclistes de notre genre, qui n’en ont rien à cirer avec le circuit des pistes cyclables et les points d’intérêts en agrotourisme, même si je peux nettement comprendre leurs stratégies de s’adresser à cette clientèle plutôt familiale ou dont l’état d’esprit est davantage tourné vers le cyclotourisme ou les randonnées bucoliques. 

Et même à cela, on a du gros chemin à faire, ne serait-ce que pour l’entretien de nos routes. Je reviens justement cette année du Grand Tour Desjardins et ça été désolant pour ne pas dire décourageant de rouler en Outaouais sur des routes aussi mauvaises, qui ont d’ailleurs causé plusieurs chutes semble-t-il. Et après, les instances touristiques se plaignent qu’il soit difficile d’attirer les cyclistes chez eux, une clientèle de plus en plus payante !! Mais de qui relève cet entretien des routes? Les MRC? Les Municipalités? Le Ministère des Transports pour les tronçons interrégional? En tout cas, si on veut attirer du monde chez nous, entre autres les Américains, nos voisins d’à côté, disons, on a du gros travail à faire. Puis, pour terminer mon édito de ce matin, disons que malgré une nette amélioration des Québécois pour le respect des cyclistes sur nos routes, on a encore du gros travail de sensibilisation à faire. 

Or cet été, mes 2 clubs de vélo nous ont conviés dans le New Hampshire dans le secteur de North Conway au Mont Washington et en fin de semaine dernière à Lake Placid pour entre autres attraits, pour faire la montée Whiteface, qui offrirait une difficulté s’apparentant à celle de l’Alpe du Huez, avec 1 100 M sur 13 kilos à 8,5 % d moyenne!

Quelques groupes heureux de leur accomplissement au sommet.


Mon groupe au sommet, JP Lapointe, Claude Caillé et sa femme Lucie
 moi-même et Jacques Cloutier








La vue du haut du chateau avec le dernier lacet
Devrais-je les critiquer les organisations de mes clubs de m’avoir organisé ces voyages où nous y avons laissé ma blonde et moi plus de 1 000 $ en dépenses diverses? La réponse est définitivement non! Dans un cas comme dans l’autre, nous avons été hébergés dans des complexes hôteliers capables de recevoir une quarantaine de cyclistes dans des environnements assez uniques je dois dire au cœur de régions touristiques assez uniques sur le plan de la villégiature. 

Toute la gang avant un départ
Disons que sur cet aspect, en fouillant un peu, on pourrait peut-être dénicher quelques complexes hôteliers au Québec, en Estrie ou dans les Laurentides par exemple, qui souhaiteraient nous accueillir. Pour le reste, je dois admettre que nous ne sommes pas vraiment à la hauteur. Je pense à ma blonde, une maniaque de plein air, qui aime nager et fouiner dans les petites boutiques, qui est revenue de Lake Placid en me disant « Robert faut retourner là! Non, mais as-tu vu les montagnes et les vallées que nous avons traversées, la qualité des routes sur lesquelles nous avons roulé? » Elle m’avait fait la même observation à la Saint-Jean au Mont Washington. 
Line fière d'être monté au sommet


Mirror Lake à l'arrière de l'hôtel
et sa voie balisée de natation
(entrainement Ironman)

Circuit du lac Saranac
Vue des McKenzie Mountain  (Whiteface) au loin

Nous avons eu droit lors de ces deux voyages à des circuits de vélo hors du commun. Des circuits élites comme nous les aimons. Des montées et des descentes vertigineuses au travers lacs, rivières et montagnes. Des défis pour chacun de nous tous sur tellement d’aspects! Tu n’as qu’à regarder la frimousse du monde à leur arrivée, à la bière sur la terrasse, sur le bord de la piscine, les centaines de posts et d’images que les gens mettent sur Facebook pour comprendre l’enthousiasme et le bonheur vécu par le monde.


Un Selfie qui devrait passer à l'histoire
Ce sont souvent les mêmes qui participent à ces voyages et on ne se lasse pas d’en rencontrer de nouveau pour les intégrer à cette grande famille que nous formons. On sait reconnaître le style et la force de chacun, on connait un petit bout de vie de tous et chacun, le chemin parcouru pour s’être rendu là et selon notre humeur du moment ou de la difficulté à l’ordre du jour, les groupes se forment naturellement après maints échanges à la salle manger, sur le stationnement ou dans les chambres à coucher. Dis-moi donc Jobinne ou chérie, qu’est-ce que tu fais demain? Tu roules avec moi ou avec untel ou untel? Je ne le sais pas encore mon bébé, mais savez quoi le monde? Les parcours sont assez variés en termes de difficulté ou de distance, que « Ne t’inquiète bébé, demain je roule avec toi et les filles. J’ai laissé plusieurs cartouches aujourd’hui et je ne crois pas que mes jambes puissent suivre mes chums qui prévoient sortir même mollo! »  Foutaises leurs bonnes paroles me dis-je intérieurement. Tiens tiens et le lendemain, kossé que je vois? Je m’aperçois que je ne suis pas le seul gars qui accompagne sa blonde lol.

Au Sommet de la Rte 73 à Bear Cubby, 6,5 kilos à 5,5 % sur 325 M
Merci pour les organisateurs de ces voyages de mes deux clubs, Sport-en-Tête et Club Vélo Stoneham. Grâce à vous tous et aussi à leurs membres bien sûr, je vous remercie de m’accueillir et surtout de me faire vivre des moments inoubliables de camaraderie lors d’activités de vélo qui sont le cœur de ma vie!

P.S. Je remercie tous les gens à qui j'ai emprunté les photos


Coach BOB la gazelle!
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Aussi un rouleur!
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